Quels sont tes dieux ? Dimanche 17 septembre 2017
Quels sont tes dieux ? Dimanche 17 septembre 2017
Juges 10 – 6 et 7 ; 15 et 16.
«Les enfants d’Israël firent encore ce qui déplaît à l’Eternel; ils servirent les Baals et les Astartés, les dieux de Syrie, les dieux de Sidon, les dieux de Moab, les dieux des fils d’Ammon, et les dieux des Philistins, et ils abandonnèrent l’Eternel et ne le servirent plus »
« Les enfants d’Israël dirent à l’Eternel: Nous avons péché; traite-nous comme il te plaira. Seulement, daigne nous délivrer aujourd’hui! Et ils ôtèrent les dieux étrangers du milieu d’eux, et servirent l’Eternel, qui fut touché des maux d’Israël ».
Baal :
C’est une appellation générique d’un dieu, accompagnée d’un qualificatif qui révèle quel aspect est adoré : Baal Marcodés, dieu des danses sacrées ; Baal Shamen dieu du ciel ; Baal Bek, le Baal solaire ; le dieu sémite Belzébuth; et surtout, Baal Hammon, le terrible dieu des Carthaginois. Ainsi, chaque région avait son dieu, son Baal local.
Ce titre est particulièrement appliqué à une divinité de l’orage et de la fertilité proche-orientale.
Son nom signifie “Seigneur”. Il apparaît également comme un dieu des eaux et de la pluie fécondante dans les cultes agraires, et s’oppose à Môt, la sécheresse et la Mort.
Il est le modèle des dieux morts et ressuscités, symbole du triomphe de la vie, mais aussi du renouveau annuel de la Nature. On fêtait sa renaissance à chaque printemps, dans toutes les régions sémitiques de l’Ouest du Proche-Orient Ancien.
Selon la Bible, des prostitués, hommes et femmes, servaient sexuellement sur les hauts lieux et certains passages bibliques rapportent parmi les rituels chaldéens des sacrifices d’enfants pour obtenir les faveurs de la divinité, comme dans Jérémie (19:5 ) : « Ils ont bâti des hauts lieux à Baal, pour brûler leurs enfants au feu en holocaustes à Baal : Ce que je n’avais ni ordonné ni prescrit, ce qui ne m’était point venu à la pensée ».
Astarté :
Son nom signifie « étoile du matin » ; c’est une déesse connue dans tout le Proche-Orient, de l’âge du bronze à l’antiquité, présentant un caractère belliqueux.
Elle semble avoir comme descendance Aphrodite en Grèce et Vénus à Rome.
Astarté est une divinité sidérale – qui a rapport aux astres – constamment associée à Baal.
Élément féminin du couple suprême qu’elle forme avec Baal, celle-ci assume des fonctions variées : protectrice du souverain et de sa dynastie, elle protège également les marins, mais son culte est, comme pour la plupart des divinités féminines primordiales de l’antiquité, lié à la fertilité et à la fécondité.
Étant à la fois Vénus et la Lune, elle est considérée tour à tour comme une déesse vierge et une déesse mère. De là, dans son culte, des cérémonies et des actes symboliques qui se transformaient aisément en scènes de débauche, aboutissant à des excès sanguinaires et cruels.
Comme Baal, Astarté est souvent honorée, du moins jusqu’au début du premier millénaire avant notre ère, par des sacrifices humains, et notamment des enfants.
Pour les Syriens nous avons
Aziz.
Divinité arabe, connue plus particulièrement en Syrie et à Palmyre. Azizu et Monimos semblent n’être que le dédoublement d’une seule divinité, masculine chez tous les peuples sémites, qui symbolise Vénus , l’étoile du soir et du matin. Dieu guerrier, il sera assimilé à Arès par les grecs. Son nom signifie “fort, puissant”.
Baal.
Voir ce qui a été dit précédemment.
Baal Shamin.
Divinité syrienne dont le nom signifie ” Maître des Cieux”. A Byblos, vers -950, il est associé à la “Dame de Byblos”. On le rencontre en Syrie vers le Vème siècle, mais c’est au Ier et IIème siècle de notre ère qu’il sera le plus répandu, à Palmyre, notamment.
Pour les Sidoniens
Sur le plan religieux, les Sidoniens étaient dépravés ; des orgies obscènes en l’honneur de la déesse Ashtoreth constituaient une part importante de leur culte.
Les Israélites, qui avaient permis aux Sidoniens de demeurer parmi eux, finirent par tomber dans le piège consistant à adorer leurs faux dieux.
Certaines des femmes étrangères que Salomon épousa étaient sidoniennes, et elles amenèrent le roi à aller à la suite d’Ashtoreth, la cruelle déesse de la fertilité.
Le roi Achab fit également ce qui était mauvais aux yeux de Dieu en épousant Jézabel, la fille d’un roi de Sidon. Jézabel encouragea aussi avec zèle le faux culte en Israël.
Pour les moabites
Kemoch, aussi appelé Kamosh, Chamôs ou Chemosh est leur dieu.
Le culte de Kemosh fut apparemment introduit en Israël sous le règne de Salomon. C’est sans aucun doute influencé par ses femmes moabites que Salomon bâtit un haut lieu pour Kemosh “ sur la montagne qui était en face de Jérusalem ”.
La plupart des Moabites étaient polythéistes comme d’autres Sémites et ils ont conduit les Israélites à se joindre à leurs sacrifices.
À certains moments, en particulier dans les périodes tragiques de son histoire, les Moabites offrirent des sacrifices humains aux dieux, comme le Roi Mesa, qui renonça à son fils et héritier.
Salomon (970-931) construisit, pour cette “abomination des Moab”, sur la colline devant Jérusalem, un “haut lieu” de culte, qui n’a pas été détruit jusqu’au règne du Roi de Juda Josias. Le culte d’un Baal local semble avoir été marqué par des rites sexuels.
Pour les Ammonites
Moloch ou Molech est une divinité dont le culte était pratiqué dans la région de Canaan selon la tradition biblique. Il apparaît dans un contexte lié à des sacrifices d’enfants par le feu.
Les parallèles avec d’autres cultes de la zone syro-palestinienne semblent indiquer que Moloch est à l’origine une divinité liée au monde souterrain, au monde des morts.
Il est possible qu’un tel culte ait existé à proximité de Jérusalem à l’âge du fer, dans la vallée de Hinnom, dans un lieu appelé Tophet.
Les rois ACHAB et MANASSE sont accusés d’avoir sacrifié leurs enfants à Molech. C’est le roi Josias qui a fait disparaitre ce culte.
Pour les Philistins
Ils ont donc adopté un dieu local – Dagon – protecteur du blé, une denrée si importante pour la survivance humaine et animale; seule la prononciation de son nom subit une légère modification.
Comment Dagon était-il représenté ?
On suppose qu’il s’agissait d’une image d’homme, tenant peut-être un épi ou une gerbe de blé dans la main.
Dagon, forme ancienne Dagan, est un important dieu des populations sémitiques du Nord-Ouest. Il est le dieu des semences et de l’agriculture et fut révéré par les anciens Amorrites.
C’était un des dieux principaux des Philistins.
Très tardivement dans son histoire, à partir du IV° siècle apr. J.-C., on le trouve représenté sous la forme d’un poisson.
Voilà les enfants d’Israël, eux qui avaient connu le Dieu vivant et vrai qui les avait fait sortir d’Egypte, qui leur avait montré sa Toute Puissance par des signes et des prodiges de toute sorte, qui les avait nourri pendant 40 ans dans le désert et avait veillé pour qu’aucun vêtement ne s’use, voilà ce Dieu abandonné au profit des « dieux » que nous venons d’évoquer.
Les conséquences nous les lisons aux versets 7 à 9 :
« Alors le Seigneur se mit en colère contre les Israélites et les livra aux Philistins et aux Ammonites. Dès lors et pendant dix-huit ans, ceux-ci opprimèrent et persécutèrent les Israélites qui vivaient en Galaad, la région amorite située à l’est du Jourdain. Les Ammonites traversèrent même le Jourdain pour combattre les tribus de Juda, de Benjamin et d’Ephraïm. Et les Israélites tombèrent dans une profonde détresse »
En 2017, quels sont les dieux qui régissent notre vie ?
Prenez Baal, c’est un dieu a deux visages : c’est la divinité de l’orage et de la fertilité proche-orientale.
Mais c’est aussi un dieu exigeant, envoutant qui exige et exigera toujours plus de ses adeptes.
Son nom signifie “Seigneur”. Il apparaît également comme un dieu des eaux et de la pluie fécondante dans les cultes agraires, et s’oppose à Môt, la sécheresse et la Mort.
L’eau au proche orient, c’est la vie !. Sans elle il n’y a que sable et désolation.
Le dieu de ce monde veut lui aussi étancher notre soif, soif de jouissance, d’abondance, de plaisir, de « fertilité » tout azimut.
Qui n’a pas envie de jouir de ce que le monde propose ? Et est-ce finalement mal aux yeux de Dieu ?
Dieu ne condamne absolument pas cela à condition que le prix à payer ne soit pas démontiel, que nous sachions discerner l’utile du superflu, le bon du mauvais, le profitable du dommageable !
Car il y a toujours un prix à payer : pour Baal c’étaient prostitution « sacrée « et sacrifices d’enfants.
Mais me direz-vous nous n’en sommes pas là !
OK, mais quand nos loisirs, notre quête de plaisirs sans cesse renouvelés nous éloignent toujours plus de nos enfants, de nos conjoints, de notre famille, de nos amis, quand nous devenons aveugles et sourds à leur amour, à leur amitié, à leur chagrin, quand nous ne savons plus déchiffrer dans leurs yeux ce besoin de tendresse, cette complicité de tous les instants, n’est-ce pas une forme moderne de « sacrifice », n’est-ce pas là la rançon qu’exige Baal ?
La prostitution « sacrée » n’a plus court !
C’est vrai, en apparence ! Mais vous n’avez jamais entendu parler d’internet et de sites gratuits classés X, de publicité ventant les vertus aphrodisiaques de tel ou tel produit, de clubs libertins – terme anodin pour désigner un lupanar -, de mariages gais, de la gai pride, de la liberté sexuelle etc. ?
Une étude réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 29 mars au 4 avril 2014 auprès d’un échantillon de 5 249 personnes âgées de 18 à 69 ans, extrait d’un échantillon représentatif des populations française, italienne, espagnole, belge, allemande et britannique âgées de 18 ans et plus révèle les faits suivants :
1. Les Belges sont incontestablement les champions d’Europe de l’échangisme : près d’un sur dix (9%) a déjà fréquenté un lieu échangiste (contre 6% en moyenne dans les autres pays) et 7% d’entre eux ont déjà pratiqué l’échange de partenaires entre couples (contre 4 à 6% dans les autres pays étudiés).
2. De loin les plus nombreux à avoir fait l’amour en présence d’autres personnes (17%, contre 10 à 13% dans les autres pays), les Belges partagent aussi avec les Britanniques la première place du podium pour ce qui est de la pratique de l’orgie (12%), c’est-à-dire la forme la plus extrême de sexualité de groupe.
Si les Français ne sont pas les plus libertins, ils n’en sont pas moins de plus en plus nombreux à s’être déjà livrés à certaines pratiques comme l’échange de partenaires – ils sont 5% en 2014, soit deux fois plus qu’il y a 20 ans (2,4% en 1992) – ou l’orgie (8% en 2014, contre 6% en 1992).
Nous avons chassé Dieu de nos écoles, de nos maisons, de nos villes et de nos campagnes, alors Baal a pris sa place et la parodie d’amour qu’il propose fait ressurgir, rejaillir le coté le plus sombre, le plus noir de l’homme car, ne l’oublions pas, Baal est un dieu souterrain, loin de la lumière.
Baal est aussi le dieu de l’orage.
Les difficultés de la vie, les soucis, les tracas, les drames sont aussi là pour nous couper de cette relation primordiale, vitale que nous devons avoir avec Dieu, notre Père qui seul peut nous en délivrer.
Et s’il y a coupure avec celui qui est la vie, qui donne la vie, il y aura fatalement coupure dans l’essence même de la vie voulue par Dieu pour nous : la famille.
Que de drames, divorce, violence consécutifs au dieu de l’orage alors que le Dieu de la vie est là, à coté, prêt à nous tendre la main.
Prenez Astarté – l’étoile du matin – la Vénus des romains : elle symbolise la douceur, la protection, la fécondité et, par voie de conséquence, le bien être, le calme, le repos.
Nous vivons un monde de plus en plus contraignant, de plus en plus étouffant, stressant, dangereux, hostile.
Alors nous cherchons à nous prémunir de tout, de nous assurer pour tout à défaut de nous rassurer. Les Astarté modernes sont là pour nous préserver de tout ce qui peut ou pourrait nous perturber, nous faire du mal : assurances pour vol, incendie, cors aux pieds, verrues plantaires, etc.
Et ses conseils sont onctueux comme la crème anglaise : pour réussir, bats-toi, ne regarde pas à droite ou à gauche et surtout pas celui que tu écrases, que tu blesses dans ton ascension sociale car le mérite monsieur, il n’y a que ça de vrai.
Surtout ne penses pas, ne réfléchis pas, Astarté le fait pour toi et, si tu es un brave petit soldat, tu auras droit à un petit quart de miette du gros gâteau que tu auras par ta sueur, ton dévouement, ton abnégation, ton carriérisme, bref par ta soumission aveugle, contribué à fabriquer pour qu’une poignée de gros messieurs/dames mangent en se tapant la panse.
Le résultat est déjà cher, très cher payé car tu n’es même pas sur de manger le quart de miette si survient la maladie, l’accident, les impondérables…
C’est qu’Astarté est exigeante et surtout cruelle, sans considération de personne et tu n’es qu’un pion pour elle, un pion que de toute façon elle engloutira car astarté est patiente, calculatrice, sournoise !
Et surtout elle t’aura fait oublier qu’il y a Jésus, qu’il a tout prévu pour toi :
« Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance ».
Jérémie 29 – 11
Si tu avais pris le temps de l’écouter, de lui confier tes peines et tes soucis, de lui soumettre tes projets, tes ambitions, alors sûrement qu’il t’aurait parlé, t’aurait guidé et mené là où il savait où était ta place.
Dans la mythologie moyen-orientale, Astarté est la compagne de Baal.
Baal est un dieu souterrain, quant à Astarté elle est assimilée à la lune.
Tous deux sont du monde des ténèbres et de la nuit en opposition directe au Seigneur qui est Lui le prince de la lumière et de la vie.
Regardez comment l’industrie de la nuit prospère : on ne compte plus le nombre de discothèques, clubs de nuit et autres clubs libertins !
Le département compte « une cinquantaine de discothèques », indique Loïc Vigo, président du secteur discothèques et monde de la nuit, à l’Union des métiers et de l’industrie hôtelière du Morbihan.
A cela s’ajoutent 4 clubs échangistes, 3 bars à hôtesses et 7 vidéo shop !
Combien d’églises authentiquement chrétiennes dans ce même département ?
Combiens de jeunes et moins jeunes dans nos églises ?
Les anciens dieux du moyen orient sont les mêmes que ceux de 2017, le but toujours le même : détruire la jeunesse, la famille, effacer jusqu’au nom de Dieu par un tourbillon de plaisir tourné vers une jeunesse en proie au doute, à la désillusion, à la désespérance !
Entre promesses non tenues, perspectives économiques sombres, loi du marché impitoyable où seule la réussite compte – et que dire du cynisme, de la morgue de nos politiques :
Le jeudi 29 juin, le président Macron s’est rendu halle Freyssinet, à Paris, pour l’inauguration de Station F, le plus grand incubateur de start-up du monde.
Là, le chef de l’État s’est lancé dans un discours en l’honneur de son auditoire, des entrepreneurs du numérique, acquis à sa cause. Un discours dans lequel il a prononcé cette phrase éloquente : “Dans une gare, vous croisez des gens qui réussissent et d’autres qui ne sont rien“.
Et que dire de tous les autres dieux qui te pourrissent la vie ?
Mal-être, sentiments d’injustice, rejets des autres et par les autres, jalousie, médisance, colère, jugement etc.
La liste est longue, n’y a-t-il aucun espoir ? Cf. Juges 10 : 10
« Les enfants d’Israël crièrent à l’Eternel, en disant: Nous avons péché contre toi, car nous avons abandonné notre Dieu et nous avons servi les Baals ».
Ils reconnurent leurs fautes et le Seigneur les délivra.
Nous aussi nous avons la délivrance à notre portée, Dieu n’a-t-il pas dit :
« Si nous Lui confessons nos fautes, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité ». 1 Jean 1-9.
Oui, les anciens dieux qui ont déstabilisé Israël, emmenant avec eux mort et désolation sont toujours présent en 2017, ils ont tout simplement changé de nom.
Mais leur but reste toujours le même : séduire pour mieux détruire ensuite.
Si nous restons calqués sur Christ, s’il est véritablement notre rocher et, bien plus, notre ami, celui qui connaît tout de nous mais nous aime quand même, alors nous pourrons l’appeler à l’aide et il répondra « présent ».
Psaume 91 – 14 à 16 :
« Puisqu’il m’aime, je le délivrerai; Je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom.
Il m’invoquera, et je lui répondrai; Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai et je le glorifierai.
Je le rassasierai de longs jours, Et je lui ferai voir mon salut ».
Que le Seigneur nous garde et nous encourage à tenir bon car les temps sont courts, Jésus revient !!
Dernières publications
DE L’AMERTUME À LA JOIE
Comment être victorieux. Dimanche 28 octobre 2018 :
N’éteignez pas le Saint Esprit qui est en vous!!!
06 76 23 09 40
07 82 17 00 19
contact@traitdunionvannes.fr