Qui sera sauvé ? Dimanche 26 mai 2019
Qui sera sauvé ? Dimanche 26 mai 2019
Matthieu 8 – 11 et 12
« Or, je vous déclare que plusieurs viendront de l’orient et de l’occident, et seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le royaume des cieux. Mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents ».
Matthieu 10 – 32
« C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux ».
Tite 2 – 11
« Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée .
Apocalypse 7 – 9
« Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains ».
Dimanche dernier une discussion s’est amorcée entre frères au sujet de ceux – et ils sont nombreux – qui n’ont pas connu Dieu ou, pour être plus précis, l’œuvre de Jésus-Christ à la croix.
Mettons nous d’accord sur le vocable « connaître » :
Ce verbe vient du latin cognoscere« fréquenter, apprendre à connaître »
Bien sur il se peut qu’un grand nombre aient entendu parler de Jésus comme nous avons entendu parler de Bouddha mais un peu moins de Lao Tseu ou de Ganesh – dans la mythologie hindoue : Ganesh ou Ganesha, le dieu à tête d’éléphant, est le fils de Shiva et de Parvati. C’est sans doute la divinité la plus populaire de l’Inde; c’est le dieu du Savoir et de la Vertu –
Mais quelle différence entre « entendre parler » et « fréquenter »
Nous savons que la vérité et la source de la vie éternelle sont en Jésus-Christ par son sang versé à la croix mais ces centaines de millions d’hindous, animistes, bouddhistes, islamistes etc. sont tout autant convaincus que leurs dieux détiennent la clé du paradis !.
Alors qu’arrive-t-il à ceux qui meurent sans avoir jamais entendu parler de Jésus ou, s’ils en ont entendu parler, c’est de manière si diffuse et si éloigné de leurs préoccupations métaphysiques que leur horizon spirituel en est comme bouché et imperméable.
Autre question tout aussi prégnante : qu’est-il advenu des personnes décédées avant la venue de Christ et qui, de ce fait, ne l’ont pas connu ?
Certains avancent l’idée que Jésus serait descendu aux enfers pour y prêcher l’évangile et donc amener les « résidents » à se convertir.
Dans ce contexte quelle est la personne qui, enchainée, n’accepterait pas le salut immédiat ? Il y a fort à parier que toutes et tous ont répondu « présent » vidant ainsi l’Hadès de tous ses pensionnaires.
Cependant la phrase « il est descendu aux enfers » n’apparaît nulle part dans la Bible.
Le passage qui a fait couler beaucoup d’encre se trouve dans 1 Pierre 4 – 6 où il est écrit :
« Car l’Évangile a été aussi annoncé aux morts, afin que, après avoir été jugés comme les hommes quant à la chair, ils vivent selon Dieu quant à l’Esprit. »
Ce verset signifie-t-il que Christ a prêché l’évangile à ceux qui sont morts ?
Si tel est le cas, ce serait le seul et unique passage de toute la Bible à enseigner une « deuxième chance » de salut après la mort et il contredirait donc des passages tels que Luc 16 – 19 à 31 et Hébreux 9 – 27 lesquels semblent clairement nier une telle possibilité.
Luc 16 – 19
C’est l’histoire de Lazare et de l’homme riche où il est écrit au verset 26
« D’ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire »
Hébreux 9 – 27
« Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement »
Ce passage ne dit pas explicitement que Christ ait prêché à ces personnes après leur mort, mais pourrait plus vraisemblablement vouloir dire que l’évangile en général a été prêché- ce verset ne dit d’ailleurs même pas qu’il aurait été prêché par Christ – à ceux qui sont à présent morts, pendant qu’ils étaient encore en vie sur cette terre.
Il s’agit là d’une explication très courante, qui semble éclairer ce verset de manière plus pertinente.
Elle s’appuie sur le premier terme « car » qui fait référence au jugement final mentionné à la fin du verset 5.
Pierre nous indique ici la raison pour laquelle l’évangile a été prêché aux morts.
Ainsi donc, « les morts » sont ceux qui sont morts depuis longtemps et ceux qui viennent de mourir, bien qu’ils aient été en vie sur terre au moment où l’évangile leur a été prêché.
Nous voyons bien qu’il n’existe pas, au regard de ce passage replacé dans son contexte, de base solide venant appuyer la doctrine de la descente de Christ aux enfers.
Outre le fait qu’il n’existe que peu — voire aucun — support biblique pour l’idée d’une descente de Christ aux enfers, il existe des textes du Nouveau Testament qui s’opposent à l’idée que Christ ait pu descendre aux enfers après sa mort.
Luc 23:43
Les mots de Jésus sur la croix adressés au brigand « aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis », suggèrent qu’après la mort de Jésus, son âme (ou son esprit) a directement rejoint la présence du Père au ciel, même si son corps demeurait sur terre enseveli.
Luc 23:46
Enfin, le cri « Père, je remets mon esprit entre tes mains » suggère lui aussi que Christ attendait la fin immédiate de ses souffrances et de sa séparation d’avec le Père, ainsi que l’accueil de son esprit au ciel par Dieu le Père.
Dès lors la question subsiste toujours : que sont devenus et que deviennent les défunts qui n’ont pas connus Christ ou qui, bien qu’en ayant entendu parler, l’on entendu de manière si imparfaite et si évasive, que la notion de salut par son sang versé et par la connaissance parfaite de son œuvre à la croix – au moyen de la foi – leur est totalement étrangère.
Le dilemme subsiste : quel est le sort de tous ceux qui n’ont pas rempli les conditions de base pour être sauvé?
Qu’advient-t-il de ceux qui ont vécu sans même avoir eu l’occasion d’entendre parler de Jésus-Christ ?
Que dire de ceux qui – bien qu’ayant entendu parler de Lui – ne l’ont jamais compris et n’ont pas compris Son message ? Et que dire de tous ces enfants morts en bas âge ?
Est-il trop tard, pour eux ? Ont-ils raté leur seule chance d’être sauvés ? Sont-ils condamnés à l’enfer ?
Et que dire des versets bibliques révélant l’amour, la miséricorde, la compassion divine et le désir qu’a Dieu de voir toute l’humanité sauvée ?
La Bible dit que Dieu « est amour » 1 Jean 4 – 8 et « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » 1 Timothée 2-4 et
2 Pierre 3 – 9.
Le verset le plus connu et le plus souvent cité dans la Bible est « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » Jean 3 -16.
Comment un Dieu d’amour pourrait-Il condamner les gens à des tourments éternels en enfer pour ne pas avoir entendu le nom de Jésus ?
Pensez aux millions d’individus qui ont vécu dans l’histoire, et sont morts, dans les régions les plus reculées de notre globe, comme les aborigènes d’Australie, les tribus isolées dans des coins perdus d’Afrique, et les Indiens d’Amérique.
Tous ces gens-là sont-ils en enfer pour ne pas être nés au bon endroit, au bon moment ?
Et que dire de ceux qui vécurent avant que Jésus ne vienne sur terre, et qui n’ont jamais eu le moindre contact avec le Dieu de la Bible ?
Cette question nous interpelle : comment la justice de Dieu peut-elle condamner un homme pour n’avoir pas su ce qu’il ne pouvait pas savoir ?
Il s’agit de découvrir si Dieu va être Dieu selon notre définition ou selon la sienne.
Nous savons tous que certains n’entendront jamais l’Évangile. Est-il juste de la part de Dieu de juger et de condamner ces personnes ?
Qui sera sauvé ? Tous ceux qui confessent que Jésus est Seigneur et qui croient dans leur cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts. Romains 10 – 9 à 11.
Mais qui le fera ? Cela ne peut concerner que ceux qui auront entendu l’Évangile et reçu le don de la foi.
Même la foi de croire en l’Évangile est un don de la grâce de Dieu.
C’est justement l’amour de Dieu qui pose la question du salut pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de Jésus – comment peuvent-ils croire en quelqu’un qu’ils ne connaissent pas ? – ou ceux qui n’ont pas reçu un enseignement correct et fidèle – sont-ils responsables de leur croyance faussée par l’enseignement qui leur a été donné ? –
Ceux dont la croyance a grandi dans une autre religion, sans rien connaître de la Bible, seront-ils perdus pour l’éternité ?
Tout d’abord la Bible affirme que personne ne pourra invoquer d’excuses :
« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître.
En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables » Romains 1-18 à 20.
Tout homme peut reconnaître en observant la nature qu’un Créateur existe. Mais il continue souvent intentionnellement à ignorer ce qui concerne Dieu parce que son cœur est mauvais – Romains 1 – 18.
L’Écriture dit que l’homme ne cherche pas Dieu mais qu’il fuit loin de Lui.
« Nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu ; tous sont égarés, tous sont pervertis » Romains 3 – 11.
Alors, sur quels critères Dieu jugera les êtres humains ?
En fait, ce sont les œuvres qui seront le révélateur de la vérité pour chaque être humain.
« Ce jour-là – lors du jugement – il donnera à chacun ce que lui auront valu ses actes » et « La souffrance et l’angoisse attendent tout homme qui pratique le mal, mais l’approbation de Dieu, l’honneur et la paix seront accordés à celui qui pratique le bien » nous dit la Parole.
Ces différents points permettent à Paul dans Romains 2 au verset 12 de tirer une conclusion par rapport à ceux qui ne connaissent pas la Parole de Dieu – la Loi
Dieu jugera différemment : « Ceux qui ont péché sans avoir eu connaissance de la Loi de Moïse périront sans qu’elle intervienne dans leur jugement. Mais ceux qui ont péché en connaissant cette Loi seront jugés conformément à cette Loi »
Le jugement de Dieu tiendra donc compte de la connaissance que chacun aura reçue et Paul d’affirmer qu’il y a en chaque être humain une sensibilité à connaître ce qui est selon Dieu :
« En effet, lorsque les païens qui n’ont pas la Loi de Moïse accomplissent naturellement ce que demande cette Loi, ils se tiennent lieu de loi à eux-mêmes. Ils démontrent par leur comportement que les œuvres demandées par la Loi sont inscrites dans leur cœur. Leur conscience en témoigne également » Romains 2 – 14 et 15.
Dieu ne jugera pas selon notre appartenance à telle famille, à tel peuple ou à telle Eglise, là ne sera pas le critère de Dieu : notre comportement, nos œuvres révèleront notre foi.
Mais ces œuvres ne peuvent jamais être un moyen de pression devant Dieu, comme si on pouvait mériter le salut par nos œuvres ; elles sont toujours des œuvres de la grâce et non des œuvres du mérite.
Saint Augustin disait : « Dieu récompense en nous ses grâces » : c’est grâce à son action en nous que nous sommes rendus capables d’agir selon lui.
C’est parce qu’il nous a pardonnés que nous sommes rendus capables de pardonner.
« C’est Dieu lui-même qui agit en vous, pour produire à la fois le vouloir et le faire, conformément à son projet plein d’amour » Philippiens 2 – 13.
Dieu est et sera un juste juge ; heureusement que ce n’est pas nous qui jugerons – alors, ne le faisons pas maintenant-
Parce qu’il juge au plus profond des motivations, nous pouvons avoir confiance dans son jugement. Ce jour-là, nous aurons des surprises ! Pourvu qu’elles ne soient pas mauvaises pour nous.
En ce qui nous concerne, nous devons proclamer le message de l’évangile et de l’amour divin en Jésus-Christ mais c’est Dieu au final qui dispose du salut comme il le souhaite car n’est-il pas écrit :
« Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées »
Esaïe 55 – 8 et 9.
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