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Se détourner de ses voies mauvaises

L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l’iniquité de son père, et le père ne portera pas l’iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui.

Si le méchant revient de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas. Toutes les transgressions qu’il a commises seront oubliées; il vivra, à cause de la justice qu’il a pratiquée. Ce que je désire, est-ce que le méchant meure? dit le Seigneur, l’Eternel. N’est-ce pas qu’il change de conduite et qu’il vive?

Si le juste se détourne de sa justice et commet l’iniquité, s’il imite toutes les abominations du méchant, vivra-t-il? Toute sa justice sera oubliée, parce qu’il s’est livré à l’iniquité et au péché; à cause de cela, il mourra.  Vous dites: La voie du Seigneur n’est pas droite. Ecoutez donc, maison d’Israël! Est-ce ma voie qui n’est pas droite? Ne sont-ce pas plutôt vos voies qui ne sont pas droites? Si le juste se détourne de sa justice et commet l’iniquité, et meurt pour cela, il meurt à cause de l’iniquité qu’il a commise. Si le méchant revient de sa méchanceté et pratique la droiture et la justice, il fera vivre son âme. S’il ouvre les yeux et se détourne de toutes les transgressions qu’il a commises, il vivra, il ne mourra pas. La maison d’Israël dit: La voie du Seigneur n’est pas droite. Est-ce ma voie qui n’est pas droite, maison d’Israël? Ne sont-ce pas plutôt vos voies qui ne sont pas droites?

C’est pourquoi je vous jugerai chacun selon ses voies, maison d’Israël, dit le Seigneur, l’Eternel. Revenez et détournez-vous de toutes vos transgressions, afin que l’iniquité ne cause pas votre ruine. Rejetez loin de vous toutes les transgressions par lesquelles vous avez péché; faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël? Car je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l’Eternel. Convertissez-vous donc, et vivez.

Si nous étions pilotes d’Air France ou de toute autre compagnie, voilà un plan de vol qui nous est proposé pour arriver à la prochaine escale en toute sécurité.

Mais comme tout pilote qui se respecte, avant le décollage, il convient de lire, comprendre les instructions données par la tour de contrôle :

On ne s’embarque pas sans un minimum de connaissance et sans connaître la destination finale et les conditions à mettre en œuvre pour l’atteindre.

J’ai été frappé ce week-end, au cours d’un appel téléphonique, de ce que m’a répété la personne au bout du fil.

Un homme de Dieu lui a confié qu’il avait été repris par le Seigneur Lui-même qui l’aurait averti en ces termes : « si tu ne te repens pas et ne change pas de comportement, tu iras en enfer ».

Ce fut, je le crois, comme un électrochoc pour lui : Dieu nous prévient et rien n’est laissé au hasard car il a déclaré «Dieu fait toute chose bonne en son temps; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin. » Ecclésiaste 3:11 et plus loin « J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l’Eternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui: car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours, et c’est ainsi que tu pourras demeurer dans le pays que l’Eternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. » Deutéronome 30 versets 19 et 20.

Ça fait bien et très intellectuel d’expliquer l’univers et notre présence sur terre avec la théorie de l’évolution, mais on oublie qu’elle a des conséquences morales et sociales. Si l’homme est vraiment le fruit du hasard, il ne vaut pas mieux que la fourmi ou la bactérie, et il n’y a donc pas de quoi s’émouvoir face aux épurations ethniques, aux massacres d’innocents ou à l’avortement.

Cependant, selon la perspective biblique du monde, seul le Créateur a le droit de vie et de mort sur ses créatures car il est leur juge.

Et le Saint Esprit, par la bouche d’Ezéchiel, met le doigt là où cela fait mal :

L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l’iniquité de son père, et le père ne portera pas l’iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui.

Revenez donc et détournez vous de vos voies mauvaises, c’est le leitmotiv récurant, repris trois fois dans ce court passage.

Ces mots du prophète Ezéchiel nous rappellent que la seule chose qui reste à faire, de notre part, pour être réconciliés avec Dieu, c’est de revenir à lui :

« Revenez donc et vivez ! »

Car, depuis Abraham, Moïse et les autres prophètes, jusqu’à Jésus-Christ, c’est Dieu lui-même qui fait le premier pas de cette réconciliation. Pour vivre, et vivre vraiment, il faut revenir à lui et à sa Parole.

Et, pour l’Apôtre Paul, le message de cette réconciliation est l’essentiel de l’exhortation chrétienne, comme il l’écrit dans 2 Corinthiens 5 versets 19 et 20

« Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, sans tenir compte aux hommes de leurs fautes ».

Dans ce « Revenez » on sent tout l’amour d’un père pour ses enfants, tout le pathétique d’une situation dans laquelle il voit ses enfants patauger, chercher et s’éloigner irrémédiablement de sa main tendue.

Revenez, cela résonne comme un cri de détresse, revenez, je suis là, je vous aime, j’ai la main tendue, je veux votre bonheur, revenez, vous vous fourvoyez dans des plaisirs factices qui ne mènent qu’à votre perte, revenez, je vous aime !

C’est le pardon de nos « fautes » qui rend le retour à Dieu et la réconciliation possibles. Dieu ne veut plus se souvenir de nos révoltes, nous dit déjà Ezéchiel.

Pour qu’il y ait pardon, il faut qu’il y ait faute, c’est élémentaire mais ce qui pose souvent, trop souvent problème à l’homme, c’est de reconnaître qu’il est dans l’erreur, qu’il doit changer sa manière de vivre, de penser, de juger.

C’est aussi de tenir compte de la réalité de son comportement et des conséquences que cela peut entraîner au regard des autres.

Changer de conduite, c’est ce que Dieu me demande, te demande, nous demande

Combien il est facile d’aspirer à une vie harmonieuse, où tout est mis en commun, partagé avec équité, où l’amour règne en maître etc.

Mais qu’est-ce que je fais pour cela ? Est-ce que j’ai le courage de me regarder en face et de conclure que je dois changer ? Que mon comportement choque parfois, que mes paroles blessent parfois et que je dois y prendre garde ?

Le premier pas vers le changement c’est d’apprendre à me respecter et, partant, respecter mon prochain, faire l’effort nécessaire pour lui être agréable : une parole prononcée avec empathie, chaleur, apaise les tensions, dispose l’âme à la paix et le partage fraternel.

La même parole prononcée dans le jugement et la condamnation ne peut que heurter et ouvrir une large brèche à l’amertume et au jugement.

Changeons tous notre comportement, prenons tous cet engagement de voir dans notre prochain une partie de nous-mêmes et, au final, Dieu lui-même.

Et nous verrons notre groupe s’étoffer, grandir en maturité et dans la connaissance de Dieu.

Nos « fautes », voilà ce qui nous fait problème. C’est généralement dans le malheur ou la maladie, devant un coup du sort, comme nous disons, que nous nous croyons punis par Dieu, à cause d’éventuelles fautes, que nous cherchons à identifier.

Mais c’est aussi dans ces situations que nous prenons conscience de nos manquements et que nous prenons toutes les résolutions pour changer, pour revenir à ce que Dieu nous demande.

Mais sitôt la guérison obtenue, nos problèmes résolues, que deviennent nos engagements pris dans la tourmente ? Ai-je vraiment changé ? Suis-je revenu de mes mauvaises voies, de mes vieilles habitudes, de mes faux raisonnements, de mes jugements hâtifs, de mon comportement choquant ?

Et Dieu nous prévient : « Le fils ne portera pas l’iniquité de son père, et le père ne portera pas l’iniquité de son fils.

C’est pourquoi je vous jugerai chacun selon ses voies.

 Faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau ».

A l’époque d’Ezéchiel, les habitants de Jérusalem déportés à Babylone se demandent comment ils ont mérité cette punition de Dieu ?

Mais selon la vieille habitude humaine, personne ne veut reconnaître une quelconque responsabilité personnelle dans son malheur, mais chacun cherche à rejeter la faute sur d’autres.

En invoquant le vieux dicton « Les pères ont mangé du raisin vert et les dents des fils ont été agacées », ils accusent leurs pères et leurs ancêtres des fautes dont eux croient subir la punition.

C’est un fait, que chaque génération profite des bienfaits, mais, peut aussi subir les conséquences des méfaits des générations précédentes.

Des bienfaits, nous en oublions le plus souvent les origines ; mais, des malheurs, nous en recherchons dans le passé la cause ou la faute, comme une sorte de

« Péché originel ».

Bien sûr, la vérité du dicton familier « les parents boivent et les enfants trinquent » n’est plus à démontrer.

Mais aussi, à propos des problèmes de nos sociétés modernes, nous trouvons, par exemple, que les urbanistes et les autres responsables des années 1950-60, qui ont construits dans des banlieues sans âme des blocs aux dimensions absolument inhumaines, ont ainsi créé toutes les conditions de la violence, dont les banlieues souffrent aujourd’hui.

LES PERES ONT MANGE DU RAISIN VERT ET LES DENTS DES FILS ONT ETE AGACEES.

Ou, que dire des gouvernants et autres décideurs qui, depuis des décennies, ont négligé, ou même occulté sciemment toute recherche sur les « énergies renouvelables » pour fonder l’économie et l’industrie exclusivement sur le pétrole ? Cela a permis et permet toujours à quelques-uns d’amasser des fortunes fabuleuses ; mais les retards accumulés dans la recherche et la flambée sauvage du prix du pétrole plongent de plus en plus la grande masse des consommateurs dans la misère.

Et comme toujours, ce n’est la faute à personne, surtout pas à moi, c’est Poutine, l’Ukraine !

Les prix du pétrole flambent ? C’est la faute à Poutine, surtout pas à nos géants de l’industrie pétrolière qui se gavent et à nos gouvernants qui se fournissent hypocritement pour partie en pétrole russe auprès de l’Inde – qui prend sa commission au passage – notamment parce que les sanctions mises en place contre la Russie nous privent précisément de ce pétrole.

Comme toujours, on agit dans la précipitation, sans trop en mesurer les conséquences puis, lorsque les problèmes surgissent, on cherche un bouc émissaire !  L’histoire se répète.

LES PERES ONT MANGE DU RAISIN VERT ET LES DENTS DES FILS ONT ETE AGACEES.

Nous pourrions multiplier les exemples des fautes irréfléchies ou conscientes du passé avec leurs conséquences désastreuses dans notre génération : que ce soit l’affaire du sang contaminé et utilisé quand-même dans des transfusions, ou les affaires liées à la maladie dite de « la vache folle » , ou l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl, dont nous n’avons peut-être pas fini de subir les conséquences.

Notre fils Patrice en a été, selon toute vraisemblance, une des victimes.

LES PERES ONT MANGE DU RAISIN VERT ET LES DENTS DES FILS ONT ETE AGACEES.

Il n’y a pas de grande différence entre le mépris des riches à l’égard des veuves et des orphelins et des autres exploités du temps d’Ezéchiel et le mépris aujourd’hui de la « France d’en-haut » pour la « France d’en-bas ». Il n’y a pas non plus de différence entre la dureté du cœur des riches israélites qui refusaient de donner du pain à l’affamé du temps d’Ezéchiel et l’insouciance de nos pays riches à l’égard des pays du Tiers-monde.

LES PERES ONT MANGE DU RAISIN VERT ET LES DENTS DES FILS ONT ETE AGACEES   

Mais, n’y a-t-il pas derrières ce dicton démobilisateur et fataliste des déportés à Babylone une accusation d’injustice à l’égard de Dieu lui-même ?

Est-il juste de punir les enfants pour les fautes des pères ? A plusieurs reprises, dans ce chapitre 18 d’Ezéchiel revient l’accusation des déportés « Dieu est injuste ! Ses voies ne sont pas droites ! Ses chemins ne sont pas équitables ! »

Nous avons toujours besoin que la Parole de Dieu – oui, que la Bible nous ouvre les yeux sur Dieu et sur sa justice.  

Et la première erreur humaine que Dieu lui-même corrige dans notre passage, c’est cette accusation d’injustice à l’égard des israélites déportés. Ils se croient punis pour les péchés de leurs pères.

– Non, répond Dieu : chacun est responsable personnellement de sa désobéissance ou de son obéissance aux commandements. Celui qui les respecte vivra. Car, les respecter rend la vie vraiment vivable en société.

Et celui qui y contrevient se rend, par ce fait même, la vie impossible dans la société. Dieu ne nie pas la véracité du dicton, surtout pas sous sa forme familière « les parents boivent et les enfants trinquent » ; mais il refuse d’en endosser la responsabilité.

Elle ne revient qu’aux parents dans ce cas.

Mais moi, suis-je toujours honnête avec moi-même, avec les autres, suis-je enfin capable de me remettre en question et ne pas chercher d’excuses ou, pire, me persuader que je n’ai rien fait de choquant, suis-je capable de me voir tel que je suis dans ce que je dis, ce que je juge, ce que je condamne, suis-je capable de passer à la vitesse supérieure dans la connaissance de moi-même et, partant, dans celle de Dieu ?

Où ne suis-je capable de ne le promettre que quand je suis dans la difficulté ?

Revenez à moi, dit Dieu, ainsi vous vous ferez un esprit neuf et un cœur neuf.

Les déportés à Babylone n’étaient sans doute pas plus infidèles que ne l’étaient leurs pères ; mais, étaient-ils meilleurs ? Etaient-ils seulement différents de leurs pères ? La manière de vivre et les errements hérités de leurs pères ne faussent-ils pas aussi leur jugement ?

Tant qu’on se réjouit d’une bonne santé, de la réussite en affaires, de fidèles amitiés, il ne nous est pas difficile de croire au « bon Dieu », ou, ce qui est plus fréquent, de le laisser simplement « exister ».

Mais, que survienne la maladie ou l’échec, qu’une déception assombrisse notre existence et le doute surgit.

Pour les malheureux déportés de Babylone la seule « injustice » de Dieu, si injustice il y a, serait, d’avoir été patient avec leurs pères et d’avoir espéré qu’ils reviennent à lui, comme il attend et espère maintenant, que les fils reviennent à lui et vivent.

Mais, sont-ils seulement capables de reconnaître cela ?   Pour Dieu chacun est personnellement responsable de ses propres actes. C’est à chacun de nous qu’appartient le choix de marcher avec Dieu ou de lui tourner le dos.

Dieu veut que je vive et cela ne dépend que de moi ; malgré les fautes et les errements que j’ai pu commettre dans le passé ou que j’ai hérité de mes ancêtres.

Dieu veut que je vive et il me tend la main en m’invitant à revenir à lui. Il a fait le premier pas en m’offrant le pardon. Maintenant c’est à moi de faire le pas suivant, de revenir à lui et de vivre.

Mais là aussi nous connaissons le poids de notre entourage qui peut nous empêcher de reconnaître une faute comme une faute, et le péché, comme péché ! « Les autres copient aussi » ! C’est ainsi que pense se justifier le mauvais élève surpris à copier.

« Pourquoi tout déclarer au fisc alors que si je fais du black, personne ne le saura ! »

Personne ? Dieu serait-il aveugle et sourd ?

Il y a quelques années un sondage, vite étouffé, avait révélé que 71 % des français trouvaient la corruption normale

« Si le méchant se détourne de tous les péchés et s’il accomplit le droit et la justice, on ne se souviendra plus de toutes ses révoltes ; mais, c’est à cause de la justice qu’il accomplit maintenant qu’il vivra ».  

Le prophète Ezéchiel ne faisait qu’entrevoir l’immensité de la miséricorde et de la grâce que Dieu nous accorde en son Fils Jésus-Christ. Mais il avait déjà eu la révélation que Dieu ne prend pas plaisir à la mort des gens, au contraire il veut qu’ils vivent en revenant à lui. En accordant son pardon il efface le passé, aussi sombre qu’il soit et permet un nouveau départ dans la vie.

Et cette vie de réconcilié avec Dieu que le prophète n’a fait qu’entrevoir, Dieu nous l’accorde pleinement en Jésus-Christ. C’est Jésus-Christ lui-même qui nous le confirme dans le mot d’ordre pour ce dimanche :

Revenons donc à lui et nous vivrons.

Amen

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