On ira tous au Paradis
On ira tous au Paradis
Matthieu 7 : 21 à 23.
Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.
Luc 16 : 19 à 31
Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie.
Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d’ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères.
Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli.
Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et, tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein.
Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruellement dans cette flamme.
Abraham répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne ; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres.
D’ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire.
Le riche dit : Je te prie donc, père Abraham, d’envoyer Lazare dans la maison de mon père ; car j’ai cinq frères.
C’est pour qu’il leur atteste ces choses, afin qu’ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments.
Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent.
Et il dit : Non, père Abraham, mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront.
Et Abraham lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait.
Qui, dans sa jeunesse, n’a pas fredonné cette chanson de POLNAREFF ? A l’écouter nous irons tous au paradis !
Je vous lis quelques fleurons de ce tube de 1972 :
Ne crois pas ce que les gens disent, c’est ton cœur qui est la seule Eglise
Laisse un peu de vague à ton âme, n’aie pas peur de la couleur des flammes de l’enfer. On ira tous au paradis, mêm’moi, qu’on croie en Dieu ou qu’on croie pas, on ira
Qu’on ait fait le bien ou bien le mal, on sera tous invité, on ira tous au paradis
On ira tous au paradis, mêm’moi, qu’on soit maudit ou qu’on le soit pas, on ira
Avec les chrétiens, avec les païens, et même les chiens et même les requins,
On ira tous au paradis
Oui, mangeons et buvons car demain nous mourrons. Cela au moins est une certitude ! A en croire cette chanson, que l’on s’appelle HITLER, STALINE ou POL POTH ne change rien à l’affaire : le petit garçon juif torturé par les «médecins» maudits d’Auschwitz ou la petite fille violée puis sauvagement abattue se retrouveront avec leurs bourreaux puisqu’on ira tous au paradis.
Mais de quel type de paradis s’agit-il ? Le seul point positif dans ce chant c’est que son auteur accepte l’idée d’un au-delà car n’oublions jamais que Dieu a mis dans le cœur de l’homme la pensée de l’éternité.
Il y a bien des années de cela, une communauté évangélique en Angleterre, désirant faire une publicité pour éveiller leurs concitoyens à leur besoin de salut, avait décidé de louer un panneau publicitaire qui était accroché sur un pont enjambant une route très passante. Ces chrétiens se sont demandé quel texte, quelle parole ils écriraient pour attirer l’attention des gens de leur ville sur la nécessité de se préparer à la rencontre de Dieu. Ils tombèrent d’accord pour n’écrire qu’un seul mot, le mot “Eternité”. Pendant plusieurs jours, des milliers de personnes ont passés sous le pont et ont vu ce panneau avec ce mot qui leur disait : “Eternité, Eternité, Eternité”. Après plusieurs jours, il y a eu une pétition et le panneau fut descendu. Les hommes se sentent moins gênés dans leur conscience par la publicité pornographique ou les slogans menteurs de la politique, que par le simple mot “Eternité”.
Si nous reprenons le récit de Lazare et de l’homme riche, deux choses sautent aux yeux : la différence qu’il y a entre les deux hommes.
Le premier s’attache aux choses qui passent, au détriment de celles qui durent. Cet homme vit comme si sa vie devait toujours durer.
Il vit comme s’il n’avait pas d’âme, et surtout pas d’âme à sauver. Il a rayé le mot “Eternité” de son vocabulaire. C’est le dernier de ses soucis.
De l’autre personnage nous connaissons très peu de choses.
Seul son nom nous révèle quelle était sa vie intérieure. Lazare est la forme grecque de l’hébreu Eléazar qui veut dire “Mon aide vient de Dieu”. Cet homme trouvait son aide en Dieu. Sa véritable richesse n’était pas dans son portefeuille ; elle était dans son cœur. La Bible dit que “l’un était riche et l’autre était pauvre”. Je m’empresse de dire que la richesse n’est pas un vice et que la pauvreté n’est pas une vertu. Jamais vous ne trouverez cette pensée dans la Parole de Dieu. La Bible ne s’élève jamais contre la richesse, mais contre son mauvais emploi.
Le premier se vêtait somptueusement : Madame s’habillait chez Christian Dior, Yves Saint-Laurent ou Coco Chanel et lui chez Burton of London. Ils changeaient leur garde-robe tous les six mois. L’autre, couvert de haillons, tendait une main décharnée en demandant la charité.
Le premier était un ripailleur. Il accumulait de la cellulite, il soignait son foie devenu délicat, il perdait péniblement quelques centaines de grammes dans ses saunas, poids qu’il regagnait immédiatement dans un des péchés que la Bible appelle les excès du boire et du manger. A son blason il avait comme devise, en lettres d’or sur fond d’azur : “Dos au feu, ventre à table”. Quand à l’autre, tous les soirs, il dînait en se serrant la ceinture d’un cran.
Le premier donnait la fausse image de la bonne santé. L’autre était couvert d’ulcères.
Dans le cas du premier, tout pivote autour de lui-même, de son influence, de sa renommée, de sa fortune, de ses pompes et de ses œuvres. A lui tout seul, il occupe toute la scène. L’autre passe quasi inaperçu et sa timide présence ne fait encore que rehausser le prestige de celui que j’ai surnommé “Monsieur Superman”.
Notre superman se préoccupait-il de son éternité ? Ou était-il suffisamment « religieux » pour penser que baptisé, confirmé, se confessant une fois l’an en égrenant un nombre incalculable de péchés et en forçant la dose – mieux vaut en effet en fixer un seuil élevé pour un confort religieux maximum – en se réfugiant derrière le sacro saint «j’ai pas tué, j’ai pas volé» suffisait pour lui assurer une entrée triomphale dans l’au-delà !
Mais c’est qu’il devait y croire lui aussi au paradis !
D’ailleurs, même si cela n’est pas écrit, les religieux de l’époque devaient faire partie de sa table, lui assurant par leur présence et leurs paroles rassurantes, onctueuses comme le miel, un avenir radieux dans un éternel été.
N’était-il pas prodigue envers l’église, ne donnait-il pas – certes de façon ostentatoire – sa dîme telle que définie par les écritures ?
Alors, pourquoi s’inquiéter, pourquoi douter un seul instant que l’approbation des hommes et / ou des religieux ne valait pas approbation de Dieu ?
Suis-je ennemi de Dieu pouvait-il se dire ! Non car je n’ai pas tué et je n’ai pas volé lui répondaient en échos sa conscience aveuglée, anesthésiée et le cœur des hommes de son temps.
Dors en paix et jouis de tes biens sans t’occuper de ton prochain.
Et c’est là précisément que Dieu l’attend !
Tu n’as pas tué superman ?
Tu as commencé par tuer ta conscience, en te persuadant de ton bon droit. Ta recherche effrénée de richesses, de promotions, d’honneurs, de hochets et médailles en tout genre t’on déformé la conscience après avoir contracté la cataracte du cœur qui t’empêche de voir la réalité du monde.
Tu es devenu insensible parce que justement tu n’as plus depuis longtemps une vision claire, objective, humaine des choses !
Tu as continué sur cette voie en t’entourant de conseillers «spirituels», aveugles conduisant des aveugles, faisant primer la Loi, les préceptes humains, la tradition de l’église, sur toute forme d’humanité, de compassion, d’amour.
Tu as tué tous les Lazare réunis qui ne sont plus de ton monde, de ce monde de paillettes et de certitudes minables, tous ces Lazare pauvres, blessés par la vie, démunis de tout sauf de l’essentiel :
La flamme de l’amour de Dieu pour ces laissés pour compte brille dans leurs yeux. Oui, ces blessés de la vie sont aimés, chéris par le Seigneur car, au travers de leurs épreuves, ils caressent cet espoir, timide mais bien réel, qu’un jour ce cauchemar cessera.
Tu n’as pas volé dis-tu ?
Le jour ou tu as rayé le mot partage de ton vocabulaire, le mot «propriété» est bien vite accouru et avec ce dernier les mots «égoïsme» et «possession».
Toujours plus, telle est devenue ta devise que tu as justifié en te persuadant et en voulant persuader les autres qu’il n’y a pas de mal à avoir de l’ambition, des richesses, des honneurs !
Bien sur que tu aurais raison si ton cœur était resté pur, c’est-à-dire tout entier tourné vers Jésus qui, de riche, s’est fait pauvre pour nous assurer un trésor inaltérable dans les cieux !
Le jour où l’argent, le statut social, la gloire ont pris le pas sur une saine ambition, un juste équilibre, tu as volé Dieu !
Lazare n’était pas loin, à ses pieds nous dit le texte. Il est vrai qu’au Moyen Orient il n’était pas rare de manger dehors, sous une tonnelle, à l’abri du soleil.
Et Lazare y était aussi, mais assis par terre, se contentant des miettes qui tombaient ! Où sont la compassion, l’humanité, le respect de la dignité humaine ?
De nos jours nous n’avons pas de Lazare dans nos maisons, dans nos cuisines mais n’avons-nous pas des frères, des sœurs qui ont soif de justice, de reconnaissance, de compassion, d’humanité, de chaleur humaine ? d’amour tout simplement ?
Si nous savons nourrir les corps, savons-nous aussi nourrir les cœurs brisés, savons-nous être les infirmiers de Dieu ?
Trop souvent j’ai donné des miettes quand j’aurai pu donner le pain de vie !
Et puis un jour le couperet est tombé, la mort – sans s’annoncer- a frappé à la porte, aux portes pour être exact : à celle de superman et celle de Lazare.
Rien ne nous interdit de penser qu’il soit mort le même jour que Lazare, car la mort a un calendrier fantaisiste. Elle ne nous consulte pas pour prendre ses rendez-vous. Et puis il y a eu les commentaires habituels. Vous les reconnaîtrez au passage, ils sont bien de chez nous :
– Quel dommage ! Un homme qui avait tout pour être heureux.
– Il venait de se construire une villa, il allait y entrer dans quinze jours.
– Il allait avoir quarante ans la semaine prochaine.
– Il allait un peu trop vite, il a dérapé dans un virage.
– Il paraît qu’il avait “un verre dans le nez” (sur un ton plus acide)
– Ce sont ses héritiers qui vont rigoler (sur un ton plus féroce)….
Dernier commentaire maintenant, celui de Dieu :
“Que servirait-t-il à un homme s’il gagne le monde entier, et qu’il fasse la perte de son âme”
(Marc 8, 36).
Voilà le commentaire qui compte !
Les autres n’ont que peu d’importance. Que servirait-il à un jeune homme, que servirait-il à une jeune fille, que servirait-il à un homme d’âge mûr, de gagner le monde entier, s’ils font la perte de leur âme ?
Notre homme a donc maintenant fini sa première tranche de vie, qui a durée quelques années. Voici maintenant l’autre qui commence, et elle ne va jamais, jamais, jamais finir.
De quoi est fait cet Au-delà mystérieux ? L’enseignement de la Bible est clair et précis, aussi clair et aussi simple que un et un font deux :
Lazare est dans la consolation éternelle, et l’autre est dans le malheur éternel. C’est limpide comme de l’eau de roche. Ceci est confirmé par cet autre texte de la Bible qui dit :
“Il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela, le jugement”
(Hébreux 9, 27).
Où sont passés tous ces «conseillers» en religion ? Comment, avec tout ce que j’ai fais pour toi Seigneur !
Je n’ai pas tué, je n’ai pas volé !
Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.
Je me suis confessé, fais ma prière et grande communion, je me suis marié à l’église, j’ai même – argument suprême, véritable sésame pour le paradis – été baptisé enfant !
Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.
Mais Seigneur, qu’ai-je fais de mal pour mériter ta condamnation ?
Matthieu 25 : 41 à 46
« Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Ils répondront aussi: Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté? Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites. Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. »
Je sais, on nous dit de plus en plus, et même dans le monde christianisé, que l’enfer n’existe pas. Mais lisez ce récit et dites moi ce qu’il veut dire d’autre.
Si Jésus l’a dit, cela doit être vrai ! Si quelqu’un le savait, c’était lui. Il venait de l’Au-delà ; il pouvait parler en connaissance de cause.
S’il faut refuser l’enseignement de Jésus Christ sur ce point, il faut le refuser sur tous les autres points. Plutôt que de juger la Parole de Dieu, laissons nous juger par elle, car c’est elle qui subsistera au dernier jour.
Et ne nous berçons pas d’illusion sur une quelconque rémission ou réduction de peine, un très hypothétique purgatoire :
“Il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire”.
Ne nous y trompons pas, ce ne sont pas nos qualités- si grandes soient elles – notre honnêteté en tant que citoyen, notre amabilité avec ceux qui nous le rendent bien qui nous sauvera !
Superman c’est surement dit : « qu’est-ce qui peut bien m’arriver sinon d’aller au ciel… s’il y a un ciel !”
Il a fait taire sa conscience qui lui disait que tout dans sa vie n’était pas aussi bien qu’il le prétendait. Il a fermé le livre qui disait :
“Il n’y a pas de juste, pas même un seul, tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu”
(Romains 3, 10).
Lui qui a toujours haussé les épaules lorsqu’on lui parlait de la Bible et qui, comme beaucoup a dit avec ironie, “s’il y a un jugement, c’est bon pour les assassins, les voleurs et autres bandits de grand chemin, et les escrocs. Mais moi qui suis un honnête citoyen, qui me suis fait des amis avec mon argent, moi dont le casier judiciaire est vierge, pourquoi irai-je en enfer ? »
En conclusion, rappelons-nous cette parole de vie :
“Je vous en supplie, au Nom de Dieu, soyez réconciliés avec Jésus Christ”.
Et pour cela :
1. Lever les yeux.
Cela veut dire que le salut n’est pas en nous, ni dans ceux qui nous entourent. Le salut vient de plus haut que nous.
Le salut vient de Dieu
“Vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu”
(Ephésiens 2, 8).
C’est la première condition pour être sauvé : lever les yeux, les porter plus haut que sur notre entourage, plus haut que sur nos efforts, plus haut que sur une religion qui se prétendrait la meilleure du monde. C’est à Dieu et à Dieu seul qu’il faut regarder pour être sauvé.
2. Chercher la miséricorde
Rien d’autre que la miséricorde de Dieu ne peut nous sauver. Il n’y a pas d’autre base au salut que la miséricorde infini de Dieu.
3. Prier le Seigneur Jésus et Jésus seul
Il faut le prier comme le brigand qui était crucifié à coté du Seigneur : il s’est tourné vers Jésus et lui a lancé le S.O.S de son âme
“Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne”
(Luc 23, 42).
Et Qu’à répondu le Seigneur ?
Je vais réfléchir, en discuter, peser le pour et le contre…
Non, voilà sa réponse :
“En vérité, je te le dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis”.
4. Ne pas avoir peur de témoigner
Les trois premières conditions se font au niveau du cœur, dans le silence, d’une façon intime et personnelle.
Il nous appartient de donner à ce salut que nous avons reçu gratuitement, une traduction publique selon ce qui est écrit :
“Si tu confesses (proclame) de ta bouche Jésus comme Seigneur, tu seras sauvé”
(Romains 10, 8).
“Tu seras sauvé” qui correspond avec le “Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis” et non pas “tu seras peut-être sauvé ou tu pourras espérer de l’être”.
Oui, la vie éternelle est pour tous aurait pu chanter POLNAREFF, mais la seule question qui vaille est celle ci :
Quelle et avec qui cette vie éternelle !
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