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T E M O I G N A G E  de  Muriel

C’est tout au fond de la détresse que j’ai rencontré le Seigneur. Quand je me suis retrouvée l’été 2000 dans un état pitoyable, tant physique que moral. Après une chute sur la tête qui avait beaucoup aggravé des séquelles d’accident de voiture, j’avais traversé 13 ans de souffrances aigües : sifflements d’oreille stridents et permanents et angoisses et j’étais tombée si bas que je ne pensais plus pouvoir me relever.

Alors à bout de forces, lâchée par tout le monde et complètement désespérée, j’ai crié vers le ciel : à genoux, face contre terre j’ai supplié Dieu de faire quelque chose. J’ai dit « Mon Dieu, Jésus si tu m’entends, s’il y a vraiment quelqu’un là-haut, regarde-moi, vois ma misère Seigneur, prend pitié je t’en supplie. Je crois que tu existes SEIGNEUR, fais quelque chose ! Si tu n’interviens pas tu vois bien que je suis fichue ! »

Et Dieu a entendu mon cri : Il m’envoya des secours d’une façon incroyable. A partir de là tout s’est enchaîné et il m’a déroulé un cordon de frères et sœurs autour de moi chaque fois que j’en avais besoin. Ca a commencé par une voisine rencontrée dans l’ascenseur qui, voyant mon état, m’a proposé de venir chez elle. Elle s’était fait une entorse et n’avait pu partir en vacances. Par chance une chrétienne qui faisait partie d’un groupe charismatique. Elle a demandé à ses amis de prier pour moi et ensuite on m’a présenté un groupe de prière. En regardant en arrière, je vois que depuis ce jour où j’avais enfin crié vers Dieu parce que je n’avais plus personne autour de moi sur qui compter, le Seigneur a pris ma main dans la sienne et ne l’a plus jamais lâchée. « Proche est l’Eternel des cœurs brisés, il sauve les esprits abattus » Psaume 34 v.18

            Le SEIGNEUR m’a menée vers des catholiques charismatiques. Un prêtre d’abord qui pria pour moi et me dit de la part du Saint Esprit de dire chaque jour les psaumes 103 & 107 « Dieu est amour » et « Dieu délivre l’homme de tout danger. » Alors je commençais à lire à haute voix ces psaumes chaque jour, mais sans y croire vraiment. Les promesses des psaumes étaient si grandes et moi si misérable, je ne pensais pas que ça m’était destiné, ni que ça marcherait pour moi. Mais il se passa exactement ce qui est écrit dans Isaïe 55, v.11 « Ainsi en est-il de la parole qui sort de ma bouche, elle ne revient pas à moi sans effet, sans avoir accompli ce que j’ai voulu et réalisé l’objet de sa mission. » Et en disant ces psaumes je sentais qu’une certaine force m’était donnée.

L’angoisse était toujours là pourtant et la souffrance aussi. J’aurais bien voulu être guérie d’un coup d’un seul, ressurgir, mais ça ne s’est pas passé comme ça. Dieu avait un plan et je lui rends grâce, car c’est au cœur de la détresse, jour après jour, que j’ai senti sa tendresse, reçu son secours et vu sa grâce déployée en toutes circonstances. Oui à ma grande surprise, jour après jour je tenais debout et le Seigneur me relevait tout doucement mais sûrement. Il est écrit « Crois et tu verras la gloire de Dieu sur la terre des vivants. »  Psaume 27,v.13

            A vrai dire ma foi était très faible, minuscule même : mais force m’est de constater qu’en prononçant les promesses de Dieu, elles se sont mises en action et se sont manifestées dans ma vie, malgré moi, car la Parole de Dieu est vivante et puissante.

Là un groupe m’accueillit et me fit faire un inventaire de ma vie. Je croyais que tout était normal et que mes souffrances n’étaient dues qu’à un problème physique. Mais sous leur directive, je dus me rendre à l’évidence et je découvris avec une certaine consternation que depuis longtemps j’étais plongée dans l’occultisme sans en avoir conscience : j’avais toujours été fascinée par l’Inde, pratiqué le yoga, puis la méditation… suivi un guru, pratiqué les techniques orientales, consulté des guérisseurs, des voyants, fréquenté des amis cartomanciens etc… Là ils me montrèrent les passages bibliques à ce sujet et je n’eus pas de mal à comprendre (c’est extraordinaire comme la Parole de Dieu est lumineuse : elle ne laisse aucune place à l’équivoque, tout devient clair immédiatement sans ambiguïté) : là j’étais en état de panique.

            Je commençais alors frénétiquement à faire un ménage minutieux chez moi, à déchirer et brûler les ¾ de ma bibliothèque au nom de Jésus-Christ avec un extraordinaire soulagement ! J’avais passé toutes ces années dans l’abomination et je ne le savais pas ! Pourtant je n’ai jamais cessé tout ce temps d’aller à l’église, car je viens de 2 familles catholiques ancrées dans la foi et j’avais la conviction d’appartenir à Jésus-Christ.

            Puis lors d’une retraite avec un dominicain, je rencontrais une dame qui me dit : « si tu as touché à tout ça, tu as besoin d’une délivrance : va voir les évangéliques, ils sont très forts. » Les Evangéliques c’est qui ça ? Encore une nouvelle chapelle ! Et puis très en colère je me dis : non je n’irai plus nulle part. Dieu sait où j’habite ; je suis fatiguée de courir de l’un à l’autre, de retraite en groupe de prière…. J’ai fait tout ce qu’ils m’ont dit, j’ai suivi leurs conseils et ça ne va pas mieux, alors STOP, je m’arrête et je rentre chez moi.

            Mais une fois rentrée chez moi, allant toujours aussi mal, je me rappelai ce conseil et pris l’annuaire aux pages jaunes, à la rubrique « églises évangéliques » et je tombai sur le Tabernacle à Tourcoing. Je téléphonai en disant que je voudrais bien rencontrer quelqu’un de chez eux de toute urgence. Très vite, dans les jours qui suivirent, je reçus la visite d’un pasteur Jean-Régis qui commença à me parler de l’obéissance et m’assura que j’allais trouver les réponses à toutes mes questions dans la Parole de Dieu. Puis Jean-Régis entreprit, au cours de visites amicales et informelles autour d’une tasse de café, avec « la langue douce qui broie les os » Proverbe 25, v.15 à faire voler en éclat pas mal de choses dans lesquelles je croyais, sauf Jésus-Christ. Puis je fus invitée aux petits-déjeuners AGLOW où on me présenta Beryl qui est une personne qui fait de l’accompagnement spirituel et qui est prophète, reconnue dans l’église.

            Ensuite Jean-Régis me parla du baptême, mais là je fis la sourde oreille, car j’estimais valable le baptême que j’avais reçu à l’âge de 3 jours. Ma forteresse de certitudes commençait pourtant à se fissurer sérieusement et je traversais beaucoup de colères, doutant de tout et de tout le monde, et pensant qu’on ne pouvait faire confiance à personne.

            Mais je cherchais toujours qui je pourrais bien trouver qui me guérisse au nom de Jésus-Christ, ou quoi offrir à Dieu pour l’apitoyer sur mon sort et gagner sa bénédiction. Alors Jean-Régis m’expliqua qu’il fallait que j’aie une relation personnelle avec Dieu, sans passer par une tierce personne. Je l’écoutais, pensant que ce n’était pas possible. Dans ma tête le monde était comme une pyramide à 3 étages : Dieu tout en haut, en-dessous le clergé et enfin tout en bas tous les autres, c’est-à-dire nous, les ouailles les laïcs ; et j’étais vraiment convaincue qu’on devait toujours passer par l’intermédiaire des hommes de Dieu pour arriver à Dieu, dans ma tête c’était comme ça.

            Puis il me parla de la dîme, comme il est écrit dans Malachie 3, v.10 : « Apportez intégralement la dîme au trésor pour qu’il y ait de la nourriture chez moi. Et mettez-moi à l’épreuve dit Yahweh Sabaot, pour voir si je n’ouvrirai pas en votre faveur les écluses du ciel et ne répandrai pas en votre faveur la bénédiction en surabondance. »

            Ca au moins c’était facile à faire : je m’exécutais tout de suite, en écrivant Alleluia sur mon talon de chèque. Et si c’est important pourquoi n’en avais-je pas entendu parler ? Non pas que la grâce de Dieu puisse s’acheter bien sûr, le don de Dieu est gratuit, mais c’est l’obéissance qui ouvre les portes de ses trésors.

            Et là la réponse de Dieu ne s’est pas faite attendre : le Seigneur est prompt à tenir ses promesses, Il est tellement fidèle ! Gloire à Dieu ! Il a ouvert à plein flot les vannes de sa grâce : environ 15 jours après, souffrant toujours trop des oreilles, alors que je ne voyais pas d’amélioration de ce côté-là je voulais mourir, et j’avais la ferme intention de mettre fin à mes jours : une idée fixe qui m’obsédait depuis longtemps. Je partis donc dans une maison louée pour une semaine à cette intention, sans rien dire à personne, en emportant au dernier moment ma bible « on ne sait jamais » ! Arrivée là-bas, en attendant le jour fatal de mettre mon plan à exécution, la télé marchait très mal et il pleuvait des cordes, donc rien à faire, alors j’ai ouvert ma Bible et me suis plongée dedans toute la journée : je lus des choses que je ne connaissais pas, en continu : les Actes des Apôtres, les épitres et j’étais émerveillée, éblouie par tout ce que je découvrais. J’avais vécu 50 ans sans savoir toute ça !

            Cette semaine qui devait être funeste s’est transformée en retraite improvisée en tête-à-tête seule avec la Parole de Dieu. J’étais transportée et au fil de la semaine, il se passa quelque chose de vraiment inattendu : je revis toute ma vie, demandais pardon au Seigneur, louais Dieu, pleurais beaucoup… Je crois que c’est ce qu’on appelle « la conviction de péché de l’Esprit-Saint », et je sentais en même temps le pardon et l’amour de Dieu. Une étincelle de vie est entrée en moi, qui a complètement chassé toutes les idées de mort qui m’avaient habitée. C’était merveilleux, incroyable : « Seigneur c’est vrai tu m’aimes comme ça, autant que ça ? Alors ça évidemment ça change tout ! »

            La semaine écoulée, je suis revenue chez moi à ma grande surprise. Je me sentais exactement comme l’homme de la Parabole qui avait trouvé un trésor dans un champ : il rentre chez lui, vend tout ce qu’il possède et achète ce champ. Oui j’avais trouvé un trésor. Rien n’avait changé mais tout était changé. La souffrance physique était toujours là, mais mon cœur était tourné vers le Seigneur et dans la louange je pensais un peu moins à mes souffrances : Dieu avait vraiment tenu parole et accompli pour moi la promesse de ce psaume 107 que je disais et continue de dire chaque jour : « Il envoya sa parole, Il les guérit, à la fosse Il arracha leur vie. » Ps.107,v.20

            Immédiatement je me suis souvenue de la prophétie que Béryl m’avait donnée 5 mois plus tôt de la part du Seigneur : « Le Seigneur dit qu’Il te sauve au bord du précipice » ! Je n’y avais pas cru car je trouvais que ça faisait déjà longtemps que j’étais au bord du précipice et j’était partie de chez elle en colère. Mais Dieu est fidèle, malgré mon incrédulité : quand Il dit, Il fait. Je suis très vite allée raconter à Béryl toute cette histoire.

            O Merveilleux Seigneur ! Toi tu veux que je vive. Tu ne m’as pas laissée mourir, tu m’as montré que tu m’aimes. Je baignais dans un océan de reconnaissance et de gratitude, et maintenant Seigneur je ne veux plus te quitter, je veux rester avec toi pour toujours. Je ne veux plus pécher, plus te faire mal. Si je sens la tentation, je pense à Jésus sur la croix, à la souffrance qu’IL a endurée pour me sauver, à tout ce qu’Il a supporté jusqu’au bout, même quand le Père l’a abandonné Lui ne nous a pas lâchés. Toi Jésus tu n’avais pas du tout envie de mourir cloué sur une croix et pourtant tu l’as fait quand même par amour : alors la petite obéissance que tu me demandes c’est si peu de chose, tellement rien du tout quand je regarde la tienne et ce que tu as accepté de subir pour nous.

            Ensuite quelqu’un me dit « celui qui lit la Bible entièrement sur une année obtient de grandes grâces ». Je te rends grâce infiniment Seigneur de ton Amour et de ce que tu m’as donné de découvrir sur ce chemin de Damas. J’ai demandé le baptême car c’est ce que tu nous as dit de faire et tu as toujours raison et la volonté de Dieu est parfaite. D’ailleurs même toi tu as reçu le baptême. AMEN

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