Qui est Jésus ?
Qui est Jésus ?
En réfléchissant au message à porter, et sans inspiration, j’ai, dans l’attente d’un theme inspiré, fais du ménage dans mes notes et suis tombé sur une série d’études sur Jésus-Christ.
Devant la diversité des thèmes abordés, j’ai eu la conviction que c’était de cela que je devais parler, que c’était un enseignement qui ne pouvait que nous édifier – moi compris –
Cette etude, vu sa densité et sa richesse, sera abordé sous dix angles différents :
- Le Jésus historique : A-t-il réellement existé, quelles preuves en avons-nous.
- Le nouveau testament est-il véridique et plausible
- Le Jésus vu au travers des scientifiques, leurs analyses et leurs conclusions.
- Jésus a-t-il vaincu la mort
- Le Jésus fils de l’homme et / ou Fils de Dieu.
- Jésus a-t-il pu être lui-même dans l’erreur
- Jésus est-il pertinent de nos jours
- Que peut faire Jésus pour nous aujourd’hui
- Jésus va-t-il réellement revenir sur terre
- Le “Da Vinci Code” et les évangiles gnostiques
Nous terminerons en nous penchant sur tout ce qui a été véhiculé par le best-seller mondialement connu « Da Vinci Code » et, au travers de certaines vérités révélées, comment l’auteur – Dan BROWN – en a altéré le sens et, par ses assertions et suppositions toutes personnelles, a pollué un très grand nombre de personnes et dénaturé le sens profond des écritures.
Cette étude se fera sur plusieurs dimanches à suivre, vous obligeant donc à venir me supporter ou m’écouter ou m’encourager, ou peut-être les trois à la fois.
Nous allons donc découvrir ce dimanche le Jésus historique.
Qui est le vrai Jésus ?
« Indépendamment de ce que quiconque peut penser ou croire personnellement à son sujet, Jésus de Nazareth est le personnage dominant de l’histoire de la culture occidentale depuis près de vingt siècles. » ~ Jaroslav Pelikan, historien.
Si un tribunal devait juger la preuve en faveur de Jésus Christ, que serait son verdict ?
Beaucoup d’intellectuels et de sceptiques sont étonnés par les faits historiques sur la personne la plus influente ayant jamais vécu. Qu’ont-ils découvert ?
Nous allons examiner les faits tels que les écrits, les témoignages oraux et archéologiques nous les ont relatés et en tirer nos propres conclusions sur qui est réellement Jésus christ.
Jésus a-t-il réellement existé?
Jésus a-t-il réellement existé ou est-ce que la religion chrétienne est un mythe inspiré par un personnage de fiction comme Harry Potter ?
Pendant près de deux mille ans, la plupart du monde a considéré Jésus comme un homme réel doté d’une intégrité exceptionnelle, possédant les attributs d’un leader et un pouvoir sur les forces de la nature. Mais aujourd’hui, certains déclarent qu’il n’a jamais existé.
L’argument s’opposant à l’existence de Jésus, intitulé théorie du mythe de Christ, a commencé dix-sept siècles après que Jésus a parcouru les collines rocheuses de la Judée.
Ellen Johnson, la présidente d’American Atheists (athées américains), résume ainsi la perspective du mythe de Christ, lors d’une interview dans le contexte de l’émission Larry King Live sur la chaîne CNN:
« Il n’y a pas un brin de preuve laïque qu’un certain Jésus Christ ait jamais existé … Jésus est une combinaison d’autres dieux… qui avaient les mêmes origines, la même mort que le Jésus Christ mythologique ».
L’animateur interloqué lui répondit : “Vous ne croyez donc pas qu’il ait existé un Jésus Christ ?”
Ellen Johnson lui rétorqua : « Il n’y avait pas…Il n’y a aucune preuve laïque que Jésus Christ ait jamais existé ».
Durant ses premières années en tant que professeur littéraire athée à Oxford, C.S. LEWIS considérait aussi Jésus comme un mythe, croyant que toutes les religions étaient de pures inventions.
Des années plus tard, le même LEWIS était assis au coin de la cheminée d’une chambre de dortoir à Oxford, en compagnie d’un ami qu’il décrivait comme l’athée le plus endurci de tous les athées que j’aie jamais rencontrés.
Soudain, son ami lui déclara : “Les preuves de la vérité historique des évangiles sont vraiment étonnamment bonnes…On pourrait presque penser que cela s’est vraiment passé.”
LEWIS en est resté interloqué. La remarque de son ami, qu’il existait vraiment des preuves en faveur de Jésus, l’incita à se lancer dans sa propre quête de la vérité. Il consigna cette quête de la vérité sur Jésus dans son ouvrage classique Les fondements du christianisme ou Voilà pourquoi je suis chrétien.
Alors, quelles preuves est-ce que l’ami de LEWIS avait découvertes concernant Jésus Christ ? Et comment le résultat de ses recherches l’ont amené à se convertir ?
L’histoire de l’antiquité en témoigne.
Commençons par une question plus fondamentale : comment peut-on distinguer un personnage mythique d’une personne réelle ? Par exemple, quelles preuves convainquent les historiens qu’Alexandre le Grand a vraiment existé ? Et y a-t-il de telles preuves en faveur de Jésus ?
Alexandre et Jésus sont tous les deux représentés comme des leaders charismatiques. Tous les deux ont supposément eu de brèves carrières, chacun mourant au début de sa trentaine. Jésus est connu comme un homme de paix qui conquérait par l’amour ; Alexandre, comme un homme de guerre qui s’imposait par l’épée.
En 336, Alexandre le Grand est devenu roi de Macédoine. Ce leader bel homme et arrogant était un génie militaire et il balaya les villages, les villes et les royaumes gréco-perses jusqu’à ce qu’il les ait tous conquis. Il est dit qu’il versa des larmes en réalisant qu’il ne lui restait plus de peuples à conquérir.
L’histoire d’Alexandre provient de cinq sources antiques, écrites 300 ans ou plus après sa mort. Il n’existe pas un seul témoignage direct de l’existence d’Alexandre.
Cependant, les historiens sont convaincus qu’Alexandre a réellement existé, essentiellement parce que les récits sur sa vie sont confirmés par l’archéologie et son impact sur l’histoire.
De la même manière, pour déterminer si Jésus a réellement existé, nous devons chercher des preuves de son existence dans les domaines suivants :
- L’archéologie
- Les anciens récits de source non chrétienne
- Les anciens récits de source chrétienne
- Les anciens manuscrits du Nouveau Testament
- L’impact historique
L’archéologie.
Les sables du temps ont enseveli bien des mystères sur Jésus, qui n’ont été que récemment mis à jour.
Les découvertes les plus remarquables sont celles de plusieurs anciens manuscrits, situés dans le temps entre le 18ème et le 20ème siècle. Nous en reparlerons.
Les archéologues ont aussi découvert de nombreux emplacements et reliques concordant avec les récits du Nouveau Testament sur Jésus.
Toutefois, avant le 20ème siècle, aucune preuve concrète n’existait sur le compte du gouverneur romain Ponce Pilate et du grand prêtre juif Joseph Caïphe. Ces deux hommes avaient joué des rôles de première importance dans le procès qui aboutit à la crucifixion de Christ. Cet apparent manque de preuve apportait de l’eau au moulin des sceptiques pour défendre leur théorie du mythe de Christ.
Cependant, en 1961, les archéologues firent la découverte d’un bloc de calcaire dans lequel était inscrit le nom de Ponce Pilate, préfet de Judée .
Et en 1990, des archéologues découvrirent un ossuaire (une boîte contenant des ossements) portant l’inscription de Caïphe. Celle-ci fut vérifiée et reconnue authentique au-delà de tout doute raisonnable .
Par ailleurs, jusqu’à 2009, il n’existait pas de preuve tangible de l’existence de la ville de Nazareth du vivant de Jésus. Les sceptiques tels que René SALM considéraient que l’absence de preuve concernant la Nazareth du premier siècle portait un coup fatal au christianisme. Dans Le mythe de Nazareth, SALM écrit en 2006 : « Réjouissez-vous, libres penseurs… Le christianisme tel que nous le connaissons pourrait bien être fini! »
Mais le 21 décembre 2009, des archéologues annoncèrent la découverte de morceaux d’argile à Nazareth, datant du premier siècle et confirmant ainsi que ce petit village existait bel et bien du temps du Christ .
Bien que ces découvertes archéologiques ne prouvent pas que Jésus y ait vécu, elles contribuent aux témoignages des évangiles concernant sa vie. Les historiens remarquent que l’accumulation progressive des preuves provenant de l’archéologie a tendance à confirmer plutôt que contredire les récits sur Jésus.
Rappelez-vous un certain John LENNON déclarant le 04 mars 1966 « Aujourd’hui, nous sommes plus populaires que Jésus».
LENNON y évoquait ses positions sur l’évolution du christianisme, expliquant que la religion dans les années 1960, et plus particulièrement au Royaume-Uni, n’avait plus la même importance dans la vie des gens qu’auparavant
Jésus n’a-t-il pas prophétisé dans Luc 19 – 40 « Et il répondit: Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront! ».
Les premiers récits non-chrétiens.
Les sceptiques comme Ellen Johnson – déjà citée – invoquent l’absence d’histoire laïque de Jésus comme preuve qu’il n’a pas existé.
Cependant, la documentation est très rare concernant quiconque a vécu au temps de Christ. La majorité des documents historiques anciens ont été détruits au fil des siècles, par les guerres, les incendies et le pillage, ou simplement par l’usure et la détérioration.
Selon E. M. BLAIKLOCK, qui a consigné sur catalogue la plupart des écrits non-chrétiens de l’empire romain : « il n’existe pratiquement rien du temps de Christ , même pour les grands leaders profanes tels que Jules César.Pourtant, aucun historien ne met en question l’existence de César. »
Et Darrell BOCK fait remarquer que, puisqu’il n’était ni un grand chef militaire, ni une figure politique importante : « Il serait surprenant et remarquable que Jésus apparaisse en tout dans les sources dont nous disposons. »
Alors quelles sont ces sources mentionnées par BOCK ? Lesquels, parmi les anciens historiens qui ont écrit sur le compte de Jésus, n’avaient pas une perspective chrétienne ? En premier lieu, considérons les ennemis de Jésus.
Les historiens juifs.
Les Juifs avaient le plus grand avantage à nier l’existence possible de Jésus. Cependant, ils l’ont toujours considéré comme réel. « Plusieurs écrits juifs font référence à Jésus comme une personne réelle à laquelle ils s’opposaient.»
Le célèbre historien juif, Flavius JOSEPHE, écrit au sujet de Jacques : « Le frère de Jésus, surnommé le Christ. »
Si Jésus n’était pas une personne réelle, alors pourquoi JOSEPHE ne l’aurait-il pas dit ?
Dans un autre passage faisant l’objet de quelque polémique, JOSEPHE mentionne Jésus plus amplement :
« À cette époque-là, il y eu un homme sage nommé Jésus dont la conduite était bonne ; ses vertus furent reconnues. Et beaucoup de juifs et des autres nations se firent ses disciples. Et Pilate le condamna à être crucifié et à mourir. Mais ceux qui s’étaient faits ses disciples prêchèrent sa doctrine. Ils racontèrent qu’il leur apparut trois jours après sa crucifixion et qu’il était vivant. Il était considéré comme le messie au sujet duquel les prophètes avaient dit des merveilles. »
Bien que certains de ses écrits soient contestés, cette confirmation de l’existence de Jésus par JOSEPHE est généralement acceptée par les autorités dans ce domaine.
L’intellectuel israélien, Shlomo PINES, écrit : « Les opposants les plus mordants du christianisme n’ont pourtant jamais exprimé le moindre doute quant au fait que Jésus avait réellement existé. »
Will DURANT, un historien de l’histoire mondiale, fait remarquer qu’aucun Juif ni gentil du premier siècle n’a jamais nié l’existence de Jésus.
Les historiens romains.
Les premiers historiens romains écrivirent essentiellement sur les événements et personnages importants de leur empire. Puisque Jésus n’était pas d’une importance immédiate aux affaires politiques ou militaires de Rome, l’histoire romaine se réfère peu à lui. Toutefois, deux grands historiens romains, Tacite et Suétone, reconnaissent Jésus comme une personne réelle.
Tacite – 55 à 120 après Jésus Christ – le plus renommé des premiers historiens romains, a écrit que Christ avait vécu sous le règne de Tibère et fut livré au supplice par le procurateur Ponce Pilate, que l’enseignement de Jésus s’était déjà répandu jusqu’à Rome ; et que les Chrétiens étaient traités comme des criminels et torturés de mille façons, jusqu’à la crucifixion.
Suétone – 69 à 130 après Jésus Christ- a écrit de “Chrestus” qu’il était un agitateur. La plupart des spécialistes pensent qu’il s’agit là d’une référence au Christ. Suétone a également relaté que les Chrétiens étaient persécutés par Néron à partir de l’an 64.
Les fonctionnaires romains.
les Chrétiens étaient vus comme des ennemis de Rome en raison du culte qu’ils rendaient à Jésus plutôt qu’à César. Les membres suivants du gouvernement romain, dont deux Césars – empereurs – ont écrit des lettres illustrant ce point de vue et mentionnant Jésus et les origines chrétiennes.
Pline le Jeune était un magistrat impérial sous l’Empereur Trajan. En 112 de notre ère, Pline écrivit à Trajan sur ses tentatives de forcer les Chrétiens à renier Christ qu’ils « adoraient comme un dieu.”
L’Empereur Trajan – 56 à 117de notre ère – écrivit des lettres mentionnant Jésus et l’origine des premiers Chrétiens.
L’Empereur Hadrien – 76 à 136 de notre ère – écrivit au sujet des Chrétiens, disciples de Jésus.
Les sources païennes.
Plusieurs écrivains païens de l’antiquité mentionnent brièvement Jésus ou les Chrétiens avant la fin du second siècle. Parmi eux, figurent Thalès, Phlégon, Mara Bar-Sérapion et Lucien de Samosate.Thalès écrit ses remarques sur Jésus en 52 soit environ vingt ans après Christ.
Au total, neuf écrivains de l’antiquité, profanes et non chrétiens, mentionnent Jésus comme une personne réelle au cours d’une période de 150 ans suivant sa mort.
Il est intéressant de remarquer que le même nombre d’écrivains profanes mentionnent Tibère César, l’empereur romain du temps de Jésus. Compte tenu des sources chrétiennes et non chrétiennes, quarante-deux d’entre elles mentionnent Jésus, en comparaison de seulement dix mentionnant Tibère.
Ces sources antiques et non chrétiennes fournissent les faits suivants sur Jésus Christ :
- Jésus était de Nazareth.
- Jésus a vécu une vie sage et vertueuse.
- Jésus fut crucifié en Judée sous Ponce Pilate pendant le règne de César Tibère, au moment de la Pâque et étant considéré comme le roi juif.
- Les disciples de Jésus ont cru qu’il était mort et ressuscité des morts trois jours plus tard.
- Les ennemis de Jésus reconnaissaient qu’il avait accompli des actes extraordinaires.
- Les disciples de Jésus se multiplièrent rapidement, se répandant jusqu’à Rome.
- Les disciples de Jésus vivaient des vies morales et adoraient Christ comme Dieu.
Cet aperçu général de la vie de Jésus concorde parfaitement avec le Nouveau Testament.
Gary HABARMAS indique : “ Au total, environ un tiers de ces sources non-chrétiennes datent du premier siècle ; les origines de la majorité ne sont pas plus anciennes que la moitié du second siècle.”
Selon Encyclopædia Britannica : “ Ces témoignages indépendants prouvent que, dans les temps anciens, mêmes ceux qui s’opposaient au christianisme n’ont jamais douté de la réalité historique de Jésus.”
Les premiers témoignages chrétiens.
Les premiers chrétiens ont écrit des milliers de lettres, sermons et commentaires sur Jésus. Par ailleurs, des crédos qui parlent de Jésus apparaissent seulement cinq ans après sa crucifixion.
Ces écrits non-bibliques confirment la plupart des détails du Nouveau Testament concernant Jésus, y compris sa crucifixion et sa résurrection.
Incroyablement, plus de 36.000 écrits, complets ou partiaux, ont été découverts, certains datant du premier siècle. Ces écrits non-bibliques pourraient reconstituer le Nouveau Testament dans sa totalité, à l’exception de quelques versets.
Chacun de ces auteurs écrit au sujet de Jésus comme étant un personnage réel.
Les protagonistes d’un mythe de Christ ignorent ces récits ou prétendent qu’ils ne sont pas objectifs.
Mais ils doivent répondre à la question : Comment est-ce qu’un Jésus mythique pourrait inspirer tant d’écrits à son sujet en l’espace de quelques décennies après sa mort ?
Le Nouveau Testament
Les sceptiques comme Ellen JOHNSON refusent aussi de considérer le Nouveau Testament comme une preuve en faveur de Jésus. Ils prétendent que celui-là est partial. Toutefois, même la plupart des historiens non-chrétiens considèrent les manuscrits du Nouveau Testament comme une preuve fiable de
l’existence de Jésus. Michael GRANT, un historien athée de Cambridge, défend le fait que le Nouveau Testament devrait être considéré comme preuve, au même titre que le reste de l’histoire antique :
“Si nous employons à l’égard du Nouveau Testament le même genre de critères que nous devrions employer à l’égard d’autres récits anciens contenant de la matière historique, nous ne pouvons pas plus rejeter l’existence de Jésus que nous ne pouvons rejeter l’existence d’une foule de personnages païens dont la réalité historique n’a jamais été remise en question.”
Les évangiles (Matthieu, Marc, Luc et Jean) sont les récits fondamentaux de la vie et des paroles de Jésus.
Luc commence son évangile par ces paroles adressées à Théophile : “Il m’a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d’une manière suivie, excellent Théophile.”
Le fameux archéologue, Sir William RAMSEY, a d’abord rejeté le récit historique de Luc concernant Jésus. Toutefois, il a plus tard reconnu : “Luc est un historien de première classe … Cet auteur devrait figurer parmi les plus grands historiens.… L’histoire de Luc est sans pareille pour ce qui est de sa fiabilité.”
Les récits les plus anciens sur Alexandre furent écrits 300 ans après sa mort. Mais à quelle proximité dans le temps les évangiles ont-ils été écrits par rapport à la vie de Jésus ? Est-ce que des témoins de Jésus étaient toujours vivants, ou est-ce qu’il s’était écoulé assez de temps pour donner lieu à la naissance d’un mythe ?
Dans les années 1830, des intellectuels allemands ont disputé le fait que le Nouveau Testament aurait été rédigé au 3ème siècle, bien trop tard pour avoir été écrit par les apôtres de Jésus.
Cependant, les manuscrits découverts aux 19ème et 20ème siècles par des archéologues ont prouvé que ces récits sur Jésus avaient été écrits bien plus tôt.
William ALBRIGHT a situé les dates des livres du Nouveau Testament environ 50 et 75 après JC.
John A. T. ROBINSON de Cambridge estime les dates de tous les livres du Nouveau Testament antérieures à la période de 40 à 65 après la mort de Jésus.
Des dates aussi précoces signifient que les textes auraient été écrits alors que des témoins étaient toujours en vie, bien trop tôt pour qu’un mythe ou une légende puisse se former.
Après sa lecture des évangiles, C. S. LEWIS – le professeur de littérature athée d’Oxford – écrivait : “Maintenant, en tant qu’historien littéraire, je suis totalement convaincu que… les évangiles ne sont… pas des légendes. J’ai lu bon nombre de légendes et je peux établir avec clarté qu’il ne s’agit pas de ce genre de chose.”
La quantité des manuscrits du Nouveau Testament est énorme. Il existe plus de 24.000 manuscrits complets ou partiels des livres qui le constituent, les situant bien au-dessus de tous les autres documents anciens.
Aucune autre personne de l’histoire ancienne, que ce soit religieuse ou profane, n’est autant documentée que Jésus Christ. L’historien Paul JOHNSON remarque : “Si nous considérons, par exemple, que Tacite ne survit que grâce à un seul manuscrit médiéval, la quantité des manuscrits anciens du Nouveau Testament est remarquable.”
L’impact historique.
Les mythes ont peu ou pas d’impact sur l’histoire.
Il n’existe aucune nation, ni aucun régime qui doive sa fondation ou son héritage à une personne ou un dieu mythologique.
Mais quel a été l’impact de Jésus Christ ?
Le citoyen romain moyen n’a pas ressenti cet impact pendant de nombreuses années après sa mort. Jésus n’a mobilisé aucune armée. Il n’a écrit aucun livre et n’a changé aucune loi. Les chefs juifs et les Césars romains avaient espéré effacer sa mémoire, et il semblait qu’ils étaient près de réussir.
Aujourd’hui, tout ce que nous pouvons voir de la Rome antique, ce sont des ruines. Les puissantes légions de César et la splendeur de l’empire romain sont tombées dans l’oubli.
Cependant, à quel point se souvient-on de Jésus aujourd’hui ? Quelle est l’ampleur de son influence ?
- Davantage de livres ont été écrits sur Jésus que sur toute autre personne dans l’histoire.
- Les nations ont utilisé ses paroles pour établir les principes de leurs gouvernements. Selon DURANT : “Le triomphe de Christ a été le début de la démocratie.”
- Son sermon sur la montagne a établi un nouveau point de référence en éthique et en moralité.
- Des écoles, des hôpitaux et des œuvres humanitaires ont été fondés en son nom. Plus de 100 grandes universités – y compris Harvard, Yale, Princeton, Dartmouth, Columbia, et Oxford – ont été commencées par ses fidèles.
- Le rôle élevé de la femme au sein de la culture occidentale retrace ses sources à Jésus. (Au temps de Jésus, les femmes étaient considérées comme des personnes inférieures et virtuellement inexistantes jusqu’à ce que son enseignement soit suivi.)
- L’esclavage fut aboli en Grande-Bretagne et en Amérique à cause de l’enseignement de Jésus selon lequel chaque vie humaine possède une valeur intrinsèque.
Remarquablement, Jésus a produit cet impact étonnant à la suite d’un ministère public de seulement trois ans.
L’ auteur et historien du monde, H. G. WELLS auteur des romans “La guerre des mondes” et “La machine à explorer le temps”, questionné sur qui avait eu le plus fort impact sur l’histoire, répondit : “Jésus est irrésistiblement le centre de l’histoire.”
Jaroslav PELIKAN, historien à Yales dont on a déjà parlé, écrit à son sujet :
“Jésus de Nazareth a été pendant près de vingt siècles la figure dominante de l’histoire de la culture occidentale, indépendamment de ce que chacun peut penser ou croire à son sujet … Sa naissance marque le début du calendrier de la plus grande partie de l’humanité, c’est par et sur son nom que jurent et prient des millions d’hommes.”
Si Jésus n’a pas existé, on se demande comment un mythe peut autant changer l’histoire.
Mythe ou réalité.
Tandis que les dieux mythologiques sont représentés comme des êtres surnaturels et héroïques vivant selon leurs fantaisies et leurs appétits charnels, les évangiles montrent Jésus comme un homme humble, rempli de pitié et d’une moralité sans reproche. Ses fidèles le présentent comme une personne réelle pour qui ils sont prêts à sacrifier leurs vies.
Le savant non chrétien, Albert EINSTEIN, a déclaré : “Personne ne peut lire les évangiles sans éprouver la présence réelle de Jésus. Sa personnalité ressort de chaque mot. Aucun mythe ne rayonne d’une telle vie… Nul ne peut nier le fait que Jésus a existé et que ses paroles sont belles.”
Serait-il possible que la mort et la résurrection de Jésus aient été tirées de ces mythes ?
Quand on compare le Jésus des évangiles aux dieux de la mythologie, la différence est évidente. Les récits sur les dieux mythologiques, par contraste avec la réalité de Jésus révélée dans les évangiles, présentent des dieux avec des caractéristiques qui relèvent de la fantaisie :
- Mithra est supposément né d’une pierre.
- Horus a la tête d’un faucon.
- Bacchus, Hercules, et d’autres s’envolent au ciel sur Pégase, le cheval volant.
- Osiris est tué, découpé en 14 morceaux, et reconstitué par sa femme, Isis, puis ramené à la vie.
Mais serait-il possible que le christianisme ait tiré de ces mythes l’histoire de la mort et de la résurrection de Jésus ?
Ses fidèles ne le pensaient certainement pas ; ils sacrifièrent leurs vies pour proclamer que l’histoire de la résurrection de Jésus était vraie.
D’autre part, les récits d’un dieu mort et ressuscité, plus ou moins comparables à l’histoire de la résurrection de Jésus, ne sont apparus qu’au moins 100 ans après les témoignages de la résurrection de Jésus.
En d’autres mots, les récits d’Horus, Osiris et Mithra mourant et se relevant d’entre les morts, n’étaient pas des mythologies originales, mais furent greffés à leurs mythes après que les récits de l’évangile de Jésus furent écrits.
METTINGER, professeur à l’université de Lund, a écrit : “L’opinion majoritaire –pratiquement universelle- chez les intellectuels modernes est qu’aucun récit de dieux mourant et se relevant d’entre les morts n’a précédé le christianisme. Ils sont tous postérieurs au premier siècle.”
D’après la plupart des historiens, il n’existe véritablement aucun parallèle entre ces dieux mythologiques et Jésus Christ.
Toutefois ils ont en commun des thèmes parlant du désir d’immortalité de l’homme.
LEWIS fait allusion à une conversation qu’il a eue avec J.R.R. TOLKIEN, l’auteur de la trilogie du Seigneur des anneaux. “L’histoire de Christ , déclare Tolkien, est simplement un mythe vrai : un mythe… avec cette différence phénoménale qu’il s’est réellement produit.” F. BRUCE, un étudiant du Nouveau Testament, conclut : “Si certains
se plaisent à élaborer des théories sur un ‘Christ mythique’, ils ne peuvent en tout cas pas le faire sur la base des preuves historiques. L’historicité du Christ est aussi évidente pour l’historien impartial que celle de Jules César. Ce ne sont certes pas des historiens qui propagent les théories du ‘Christ-mythe’.
Les évangiles sont-ils véridiques ?
Les évangiles du Nouveau Testament sont-ils la vraie histoire du témoignage oculaire de Jésus Christ, ou se pourrait-il que l’histoire ait été modifiée au fil des années ?
Doit-on simplement accepter les récits du Nouveau Testament sur Jésus par la foi, ou existe-t-il des preuves de leur fiabilité ?
la véritable histoire biblique fait toujours les grands titres, ce qui explique pourquoi, chaque année, de nombreuses revues présentent, en couverture de leurs magazines, un reportage concernant la vérité sur Marie, Jésus, Moïse ou Abraham.
On convoque des personnalités d’opinions radicalement opposées qui sont jetées dans l’arène d’un débat où chacune tourne désespérément la question dans tous les sens au lieu d’y apporter de la clarté.
Des commentateurs n’hésitent pas à affirmer que les récits originaux de Jésus avaient été embellis par la tradition orale et n’avaient été écrits qu’à une date postérieure au décès des apôtres.
Au résultat donc, ils seraient essentiellement non fiables et n’offriraient pas une description exacte du véritable Jésus.
Comment peut-on savoir si c’est réellement vrai ? Perdu dans la traduction ?
Alors, de quelles preuves disposons-nous ?
Deux simples questions : quand les documents originaux du Nouveau Testament ont-ils été écrits ? Et qui les a écrits ?
L’importance de ces questions devrait sembler évidente. Si les récits sur Jésus ont été écrits après la mort des témoins oculaires, personne ne pourrait en vérifier l’exactitude.
Mais si les récits du Nouveau Testament ont été écrits tandis que les apôtres d’origine étaient toujours en vie, alors leur authenticité pourrait être établie.
Les rédacteurs du Nouveau Testament ont prétendu fournir des témoignages oculaires sur Jésus.
L’apôtre Pierre le déclare ainsi, dans l’une de ses lettres :
“Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ, mais c’est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux.”
(2 Pierre 1-16).
Les 13 lettres de l’apôtre Paul adressées aux jeunes églises et à certains particuliers constituent la majeure partie du Nouveau Testament.
Les lettres de Paul sont datées entre les années 45 et 65 (12 à 33 ans après Christ) et elles représentent les témoignages les plus anciens sur la vie et l’enseignement de Jésus.
La preuve chrétienne de Christ commence par les lettres attribuées à Paul.
Personne n’a remis en question l’existence de Paul, ou de ses multiples rencontres avec Pierre, Jacques et Jean; et Paul admet avec envie que ces hommes ont connu Christ dans la chair.
Mais est-ce vrai ?
Certains suggèrent que les évangiles ont été écrits entre 130 et 150 ans après J.C. par des auteurs inconnus.
Si ces dates tardives sont correctes, il existerait un fossé d’environ 100 ans depuis la mort de Christ (les experts situent la mort de Jésus entre 30 et 33 après J.C.
Et puisque tous les témoins oculaires seraient déjà morts, les évangiles pourraient seulement avoir été rédigés par des auteurs inconnus et faux.
Donc, quelle preuve avons-nous concernant la date à laquelle les récits de l’évangile ont véritablement été écrits ?
Le consensus de la plupart des érudits indique que les évangiles furent rédigés par les apôtres au cours du premier siècle.
Ils invoquent plusieurs raisons que nous analyserons plus loin.
Pour l’instant, toutefois, il est à remarquer que trois types essentiels de preuves semblent établir une base solide pour leurs conclusions :
- les premiers documents émanant d’hérétiques tels que Marcion et l’école de Valentin, citant des livres, thèmes et passages du Nouveau Testament
- de nombreux écrits provenant de sources chrétiennes anciennes, telles que Clément de Rome, Ignace et Polycarpe
- des copies découvertes de fragments de l’évangile datés au carbone aussi tôt que 117 après J.C.
L’archéologue biblique, William Albright, a conclu, d’après ses recherches, que tous les livres du Nouveau Testament avaient été écrits du vivant de la plupart des apôtres.
Il situe la rédaction de la totalité du Nouveau Testament très probablement entre 50 et 75 après J.C.
Si cela est vrai, toute erreur historique aurait été immédiatement exposée, tant par les témoins oculaires que par les ennemis du Christianisme.
Alors, considérons la chaîne d’indices qui nous guide des documents d’origine à nos copies contemporaines du Nouveau Testament.
Les écrits d’origine des apôtres étaient extrêmement respectés. Les églises les étudiaient, les partageaient, les préservaient soigneusement et les conservaient à l’abri, comme des trésors cachés.
Mais, malheureusement, les confiscations romaines, le passage de 2000 ans, et la seconde loi thermodynamique ont fait des dégâts.
Donc, à l’heure actuelle, que reste-t-il de ces écrits d’origine ? Rien.
Les manuscrits originaux sont tous partis.
Néanmoins, le Nouveau Testament n’est pas seul à partager ce destin ; aucun autre document comparable de l’histoire ancienne n’existe non plus aujourd’hui.
Les historiens ne sont pas dérangés par l’absence de manuscrits originaux s’ils disposent de copies fiables à examiner.
Mais a-t-on à notre disposition des copies anciennes du Nouveau Testament, et si c’est le cas, sont-elles fidèles aux originaux ?
A mesure que les églises se sont multipliées, des centaines de copies ont été soigneusement reproduites sous la supervision des chefs de l’église.
Chaque lettre a été méticuleusement inscrite à l’encre sur parchemin ou papyrus.
Et donc, aujourd’hui, les experts peuvent étudier les copies qui ont survécu pour en déterminer l’authenticité et pour parvenir à l’approximation la plus proche des documents originaux.
En fait, les érudits qui étudient la littérature ancienne ont créé la science de la critique textuelle pour examiner les documents tels que l’Odyssée et les comparer à d’autres documents anciens afin d’en déterminer l’exactitude. Plus récemment, Charles Sanders, un historien militaire, a élargi la critique textuelle en déterminant un test en trois étapes qui tient compte non
Plus récemment, Charles Sanders, un historien militaire, a élargi la critique textuelle en déterminant un test en trois étapes qui tient compte non seulement de la fidélité de la copie, mais aussi de la crédibilité des auteurs.
Ces étapes sont les suivantes :
Le test de la preuve externe
Le test bibliographique
Le test de la preuve interne
Voyons ce qui se produit quand nous appliquons ces tests aux premiers manuscrits du Nouveau Testament.
Le test bibliographique.
Ce test compare un document de l’histoire ancienne à un autre de la même période. Il pose ces questions :
- Combien existe-t-il de copies du document d’origine ?
- Quel type d’intervalle dans le temps existe-t-il entre les écrits
originaux et les plus anciennes copies ?
- Comment le document se compare-t-il à d’autres éléments de
l’histoire ancienne ?
Supposons que nous ne possédions que deux ou trois copies des manuscrits originaux du Nouveau Testament. L’échantillon serait si petit que nous ne pourrions pas en vérifier l’exactitude.
Par contre, si nous en avions des centaines, voire même des milliers, nous pourrions facilement localiser et éliminer les erreurs des documents mal reproduits.
Alors, comment le Nouveau Testament se compare-t-il à d’autres écrits anciens, par rapport au nombre de ses copies et à l’intervalle de temps le séparant des originaux ?
Plus de 5000 manuscrits du Nouveau Testament existent aujourd’hui dans la langue grecque d’origine. Si nous comptons les traductions en d’autres langues, le nombre est phénoménal : 24.000—datant des 2ème et 4ème siècles.
A comparer au second manuscrit historique le mieux documenté, l’Iliade d’Homère, avec ses 643 copies.
Rappelons-nous que la plupart des ouvrages historiques anciens ont bien moins de manuscrits existants que celui-là (ordinairement moins de 10).
L’intervalle de temps
Non seulement le nombre de manuscrits est remarquable, mais l’intervalle de temps entre la rédaction de l’original et la date de la copie l’est aussi.
En l’espace d’un millier d’années de copie, on ne peut pas dire à quel point un texte aurait pu évoluer—Mais c’est bien différent si l’intervalle n’est que de cent ans.
Une nouvelle découverte de fragments de papyrus du Nouveau Testament eut lieu en Egypte, il se trouva parmi ces documents un fragment de l’Évangile de Jean (notamment Jean 18 – 31 à 33) daté d’environ 25 ans après que Jean avait écrit l’original.
Trouvaille après trouvaille, l’archéologie a découvert des copies de larges portions du Nouveau Testament datant d’un intervalle de 150 ans par rapport aux originaux.
La plupart des autres documents anciens montrent des intervalles de temps s’étendant de 400 à 1.400 ans.
Par exemple, la Poésie d’Aristote a été écrite aux environs de 343 Av. J.-C., cependant la copie la plus ancienne date de 1100 après J.C. avec seulement cinq copies existantes.
Et pourtant, personne ne fait de recherches sur le Platon historique en prétendant qu’il était en fait pompier et non pas philosophe.
En réalité, il existe une copie presque complète de la Bible, nommée Codex Vaticanus , qui fut écrite seulement environ 250 à 300 ans après les écrits originaux des apôtres.
La copie la plus ancienne qui soit connue du Nouveau Testament en écriture onciale s’appelle Codex Sinaiticus , et se trouve actuellement au British Museum.
L’onciale est une graphie particulière des alphabets latin et grec utilisée du III au VIII siècle. Elle a été créée à partir de la majuscule et de l’ancienne cursive romaine. C’est l’écriture par excellence des codex, adaptée à la plume.
Comme le Codex Vaticanus, celle-là date du quatrième siècle.
Le Vaticanus et le Sinaiticus, en remontant à l’histoire des débuts du Christianisme, sont similaires aux autres manuscrits anciens, dans le sens qu’ils diffèrent peu l’un de l’autre et nous offrent une excellente image de ce que les documents originaux auraient pu dire.
La richesse de manuscrits, et par-dessus tout, l’étroitesse de l’intervalle de temps séparant l’écriture des copies existantes les plus anciennes, font de ce texte le mieux attesté, de loin, de tous les écrits anciens du monde.
La conclusion est la suivante : si les archives du Nouveau Testament ont été créées et distribuées aussi proche dans le temps des événements mêmes, leur description de Jésus est très probablement exacte.
Mais la preuve externe n’est pas la seule manière de répondre à la question de la fiabilité ; les experts utilisent aussi la preuve interne pour y répondre.
La découverte du Codex Sinaiticus
En 1844, l’érudit allemand, Constantine Tischendorf, était à la recherche de manuscrits du Nouveau Testament.
Accidentellement, il remarqua un panier rempli de vieilles pages dans la bibliothèque du monastère de St. Catherine au Mont Sinaï. L’érudit allemand fut à la fois ravi et choqué. Il n’avait jamais vu de manuscrits grecs aussi vieux.
Tischendorf questionna le bibliothécaire à leur sujet et fut horrifié d’apprendre que les feuillets avaient été mis de côté dans l’intention d’en alimenter les flammes de la cheminée. Deux paniers remplis de ces papiers avaient déjà été brûlés !
L’enthousiasme de Tischendorf rendit les moines suspicieux, et ils refusèrent de lui montrer d’autres manuscrits. Toutefois, ils autorisèrent Tischendorf à prendre les 43 pages qu’il avait découvertes.
Quinze ans plus tard, Tischendorf retourna au monastère de Sinaï, cette fois avec l’appui du Tsar russe, Alexandre II.
Une fois sur place, Tischendorf fut emmené par un moine dans sa cellule d’où celui-ci retira un manuscrit roulé dans un tissu, qui avait été entreposé sur une étagère parmi les tasses et les assiettes. Tischendorf reconnu immédiatement les portions précieuses du reste des manuscrits qu’il avait découverts plus tôt.
Le monastère convint d’offrir le manuscrit au Tsar de Russie, le protecteur de l’Église grecque. En 1933, l’Union soviétique vendit le manuscrit au British Museum pour 100.000 livres sterling.
Le Codex Sinaiticus est l’un des plus anciens manuscrits complets du Nouveau Testament en notre possession, et il figure parmi les plus importants.
Selon certaines spéculations, il pourrait être l’une des 50 Bibles que l’Empereur Constantin avait commissionnées d’Eusèbe au début du quatrième siècle. Le Codex Sinaiticus a été d’une énorme assistance aux experts cherchant à déterminer l’exactitude du Nouveau Testament.
Le test de la preuve interne
Les historiens vérifient la fiabilité en examinant les indices internes.
De tels indices révèlent les motifs des auteurs et leur volonté de fournir des détails et autres caractéristiques qui pourraient être vérifiables. Les indices internes clef que ces experts utilisent pour tester la fiabilité sont les suivants :
- la cohérence des rapports de témoins oculaires
- les détails des noms, lieux et événements
- les lettres à des particuliers ou à de petits groupes
- les caractéristiques qui pourraient embarrasser les auteurs
- la présence de matériel sans pertinence, voire même à contre-
courant
- le manque de matériel pertinent
Considérons brièvement la preuve interne de l’historicité du Nouveau Testament.
Plusieurs aspects du Nouveau Testament nous aident à en déterminer la fiabilité, sur la base de son propre contenu et de ses qualités.
La cohérence.
Les faux documents omettent les rapports de témoins oculaires, ou bien comportent des incohérences. Donc des contradictions évidentes parmi les évangiles prouveraient qu’ils contiennent des erreurs.
Mais en même temps, si chaque évangile disait exactement la même chose, cela éveillerait des soupçons de collusion. Ce serait similaire aux membres d’un complot qui s’efforceraient de s’accorder sur tous les détails de leur histoire.
Trop de cohérence est aussi suspect que trop peu.
Les témoins d’un crime ou d’un accident racontent généralement les grands événements correctement, mais chacun de sa propre perspective.
De même, les quatre évangiles décrivent les événements de la vie de Jésus avec des perspectives différentes.
Cependant, indépendamment de ces différentes perspectives, les érudits de la Bible sont émerveillés par la cohérence de leurs récits et la clarté de l’image de Jésus et de son enseignement qu’ils forment par leurs récits complémentaires.
Les détails
Les historiens raffolent des détails dans un document parce que ceux-ci leur rendent la tâche facile pour en vérifier la fiabilité.
Les lettres de Paul sont remplies de détails. Et les évangiles en abondent. Par exemple, l’Évangile de Luc, tout comme son Livre des Actes s’adressent à un noble nommé Théophile qui était sans doute une personne connue à l’époque.
Si ces écrits avaient été de simples inventions des apôtres, de faux noms de personnes, de lieux et d’événements auraient vite été repérés par leurs détracteurs juifs et romains.
En outre, une foule de détails du Nouveau Testament ont été prouvés par des vérifications indépendantes.
L’historien de la période antique, Colin Hemer, par exemple, identifie 84 faits dans les derniers 16 chapitres des Actes, confirmés par la recherche archéologique.
Le Livre des Actes raconte les voyages missionnaires de Paul, énumérant les lieux qu’il visite, les gens qu’il rencontre, les messages qu’il communique et la persécution dont il fait l’objet.
Tous ces détails auraient-ils pu être inventés ?
Des récits des évangiles aux lettres de Paul, les auteurs du Nouveau Testament ont ouvertement décrit les détails, allant même jusqu’à citer les noms de personnes qui vivaient à l’époque. Les historiens ont vérifié au moins trente de ces noms.
Les lettres aux petits groupes
Dans quelle catégorie les documents du Nouveau Testament tombent-ils ?
Eh bien, certains d’entre eux ont clairement été destinés à une vaste circulation. Mais de grandes portions du Nouveau Testament consistent en lettres personnelles écrites à l’intention de petits groupes et de particuliers.
Ces documents, au moins, ne seraient pas considérés comme des candidats de choix pour la falsification.
Les caractéristiques embarrassantes
La plupart des auteurs ne souhaitent pas se créer d’embarras public. Les historiens ont observé, par conséquent, que les documents contenant des révélations embarrassantes sur les auteurs sont généralement dignes de confiance.
Qu’est-ce que les auteurs du Nouveau Testament ont dit à leur propre sujet ?
Etonnamment, les auteurs du Nouveau Testament se sont présentés bien trop fréquemment comme simples d’esprit, lâches et dénués de foi.
Par exemple, considérez le reniement à trois reprises de Jésus par Pierre, ou les disputes des disciples concernant lequel d’entre eux serait le plus grand—ces deux événements étant racontés dans les évangiles.
Puisque le respect des apôtres était crucial au sein de la première église, l’inclusion de ce type de détails n’aurait aucun sens, à moins que les apôtres n’aient fait un rapport honnête.
Ces hommes n’étaient guère de la sorte que quelqu’un aurait sélectionnée pour refaire le monde. Les évangiles différentient leurs personnalités et exposent franchement leurs erreurs.
Matériel sans pertinence ou à contre-courant
Les évangiles nous disent que la tombe vide de Jésus fut découverte par une femme, bien qu’en Israël, le témoignage des femmes fût considéré comme pratiquement sans valeur et ne fût pas même admissible au tribunal.
Il est dit que la mère de Jésus et sa famille déclarèrent qu’il avait perdu la tête. Il est également dit que certaines des dernières paroles de Jésus sur la croix sont : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
Et la liste continue des incidents relatés dans le Nouveau Testament, qui vont à contre-courant si l’intention de l’auteur était autre que la communication exacte de la vie et de l’enseignement de Jésus Christ.
Le manque de matériel pertinent
Il est surprenant que peu des grandes questions dont traitait l’église du premier siècle—la mission envers les non-juifs, les dons spirituels, le baptême, l’encadrement—aient fait directement l’objet des paroles rapportées de Jésus.
Si ses fidèles produisaient ce matériel dans le but unique d’encourager l’église croissante, il est inexplicable qu’ils n’aient pas fabriqué d’explications de la part de Jésus à ce sujet.
Dans un cas particulier, l’apôtre Paul déclare carrément sur une certaine question :
En ce qui concerne cela, nous n’avons aucune instruction du Seigneur.
Le test de la preuve externe
La troisième et dernière mesure de la fiabilité d’un document est le test de la preuve externe, qui pose la question suivante : Les connaissances historiques, en dehors du Nouveau Testament, en confirment-elles la fiabilité
Alors, qu’ont dit les historiens non-chrétiens sur Jésus Christ ?
Dans l’ensemble, au moins dix-sept écrits non-chrétiens relatent plus de cinquante détails concernant la vie, l’enseignement, la mort et la résurrection de Jésus, ainsi que des détails concernant la première église.
C’est stupéfiant, étant donné le manque d’autre histoire que nous possédons de cette période. Jésus est mentionné par plus de sources que les conquêtes de César durant la même période.
Cela est même encore plus étonnant puisque ces confirmations des détails du Nouveau Testament datent de 20 à 150 ans après Christ, relativement tôt selon les normes de l’historiographie ancienne.
La fiabilité du Nouveau Testament est encore confirmée par plus de 36.000 documents chrétiens hors du contexte biblique (citations de chefs de l’église des trois premiers siècles) datant seulement de dix ans après le dernier écrit du Nouveau Testament.
Si toutes les copies du Nouveau Testament étaient perdues, nous pourrions les reproduire à partir de ces autres lettres et documents, à l’exception de seulement quelques versets.
Les preuves externes viennent s’ajouter, de cette manière, aux preuves fournies par les autres tests. En dépit de la conjecture de quelques sceptiques radicaux, le portrait du vrai Jésus Christ, tel que peint par le Nouveau Testament, est vraiment sans bavures.
Bien qu’il y reste quelques contestataires, il est à noter que le consensus des experts, indépendamment de leurs croyances religieuses, confirme que le Nouveau Testament que nous lisons aujourd’hui représente fidèlement les paroles, aussi bien que les actes, de la vie de Jésus.
Il n’existe aucun document du monde ancien attesté par un ensemble aussi excellent de témoignages textuels et historiques.
Une personne honnête ne saurait rejeter une source pareille.
Le scepticisme à l’égard des qualités historiques du Christianisme se base sur l’irrationnel.
La plus grande question de notre temps est “Qui est le véritable Jésus Christ ?”
Était-il simplement un homme d’exception, ou était-il Dieu dans la chair, ainsi que Paul, Jean et ses autres disciples l’ont cru ?
Les témoins de Jésus Christ ont, en fait, parlé et agi comme s’ils étaient convaincus de sa résurrection après sa crucifixion.
S’ils ont eu tort, alors le christianisme est basé sur un mensonge. Mais s’ils ont eu raison, un tel miracle soutiendrait tout ce que Jésus a dit sur Dieu, sur lui-même, et sur nous.
La science a-t-elle découvert Dieu ?
Einstein ne croyait pas en cette possibilité.
Stephen Hawking a déclaré qu’il pourrait s’agir de la plus grande découverte scientifique de tous les temps.
Quelle est donc cette découverte qui a rendu perplexes les plus grands esprits scientifiques du siècle dernier et pourquoi les a-t-elle amenés à repenser l’origine de notre univers ? De nouveaux télescopes plus puissants ont révélé des mystères sur notre univers qui soulèvent de nouvelles questions sur l’origine de la vie.
La science a-t-elle découvert Dieu ?
La science n’a-t-elle pas prouvé que nous n’avons pas besoin de Dieu pour expliquer l’univers ?
La foudre, les tremblements de terre et même les bébés étaient autrefois justifiés comme des actes divins.
Mais aujourd’hui, nous sommes plus savants. Alors donc, qu’est-ce qui est si profondément différent avec cette découverte et pourquoi rend-elle perplexe le monde de la science ?
Cette découverte et ce que les chercheurs en biologie moléculaire ont appris sur le codage complexe de notre ADN amènent de nombreux savants à admettre soudain que l’univers semble faire partie d’un grand dessein.
Voici ce qu’en dit un cosmologiste : « Beaucoup de savants, quand ils partagent leurs points de vue, penchent vers un raisonnement téléologique ou un appel au dessein. »
Ce qui est surprenant, c’est que bon nombre des savants qui parlent maintenant de Dieu n’ont absolument aucune croyance religieuse.
Alors, quelles sont ces découvertes étonnantes qui font soudain parler de Dieu aux savants ? Il s’agit de trois découvertes révolutionnaires dans les domaines de l’astronomie et de la biologie moléculaire :
1. L’univers a un commencement
2. L’univers est précisément adapté à la vie
3. Le codage ADN révèle une intelligence supérieure
Les déclarations des principaux savants concernant ces découvertes pourraient vous choquer. Voyons de quoi il s’agit.
La science et le Christianisme sont-ils compatibles?
L’athée Richard Dawkins d’Oxford et le grand généticien Francis Collins ont débattu sur le sujet de Dieu par rapport à la science dans le cadre d’un article publié par Time.
Le thème du débat était de savoir si Dieu et la science étaient compatibles.
Dawkins, l’auteur de Pour en finir avec Dieu, argumente que la croyance en Dieu a été rendue inutile par les nouvelles découvertes scientifiques.
Collins, un Chrétien qui a mené 2.400 scientifiques dans le projet “Génome humain”, voit les choses différemment, déclarant que la croyance en Dieu et, à la fois, en la science est totalement raisonnable. Bien que la Bible établisse clairement que Dieu a créé l’univers, ellene révèle rien sur la manière dont il l’a fait.
Pourtant, son message que Dieu est rationnel et personnel a profondément influencé les savants tels que Copernic, Galilée, Newton, Pascal et Faraday. Leur croyance que le monde avait été créé par un Dieu raisonnable leur donna de l’assurance dans leurs observations et expériences scientifiques.
En tant que Chrétiens, ces savants croyaient en un Créateur tout puissant et omniscient qui, bien que n’étant pas limité par les lois naturelles, avait choisi de les utiliser dans l’univers.
Ces hommes et femmes brillants étaient fascinés par le monde qui les entourait, et ils cherchèrent à expliquer les mystères se cachant derrière ce qu’ils appelaient la création de Dieu.
Le point de vue matérialiste et le point de vue chrétien ne peuvent pas être tous les deux corrects. La question qui se pose est la suivante :
Est-ce que la science est capable de nous éclairer sur nos origines ?
Pour ceux qui veulent croire à la fois en Dieu et en la science, il y a de bonnes nouvelles.
Au cours des quelques dernières décennies, un nombre croissant de savants ont parlé publiquement de nouvelles preuves étonnantes qui soutiennent le point de vue biblique de la création. Et beaucoup de ces savants n’ont aucune foi personnelle en Dieu.
Alors, quelles sont ces preuves qui font soudain parler tant de savants d’un Créateur ?
Précisément conçu pour la vie
Il était déjà bien difficile pour les matérialistes d’admettre les preuves d’un événement ponctuel de création, quand des découvertes encore plus étonnantes sur notre univers s’ensuivirent.
Les savants calculèrent que, pour que la vie puisse exister, chacune des lois naturelles devait s’appliquer à la lettre.
En d’autres mots, la gravité et autres forces de la nature devaient être dosées en fonction de paramètres très étroits, sans quoi notre univers ne pourrait pas exister.
Si la force impliquée dans la création avait été un tant soit peu plus faible, la gravité aurait attiré la matière de nouveau sur elle-même en un ” big crunch “.
Et si elle avait été un tant soit peu plus forte, les étoiles et les galaxies n’auraient pas pu se former.
De même, notre système solaire et les planètes doivent aussi répondre à des paramètres d’extrême précision pour que la vie puisse exister.
Par exemple, nous savons tous que sans une atmosphère contenant de l’oxygène, personne ne pourrait respirer. Et sans oxygène, l’eau n’existerait pas. Sans eau, il n’y aurait pas de pluie pour arroser nos récoltes.
D’autres éléments comme l’hydrogène, le nitrogène, le sodium, le carbone, le calcium et le phosphore sont également essentiels à la vie. La taille et la nature de notre planète, de notre soleil, et de notre lune doivent aussi être exactement correctes. Et il existe des dizaines d’autres conditions qui doivent être réglées avec une précision extraordinaire, sans lesquelles nous ne serions pas ici pour y penser.
Les savants qui croyaient en Dieu pouvaient bien s’attendre à une telle précision, mais ceux qui n’avaient pas la foi étaient incapables d’expliquer ces ” coïncidences ” remarquables.
Le physicien théoricien et agnostique, Stephen Hawking, écrit :
” Le fait remarquable, c’est que les valeurs de ces nombres semblent avoir été très précisément déterminées pour permettre à la vie de se développer. ”
Les savants ont calculé la probabilité qu’une telle précision se produise par hasard.
Alors, à quel point les chances sont-elles improbables pour que la vie existe par hasard ?
D’après la plupart des savants, les chances que nous soyons ici par hasard sont impossibles.
Les cosmologues ont comparé l’improbabilité que la vie ait lieu par hasard avec celle de planter une flèche dans le mille en la tirant depuis la terre vers une petite cible se situant sur Pluton.
Et c’est la conclusion à laquelle de nombreux savants sont en train de parvenir:
Quelqu’un se trouve dans les coulisses et Il a conçu et créé l’univers.
Les improbabilités dépassent largement ce que le simple hasard et le temps pourraient accomplir. Cette nouvelle interprétation de notre univers a conduit des savants comme l’astronome George Greenstein à se demander :
” Est-il possible que tout d’un coup, sans le vouloir, nous ayons découvert la preuve scientifique de l’existence d’un Être suprême ? ”
Certains matérialistes ont tenté d’expliquer la précision du mécanisme de l’univers par le hasard, alors que d’autres sont plus ouverts au réalisme.
Sir Fred Hoyle, un agnostique endurci, est frappé par les preuves indiquant un créateur, et il fait remarquer :
” Une interprétation des faits basée sur le bon sens suggère qu’une intelligence supérieure a joué avec la physique, aussi bien que la chimie et la biologie, et qu’il n’existe aucune force aveugle dans la nature vaillant la peine d’être mentionnée. “
Einstein est parvenu à la même conclusion. Bien qu’il ne fût pas religieux et ne crût pas en un Dieu personnel, Einstein pondéra le génie derrière l’univers, l’identifiant comme ” une intelligence d’une telle supériorité qu’en comparaison avec elle, toute la pensée et l’action systématique des êtres humains ressemble à une réflexion de la plus grande insignifiance. ”
Les savants poursuivent leur quête d’explication de la création de l’univers. Mais plus ils creusent, plus ils s’émerveillent de l’origine inexplicable de notre univers et de sa précision extraordinaire.
Un commencement précis.
Depuis l’aube de la civilisation, l’homme contemple les étoiles avec émerveillement et se demande comment elles sont venues à exister.
Quand la nuit est claire, nous pouvons voir jusqu’à près de 6.000 étoiles à l’œil nu, mais le Hubble et autres télescopes puissants montrent qu’il y a des trillions d’étoiles réparties en plus de 100 milliards de galaxies. Notre soleil n’est qu’un petit grain de sable dans l’immensité des plages du monde.
Pourtant, avant le 20ème siècle, la plupart des savants croyaient que la galaxie de la voie lactée constituait l’univers entier, et que seulement 100 millions d’étoiles existaient.
La majorité des savants croyaient que notre univers n’avait pas de commencement. Ils croyaient que la masse, l’espace et l’énergie avaient toujours existé.
Mais au début du 20ème siècle, l’astronome Edwin Hubble découvrit que l’univers était en expansion. Il fit le calcul mathématique à rebours et trouva que tout ce qui composait l’univers, la matière, l’énergie, l’espace et même le temps, avait en fait un commencement.
Cette découverte fit l’effet d’un raz de marée au sein de la communauté scientifique. Beaucoup de savants, dont Einstein, réagirent négativement.
Dans ce qu’Einstein confessera plus tard comme « la plus grosse gaffe de ma vie », il tricha dans ses équations afin d’éviter la question d’un commencement.
Celui qui s’élevait avec peut-être le plus de véhémence contre l’idée d’un commencement de l’univers était l’astronome britannique, Sir Fred HOYLE, qui avait sarcastiquement surnommé l’événement d’origine « le big bang ».
Il soutenait sans en démordre sa théorie d’un univers statique qui avait toujours existé. Einstein et d’autres savants lui emboîtèrent le pas jusqu’à ce que la preuve d’un commencement devienne incontournable.
Ce qui faisait se tordre certains sur leurs chaises comme s’ils étaient assis sur des épines, c’est qu’un commencement impliquait que quelque chose ou Quelqu’un défiant la connaissance scientifique devait être à l’origine de tout ce qui existait.
Finalement, les expériences du satellite COBE en 1992 prouvèrent que l’univers a bel et bien eu un point de départ dans une incroyable explosion de lumière et d’énergie. Certains savants l’appellent l’instant de création, mais la plupart d’entre eux préfèrent le nom de « big bang ».
L’Astronome Robert JASTROW tente de nous aider à imaginer comment tout a commencé. « L’image suggère l’explosion d’une bombe hydrogène cosmique. L’instant-même où la bombe cosmique explose marque la naissance de l’univers. »
Beaucoup de savants réalisèrent alors que cette découverte correspondait au récit de la Genèse. Ils réalisèrent aussi qu’avant la création, la matière et l’énergie n’auraient pas pu exister non plus.
Par conséquent, après des siècles de croyances erronées, la science en vint à s’accorder avec la Bible sur le point que tout ce qui existe est né du néant.
Certains savants ont éprouvé des difficultés insurmontables vis-à-vis de cette confirmation de la Bible, et ils se sont mis en quête d’autres explications.
Toutefois, d’autres savants l’admettent, tel l’agnostique George Smoot, lauréat du Prix Nobel et savant chargé de l’expérience COBE :
” Cela ne fait aucun doute qu’un parallèle existe entre l’événement du big bang et la notion chrétienne de la création à partir du néant. “
L’expérience COBE et les théorèmes d’Einstein confirment tous les deux une création spontanée de l’univers, un point de vue que la Bible soutient depuis 3.500 ans.
Tout est issu du néant.
La science est incapable de nous dire ce qui, ou qui, a provoqué le début de l’univers.
Mais certains croient que tout indique qu’il y existe un Créateur. Le théoricien britannique, Edward MILNE, a rédigé un traité de mathématiques sur la relativité et il le conclut ainsi : « Pour ce qui est de la première cause de l’univers, dans le contexte de l’expansion, il appartient au lecteur de l’insérer, mais notre image est incomplète sans Lui. »
Un autre savant britannique, Edmund WHITTAKER, attribue le commencement de notre univers à « la volonté divine qui forme la nature à partir du néant. »
De nombreux savants sont frappés par la similarité entre un événement de création unique à partir du néant et le récit biblique de la création selon le texte du premier verset de la Genèse.
Avant cette découverte, beaucoup de savants considéraient le récit biblique de la création à partir du néant comme un texte non scientifique.
Bien qu’il se présente lui-même comme un agnostique, JASTROW se sent obligé d’admettre, devant les preuves, que « maintenant, nous voyons comment la preuve astronomique nous amène à un point de vue biblique sur l’origine du monde. »
George SMOOT, un autre agnostique, lauréat du Prix Nobel, et savant à la tête de l’expérience COBE, admet aussi la similarité : « Cela ne fait aucun doute qu’un parallèle existe entre l’événement du ‘big bang’ et la notion chrétienne de la création à partir du néant. »
Les scientifiques qui, jusque-là, avaient méprisé la Bible et la traitaient comme un recueil de contes de fées, reconnaissent à présent que le concept biblique de la création à partir du néant a toujours été correct.
Les cosmologistes, spécialistes dans l’étude de l’univers et de ses origines, ont vite réalisé qu’une explosion cosmique fortuite ne pourrait pas davantage donner lieu à la vie qu’une bombe nucléaire—à moins que celle-ci ne fût précisément conçue pour ce faire.
Et cela signifie qu’un concepteur devrait l’avoir prévue. Ils ont alors commencé à utiliser des termes comme « intelligence supérieure », « créateur » et même « Être suprême » pour décrire ce concepteur.
Conçu avec haute précision pour la vie.
Des physiciens ont calculé que, pour que la vie puisse naître et survivre, la gravité et autres forces de la nature doivent être très exactement mesurées, sans quoi notre univers ne saurait exister. Si le taux d’expansion était à peine plus faible, la gravité imploserait toute matière sous la force de compression, dans un « big crunch ».
Il ne s’agit pas ici d’une réduction de simplement un ou deux pourcent du taux d’expansion de l’univers. Stephen Hawking écrit : « Si le taux d’expansion, une seconde après le ‘big bang’, avait été réduit de seulement une part de centième de milliers de million de million, l’univers se serait écrasé sur lui-même avant de jamais atteindre sa taille actuelle. »
Inversement, si le taux d’expansion avait été d’une simple fraction plus élevé, les galaxies, les étoiles et les planètes ne se seraient jamais formées et nous n’existerions pas.
Par ailleurs, pour que la vie puisse exister, les conditions devaient être précisément orchestrées dans notre système solaire et notre planète.
Par exemple, nous savons tous que sans une atmosphère contenant de l’oxygène, personne ne pourrait respirer. Et sans oxygène, l’eau n’existerait pas. Sans eau, il n’y aurait pas de pluie pour arroser nos récoltes. D’autres éléments comme l’hydrogène, le nitrogène, le sodium, le carbone, le calcium et le phosphore sont également essentiels à la vie.
Mais tout cela ne suffit pas pour que la vie existe. La taille, la température, la proximité relative et la composition chimique de notre planète, de notre soleil et de notre lune doivent aussi être précisément favorables.
Il y a encore des dizaines d’autres conditions à remplir pour atteindre cette précision extraordinaire sans laquelle nous ne serions pas ici pour y penser.
Les savants qui étaient croyants pouvaient s’attendre à une telle précision, mais les athées et les agnostiques ont été incapables d’expliquer ces « coïncidences » remarquables.
Le physicien théoricien et agnostique, Stephen HAWKING, a écrit : « Le fait remarquable, c’est que les valeurs de ces nombres semblent avoir été très précisément déterminées pour permettre à la vie de se développer. »
Un accident ou un miracle ?
Mais est-ce que cette précision horlogère pourrait être attribuée au hasard ? Après tout, les parieurs savent que même un gagnant improbable peut occasionnellement faire mordre la poussière aux favoris.
Et, en dépit des chances très minces, quelqu’un gagne éventuellement la loterie. Alors, quelles sont les chances de l’apparition de la vie humaine à la suite d’une explosion fortuite dans l’histoire cosmique ?
La possibilité de la vie humaine en conséquence d’un « big bang » défie les lois de la probabilité. Un certain astronome a estimé les chances à moins d’une dans un trillion de trillion de trillion de trillion de trillion de trillion de trillion de trillion de trillion de trillion de trillion de trillion.
Un trillion est l’entier naturel qui vaut 10 puissance18 soit “1 000 000 000 000 000 000” dans l’échelle longue, soit mille billiards ou un milliard de milliards, ou encore un million de millions de millions.
Il serait de loin plus facile pour quelqu’un de trouver, avec les yeux bandés et lors d’une unique tentative, un grain de sable particulier parmi toutes les plages du monde.
Un autre exemple, pour illustrer l’improbabilité qu’un « big bang » fortuit produise la vie, est celui de quelqu’un qui gagnerait à un milliers de loteries à méga-euros ou dollars, de manière consécutive en achetant un seul ticket pour chacune.
EINSTEIN cet athée à l’origine, a pu écrire:
« L’idée que l’ordre et la précision de l’univers, dans ses aspects innombrables, seraient le résultat d’un hasard aveugle est aussi peu crédible que si, après l’explosion d’une imprimerie, tous les caractères retombaient par terre dans l’ordre du dictionnaire. »
« Tout est déterminé par des forces que nous ne contrôlons pas. Tout est déterminé, pour l’insecte comme pour l’étoile. Êtres humains, légumes ou poussière d’étoile, nous dansons tous au rythme d’un air mystérieux joué au loin par un joueur de flûte invisible. »
Comment réagiriez-vous en entendant une histoire pareille ? Impossible—à moins que quelqu’un ne l’arrange dans les coulisses, ce que tout le monde penserait en fin de compte. Et c’est aussi la conclusion de nombreux savants—Quelqu’un, qui nous est dissimulé, a conçu et créé l’univers-
Cette nouvelle perspective sur le miracle de la vie humaine dans notre univers a conduit l’astronome agnostique, George GREENSTEIN, à poser cette question : « Est-il possible que tout d’un coup, sans le vouloir, nous ayons découvert la preuve scientifique de l’existence d’un Être suprême ? »
Malgré tout, GREENSTEIN étant agnostique, il continue à croire en la science plutôt qu’en un Créateur pour finalement expliquer nos origines.
JASTROW explique pourquoi certains savants hésitent à accepter un Créateur transcendant :
“Il y a une sorte de religion dans la science ; c’est la religion de quelqu’un qui croit qu’il existe de l’ordre et de l’harmonie dans l’univers… Cette foi religieuse du savant est transgressée par la découverte que le monde a commencé sous des conditions dans lesquelles les lois connues de la physique ne s’appliquent pas, , et comme le résultat de forces ou de circonstances que nous ne pouvons pas découvrir. Quand cela se produit, le savant perd contrôle. S’il examinait vraiment les implications, il en serait traumatisé.”
On peut donc comprendre pourquoi des savants tels que GREENSTEIN et HAWKING cherchent d’autres explications avant d’attribuer notre univers bien organisé à un Créateur.
HAWKING spécule que d’autres univers invisibles (et improuvables) pourraient exister, augmentant encore l’improbabilité que l’un d’eux (le nôtre) soit parfaitement conçu pour la vie.
Bien entendu, puisque sa suggestion est spéculative et reste impossible à vérifier, elle ne saurait être considérée comme ‘scientifique’. L’astrophysicien britannique Paul DAVIES, bien qu’il soit également agnostique, rejette l’idée de HAWKING comme étant trop spéculative. Il écrit : « Une telle conviction doit s’appuyer sur la foi plutôt que l’observation. »
Si toutefois HAWKING soutient ses efforts à la tête de la quête d’une explication purement scientifique concernant nos origines, d’autres savants, dont de nombreux agnostiques, reconnaissent ce qui se présente comme une preuve indéniable de l’existence d’un Créateur.
Ainsi, HOYLE écrit :
« Une interprétation des faits basée sur le bon sens suggère qu’une intelligence supérieure a joué avec la physique, aussi bien que la chimie et la biologie, et qu’il n’existe aucune force aveugle dans la nature vaillant la peine d’être mentionnée. »
Bien qu’il ne fût pas religieux et ne crût pas en un Dieu personnel, EINSTEIN pondéra le génie derrière l’univers, l’identifiant comme « une intelligence d’une telle supériorité qu’en comparaison avec elle, toute la pensée et l’action systématique des êtres humains ressemble à une réflexion de la plus grande insignifiance. »
L’athée Christopher HITCHENS, qui a passé la plupart de sa vie à écrire et à débattre contre Dieu, était totalement stupéfié par le fait que la vie ne saurait exister si les choses étaient différentes seulement « d’un degré ou d’un cheveu ».
DAVIES reconnaît :
“À mon goût, il existe de gros indices pour que quelque chose se passe derrière tout cela. C’est comme si quelqu’un avait précisément déterminé les chiffres de la nature pour créer l’univers… L’impression d’un dessein est inéluctable.”
L’ADN : le langage de la vie.
L’astronomie n’est pas le seul domaine où la science a rencontré des preuves de dessein. Des biologistes moléculaires ont découvert une conception incroyablement complexe dans le monde microscopique de l’ADN.
Au cours du siècle dernier, les savants ont appris qu’une molécule minuscule appelée ADN est le « cerveau » derrière chaque cellule de notre corps et de celui de tous les êtres vivants. Et plus ils en apprennent sur l’ADN, plus ils sont émerveillés de son concept brillant.
Les savants qui sont convaincus que le monde matériel est tout ce qui existe (les matérialistes), prétendent que l’ADN a évolué par le jeu de la sélection naturelle, sans Créateur.
Pourtant, même les évolutionnistes les plus ardents admettent que l’origine de la complexité incroyable de l’ADN est inexplicable.
La complexité infinie de l’ADN a conduit le co-auteur de sa découverte, Francis CRICK, à croire qu’il n’aurait jamais pu apparaître naturellement sur la terre.
CRICK, un évolutionniste qui croyait que la vie était trop complexe pour avoir eu sa source sur la terre et qu’elle devait être provenue de l’espace, a écrit :
“Un honnête homme, doté de toutes les connaissances actuellement disponibles, ne pourrait déclarer qu’une seule chose : pour le moment, l’origine de la vie apparaît presque comme un miracle, si nombreuses sont les conditions à remplir pour y donner lieu”.
Le codage de l’ADN révèle une intelligence telle qu’elle dépasse l’imagination. Une mesure d’ADN équivalente à une tête d’épingle contient une quantité d’informations équivalente à ce qui se trouverait dans une pile de livres de poche qui ferait 5.000 fois le tour du globe !
Et l’ADN fonctionne comme une langue avec son propre code logiciel d’une complexité extrême. Le fondateur de Microsoft, Bill GATES, a dit que le logiciel de l’ADN est « de loin, beaucoup plus complexe que tout logiciel que nous ayons jamais développé. »
DAWKINS et d’autres matérialistes croient que toute cette complexité provient de la sélection naturelle. Pourtant, comme CRICK l’a noté, la sélection naturelle n’aurait jamais pu produire la première molécule.
De nombreux savants pensent que le codage au sein d’une molécule d’ADN indique une intelligence qui dépasse de loin ce que des causes naturelles seraient à même de produire.
Au début du 21ème siècle, l’athéisme réputé d’Antony FLEW est parvenu à une fin soudaine quand il a étudié l’intelligence derrière l’ADN. Flew explique ce qui l’a fait changer d’opinion :
“Ce que je pense que le matériel ADN a fait, c’est qu’il a montré, par la complexité incroyable des dispositions qui sont nécessaires pour produire la vie, qu’une intelligence doit avoir été impliquée pour permettre à ces éléments extraordinairement divers de travailler ensemble. L’énorme complexité par laquelle les résultats ont été obtenus me semble le travail d’une intelligence….Il me semble maintenant que le résultat de plus de cinquante ans de recherches sur l’ADN a fourni des preuves pour un nouvel argument très puissant en faveur de la création.”
Bien que FLEW n’ait pas été chrétien, il a reconnu dès lors que le « logiciel » derrière l’ADN était trop complexe pour s’être constitué sans « créateur ». La découverte de l’incroyable intelligence derrière l’ADN a, selon les paroles même de l’ancien athée : « fournit matière à un nouveau raisonnement penchant très fort en faveur du dessein. »
L’empreinte d’un Créateur.
En résumé, trois découvertes scientifiques récentes ont convaincu un nombre de savants qu’un créateur intelligent avait à la fois planifié et créé notre univers :
- Le commencement de l’univers et ses lois
- La précision extraordinaire des lois de la nature rendant la vie possible
- La complexité intriquée de l’ADN
Alors, que disent les principaux savants sur ces découvertes remarquables ? Stephen Hawking, reconnu comme l’un des principaux physiciens théoriciens, demande :
” Qu’est-ce qui inspire les équations et crée un univers pour qu’elles le décrivent ?
L’approche scientifique ordinaire, consistant à établir un modèle mathématique, ne saurait répondre à la question de pourquoi il existe, pour le modèle, un univers à décrire. :
Après plus mûre réflexion, Hawking déclare : ” Il doit y avoir des connotations religieuses. Mais je pense que la plupart des scientifiques préfèrent se tenir à l’écart du côté religieux de la chose. ”
Et, bien que beaucoup de scientifiques se tiennent effectivement à l’écart des implications religieuses de ces nouvelles découvertes, un nombre croissant d’entre eux reconnaissent maintenant que les empreintes d’un Créateur deviennent apparentes.
Le fait que beaucoup de savants parlent désormais ouvertement de Dieu ne signifie pas que tous les matérialistes renient leur point de vue athée.
Quand on regarde objectivement la preuve concernant l’origine de l’univers et la complexité intriquée de l’ADN, une quantité de savants, même non-chrétiens, admettent que la preuve de ” l’empreinte ” d’un Créateur se révèle.
Jastrow est un physicien théoricien qui a rejoint la NASA au moment de son établissement en 1958. Jastrow a aidé à déterminer les objectifs de l’exploration de la lune lors des alunissages d’Apollo.
Il a établi et dirigé le Goddard Institute for Space Studies [l’Institut Goddard pour l’étude de l’espace de NASA] qui mène des recherches en astronomie et science planétaire.
Jastrow, un agnostique, a écrit ces pensées, reflétant le point de vue de nombreux scientifiques :
” Pour le scientifique qui a vécu par la foi en la force de la raison, l’histoire s’achève comme un mauvais rêve. Il a escaladé des montagnes d’ignorance ; il s’apprête à conquérir le pic le plus élevé ; comme il émerge au-dessus du dernier roc, il est accueilli par une bande de théologiens qui sont assis là depuis des siècles. “
En tant qu’agnostique, Jastrow n’a pas d’intentions chrétiennes cachées derrière ses conclusions. Il remarque simplement que le point de vue biblique d’un commencement ponctuel de l’univers a, en fin de compte, été confirmé par la science.
Et ce ” commencement ” n’est pas une explosion de pur hasard, mais en fait, un événement fabriqué avec précision pour rendre possible la vie humaine.
Cette conclusion correspond parfaitement au récit biblique : ” Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. ”
Si la Bible a raison et que Dieu existe, comment savons-nous à quoi il ressemble ? A-t-il communiqué personnellement avec nous ?
Les témoins oculaires de Jésus Christ nous disent qu’il a prétendu être la représentation complète du seul vrai Dieu. Et, bien que beaucoup d’autres aient prétendu parler au nom de Dieu, les chrétiens nous disent qu’en ce qui le concerne, il a donné substance à ses revendications.
“Mais Jésus a-t-il fourni des preuves qu’il parlait au nom de Dieu ? Il a supposément accompli des exploits miraculeux impliquant une puissance créatrice. Cependant, le miracle le plus remarquable de tous fut sa résurrection des morts. Aucune autre personne dans l’histoire n’est jamais morte, enterrée pendant trois jours, puis revenue à la vie. Si c’est vrai, Jésus Christ aurait fourni de nombreuses preuves que ses paroles étaient vraiment les paroles de Dieu.”
Si la Bible a raison et que Dieu existe, comment savons-nous à quoi il ressemble ? A-t-il communiqué personnellement avec nous ?
Les témoins oculaires de Jésus Christ nous disent qu’il a prétendu être la représentation complète du seul vrai Dieu. Et, bien que beaucoup d’autres aient prétendu parler au nom de Dieu, les chrétiens nous disent qu’en ce qui le concerne, il a donné substance à ses revendications.
“Mais Jésus a-t-il fourni des preuves qu’il parlait au nom de Dieu ? Il a supposément accompli des exploits miraculeux impliquant une puissance créatrice. Cependant, le miracle le plus remarquable de tous fut sa résurrection des morts. Aucune autre personne dans l’histoire n’est jamais morte, enterrée pendant trois jours, puis revenue à la vie. Si c’est vrai, Jésus Christ aurait fourni de nombreuses preuves que ses paroles étaient vraiment les paroles de Dieu.”
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