Réponse à l’athéisme.
Réponse à l’athéisme.
Je ne sais pas vous, mais il m’est arrivé assez souvent d’être confronté à ce genre de propos « si Dieu existait, il n’y aurait pas autant de guerres, autant de malheur » ou « pourquoi Dieu, s’il est tout puissant, permet toutes ces atrocités ? » ou encore « s’il existe, je lui dirai ma façon de penser ».
L’affirmation la plus fréquente étant « je n’ai ni tué ni volé, alors pourquoi ton Dieu ne m’accepterait pas ? »
Toutes ces questions, on vous les a posé ou on vous les posera un jour ou l’autre.
J’en étais là de mes réflexions quand j’ai eu comme une révélation sur l’attitude à avoir mais surtout quelle réponse je pouvais fournir.
J’imaginais une discussion avec un ami athée qui, bien évidemment, réfutait ma foi et mon engagement auprès du Seigneur.
« Personne n’est revenu nous dire ce qu’il y avait après la mort ! »
Il est inutile de parler de la résurrection de Christ, cela relève du domaine de la Foi et de la Foi seule et cela ne le convaincra pas.
Je crois qu’en présence de contradicteurs – tous de bonne foi – les réponses se doivent d’être logiques et amener à la réflexion.
La première des choses, c’est la contemplation de l’univers, de son équilibre, de la précision mathématiquement incroyable des constantes qui le régissent.
Les lois de l’univers semblent être régies par des principes mathématiques profonds et précis, qui permettent de décrire et de prédire le comportement des phénomènes physiques.
L’équilibre de l’univers après le Big Bang résulte d’une précision extrême des lois physiques et des conditions initiales. Une infime variation aurait pu empêcher la formation des galaxies, des étoiles et, finalement, de la vie.
Voici les principales précisions mathématiques qui ont façonné l’univers :
1. La précision des conditions initiales
Les conditions initiales du Big Bang étaient réglées avec une précision incroyable.
L’équilibre entre l’expansion et la gravité, l’univers est en expansion depuis 13,8 milliards d’années.
Si la densité de l’univers juste après le Big Bang avait varié de 1 partie sur 10 puissance 24 (soit 24 zéros après le chiffre 10), il se serait soit effondré sur lui-même, soit se serait dilaté trop vite pour former des structures.
L’entropie incroyablement basse (L’entropie caractérise l’aptitude de l’énergie contenue dans un système à fournir du travail, et donc également son incapacité à le faire) est aussi exceptionnelle :
Selon Roger PENROSE, l’entropie initiale de l’univers était réglée avec une précision de 1 sur 10 puissance 10 puis sur ce résultat par puissance 123.
C’est une précision inimaginable : plus grande que le nombre d’atomes dans l’univers observable. Ce chiffre est un nombre si immense qu’il ne peut même pas être écrit dans l’univers, même si chaque atome servait à stocker un chiffre !
2. La précision des constantes fondamentales
L’univers repose sur des constantes physiques qui semblent être finement ajustées pour permettre l’émergence des structures et de la vie.
La constante cosmologique
Cette constante, qui gouverne l’expansion de l’univers, est réglée avec une précision de 1 sur 10 puissance 120.
Une valeur légèrement différente empêcherait la formation des galaxies.
Le rapport matière/antimatière
Lors du Big Bang, matière et antimatière étaient presque égales, mais il y avait un excès de 1 particule de matière pour 1 milliard d’antimatière.
Cet infime déséquilibre a permis à l’univers d’exister au lieu de s’annihiler totalement.
La force de la gravité.
Si elle était un tout petit peu plus forte, les étoiles brûleraient trop vite.
Si elle était un tout petit peu plus faible, les galaxies ne se formeraient pas.
Elle est réglée avec une précision de. 1/1040, qui représente un nombre très proche de zéro, avec 40 zéros après la virgule avant le premier chiffre significatif.
Le ratio des forces fondamentales
La force nucléaire forte est 100 fois plus puissante que l’électromagnétisme.
Une légère variation aurait empêché la formation des atomes.
3. L’uniformité du rayonnement cosmique
Le fond diffus cosmologique, vestige du Big Bang, est remarquablement homogène avec des fluctuations de seulement 1 sur 100 000.
Ces petites variations ont permis la formation des galaxies.
Elles correspondent aux prédictions de la mécanique quantique appliquée à l’univers primordial.
4. L’inflation : un ajustement ultra-précis
Juste après le Big Bang, l’univers a connu une expansion exponentielle, appelée inflation cosmique.
Cette théorie explique pourquoi l’univers est presque parfaitement plat, avec une courbure réglée à 1 suivi de 60 zéros.
Sans cette phase d’inflation, l’univers aurait été trop courbé ou trop dispersé.
Conclusion : L’univers semble avoir émergé d’un équilibre extraordinairement précis. Chaque constante et chaque paramètre cosmologique ont des valeurs très spécifiques qui ont permis l’apparition des structures et de la vie.
Peut-on toujours parler de hasard ?
Comment le néant, qui est indéfinissable, sans origine, intemporel et infini aurait-il pu accoucher d’un univers fini et/ou finissable, temporel et ayant une origine nommée Big Bang ?
L’exacte opposition de sa nature propre.
Le principe de la thermodynamique nous explique qu’en gros l’univers s’use, que tout système fermé s’use.
Si l’on prend l’exemple d’un feu de cheminée vous êtes sûr que les bûches vont devenir de la cendre en quelques heures. Vous avez une deuxième conclusion importante, c’est que quelqu’un est venu mettre des bûches il n’y a pas très longtemps, car si jamais le feu était là depuis l’éternité, il y aurait de la cendre depuis l’éternité.
Ces deux vérités que l’on tire d’une cheminée, on peut les appliquer à l’univers car les savants Boltzmann et Kelvin vont arriver à dire que les étoiles ne brûlent pas des bûches mais de l’hydrogène. Au bout d’un moment, cet hydrogène sera consumé et les étoiles s’éteindront.
Il est d’ailleurs étonnant de ne pas être dans un monde dans lequel les étoiles ne sont pas déjà éteintes. Cela signifie qu’il y a eu un commencement car sans commencement, l’usure de l’hydrogène aurait abouti à un monde sans étoile.
Toujours pour les sceptiques affichés, il y a ce que j’appelle le pari de PASCAL qui se résume ainsi :
Il propose que les humains parient sur l’existence ou l’inexistence de Dieu. Il argumente que croire en Dieu est le choix le plus rationnel, car les conséquences potentielles sont infiniment plus positives que les conséquences de l’athéisme.
Voici les principales possibilités :
Si Dieu existe et vous croyez en lui : Vous gagnez une récompense infinie (le paradis).
Si Dieu existe et vous ne croyez pas en lui : Vous subissez une perte infinie (la damnation).
Si Dieu n’existe pas et que vous croyez en lui : Vous ne perdez rien d’important, voire vous gagnez une vie plus morale et apaisée.
Si Dieu n’existe pas et que vous ne croyez pas en lui : Vous ne gagnez ni ne perdez rien.
En résumé, selon Pascal, il est plus sûr de parier sur l’existence de Dieu, car les bénéfices potentiels l’emportent largement sur les pertes possibles.
Et c’est un argument imparable auquel s’ajoute celui de la moralité, de la notion du bien et du mal.
Si Dieu n’existe pas, pourquoi ne pas vivre sans contrainte, sans se soucier de ce qui est potentiellement bien ou mal puisque de toute façon, le seul jugement auquel nous devrons faire face est celui des hommes.
Prenez les grands criminels style Hitler, Staline, Mao, Pol Pot pour ne citer que ceux-là auxquels nous pourrions ajouter toutes les secondes mains, les exécutants de l’ombre tels les Mengele, Höss, les membres de Daech etc.
S’il n’y a rien après la mort, leur existence, dans des paradis dorés et/ou loin de la justice humaine, dans des pays accueillants – Argentine, Brésil etc. – aura été somme toute agréable ou du moins sans histoire pour eux.
Mais s’il y a quelque chose après la mort les règles du jeu changent !
Alors me diront les sceptiques « je n’ai pas tué, je n’ai pas volé, pourquoi Dieu ne m’accueillerait pas ? »
A priori la question parait fondée sauf que :
Imaginez que vous soyez dans un endroit sympa où il n’y a qu’une maison, un peu isolée, au sommet d’une montagne, qui est ouverte à toute personne qui fait la démarche de s’y approcher.
Les habitants ne désirent rien d’autre que de vous y accueillir pour si peu que vous vouliez faire connaissance, partager avec eux et, bien entendu, accepter leur hospitalité et désiriez la partager.
Mais pour cela il vous faut faire un détour, changer de direction, vouloir y aller.
Et pourtant, cette maison parait si accueillante, si paisible, si lumineuse aussi et les propriétaires si avenants, si prévenants !
Mais vous n’êtes pas pressé de changer de direction, après tout le soleil est encore haut, vous avez le temps de voir, il y a tant de choses à faire là où vous êtes : le travail, la famille, les amis, les loisirs et…les difficultés de la vie !.
Bien sur il y a cette chaumière mais vous irez « au moment convenable » comme on dit, quand tous vos problèmes seront résolus, que vous aurez fait le plein de tout ce que vous désiriez faire.
Et puis, insensiblement, le jour décline, la nuit s’avance, les amitiés se font plus rares, les forces diminuent, le froid et la pluie de l’hiver gagnent petit à petit la vallée et la pente, pour atteindre la chaumière, la haut au sommet de la montagne, se fait plus raide, plus caillouteuse, plus difficile à gravir.
Ce qui aurait été bien plus facile, bien plus agréable du temps où vous étiez jeunes devient plus pénible aujourd’hui.
Mais cette chaumière est toujours là, aussi accueillante, ces habitants toujours sur le seuil, semblant attendre ceux qui ont réservé leur séjour de longue date ou tout récemment.
Puis le froid, la pluie, l’obscurité toujours plus dense amènent les propriétaires, afin de garder la chaleur et la lumière ambiante, à fermer la porte.
A force de volonté, vous arrivez à la nuit et frappez pour être reçu, pensant que cela ne serait qu’une formalité.
« Qui est là ? » c’est moi, Michel, Jacques, Martine ! « Mais je ne vous connais pas, vous n’avez rien réservé, vous le saviez pourtant qu’il fallait se préparer, quand vous étiez dans la vallée. Ce n’est pas faute de vous avoir alerté qu’il fallait réserver pour avoir une place ! ».
« Mais qu’est-ce que je vais faire dehors, dans le froid de la nuit, sans savoir où dormir, où manger ? »
« Que voulez-vous que j’y fasse, vous n’avez pas votre place, et maintenant c’est trop tard »
La moralité de cette histoire, vous l’avez comprise : faute d’avoir « réservé » une place dans la chaumière et donc de s’être fait connaitre des occupants, à la nuit de votre vie, quand vous quitterez la vallée de votre confort pour rejoindre « la vie d’en haut » celle qui ne finira jamais et où la paix, la joie, la lumière, la vérité, le bonheur d’être arrivé à la maison et d’y être accueilli et reconnu comme en faisant partie intégrale, vous vous retrouverez dehors où il y aura des pleurs et des grincements de dents, où le maître de maison vous dira « je ne vous connais pas ».
En conclusion, suivre Dieu par raison, calcul ou par la Foi ?
A l’inverse, peut-on prendre le risque de l’ignorer, alors que les preuves de son existence sont scientifiquement de plus en plus prégnantes ?
Si la raison l’emporte, tôt où tard Dieu se fera connaître, n’a-t-il pas promis :
« voici je me tiens à ta porte et je frappe. Si tu entends ma voix, que tu ouvres ta porte, j’entrerai chez toi, je souperai avec toi et toi avec moi ! »
Dieu est un Dieu fidèle, plein d’amour pour ses enfants – il l’a promis par le sacrifice de la croix – lent à la colère, compatissant et toujours prêt à nous accueillir.
Saurons-nous répondre à son appel ?, saurons-nous faire le premier pas, le regard fixé sur la maison d’en haut où nous y sommes attendus ?
Quelqu’un a écrit qu’il fallait beaucoup de foi pour ne pas croire mais Dieu Lui nous parle et nous dit dans Romains 1 – 20 et 21 :
« En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres ».
Oui le rejeter devient inexcusable.
Pour conclure, je citerai la réponse d’Einstein à une jeune élève de Sixième du nom de Phyllis, qui lui posait la question suivante :
« Est-ce que les scientifiques prient, et si oui, pour obtenir quoi ? ».
Voici sa réponse :
« Tous ceux qui sont sérieusement impliqués dans la science finiront par comprendre qu’un Esprit se manifeste dans les lois de l’univers, un Esprit immensément supérieur a celui de l’homme et devant lequel, on doit se sentir fort humbles. »
Cette citation rejoint cette déclaration de Louis Pasteur:
“Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène.”
Alors oui, les athées sont souvent appelés les incroyants. C’est en fait très injuste, car pour rester athée il faut croire toute une série de choses qui sont très difficiles à croire aujourd’hui. Ce sont en fait de très grands croyants.
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