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Quelles sont tes nuits.

« Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière »

Si Pierre s’exprime ainsi c’est parce qu’en l’homme il y a dualité entre le bien – la lumière – et le mal – les ténèbres –

Nous en connaissons l’origine et la cause :

  • Le jardin d’Eden
  • La désobéissance qui a précédée la chute.

Comme le dit très justement Lamartine : « Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux »

Et Paul d’appuyer en Romains 7 – 19 et 20 : « Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi. »

Alors oui, nous avons tous nos nuits, plus ou moins longues, autrement dit nous sommes plus ou moins insomniaques aux choses de Dieu.

Que désire le Seigneur pour nous ? Que nous jouissions de Sa paix dans nos vignes et sous nos figuiers où, comme le dit Paul dans sa lettre aux Thessaloniciens : « Que le Seigneur de la paix nous donne lui-même Sa paix en tout temps et de toute manière! »

Quelles sont nos nuits ? Sont-elles paisibles ou agitées ?

Parmi les nuits agitées nous avons :

 Ils furent dans la joie, et ils convinrent de Lui donner de l’argent. 

L’attrait des richesses du monde entraine toujours un moment de joie plus ou moins éphémère et puis, comme le chantait Johnny « tout passe et tout casse et tout lâche car nous sommes tous victimes du temps »

Est-ce que mes nuits « mondaines » sont plus longues que mes journées « spirituelles », est-ce que le monde présent occulte le monde à venir, est-ce que ma vie terrestre fait écran ma vie éternelle ?

« Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. »

« Après avoir prié, il se leva, et vint vers les disciples, qu’il trouva endormis de tristesse. »

LAMARTINE a déclaré « un seul être vous manque et tout est dépeuplé ».

Combiens de nuits perdues à nous faire du mauvais sang, à nous alarmer, à broyer du noir face à une difficulté, un problème dont la gravité apparente peut nous mener au désespoir.

Philippiens 4 – 6 « Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

« Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? nous dit Jésus ? »

Est-ce que mes nuits de tristesse l’emportent sur mes jours d’espérance, est-ce que mes nuits de doutes l’emportent sur mes jours de confiance ?

Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.

Et étant sorti, il pleura amèrement.

Si j’avais su ! Combien de fois n’avons-nous pas dit ou entendu cette phrase !

« Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ! ». Comme le disait SARTRE :

« L’enfer est peuplé de bonnes intentions ! »

En fait nos regrets sont toujours la conséquence de nos choix car choisir, c’est renoncer.

Avons-nous eu la bonne parole, le bon geste, la bonne attitude au moment voulu ?

Avons-nous toujours été les témoins fidèles de l’évangile ? Avons-nous été de vrais disciples de Jésus tant dans notre attitude, dans nos paroles que dans notre capacité à écouter, comprendre et aimer ?

« Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre: Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi!  Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible ».

         
Combien de fois la monotonie entraîne la lassitude qui, à son tour, amène à l’apathie puis à la prise de distance, surtout pendant la période estivale ou lors de périodes festives.

Ce n’est pas que l’on oublie le Seigneur, c’est que l’on oublie de le prendre dans nos bagages, de lui faire partager nos joies, nos moments si conviviaux !

La torpeur estivale assoupi notre relation avec celui qui nous a promis :

« Et voici, je serai avec vous tous les jours de votre vie ».

Est-ce que nos nuits de fêtes ne viennent pas obscurcir nos jours de soleil ?

« Les folles dirent aux sages: Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. Les sages répondirent: Non; il n’y en aurait pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. »

Lorsque le problème des uns ou des autres n’est pas le mien, lorsque mon implication personnelle dans la bonne marche de l’assemblée est proche de zéro, lorsque ma présence se limite à une écoute passive – surtout ne pas faire de vagues – est-ce que mes nuits d’insouciance, de passivité et de transparence ne viennent pas réduire à néant mes journées d’engagement et de prise de position ?

Est-ce qu’à mon tour je ne manque déjà plus de l’huile de l’action c’est-à-dire de la présence active du Saint Esprit ?

« Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit: Qu’avons-nous encore besoin de témoins? Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble? Tous le condamnèrent comme méritant la mort.»

Nous pourrions dire que l’un ne va pas sans l’autre. Toutes les fois que je juge, je condamne et si je condamne, je me condamne à être jugé de la même mesure que j’aurai jugé et…condamné !

Et nous pouvons dire, sans trop nous tromper, que nos nuits de jugement et de condamnation font de nous des insomniaques incorrigibles.

Si encore nos « jugements » étaient justes mais, comme quasiment toujours, ils sont la résultante de nos émotions, de nos sentiments, de nos raisonnements quand ce n’est pas de notre aveuglement.

Nous voyons le monde comme nous sommes et non comme il est !

Ne juge pas si tu ne veux pas être jugé, que ton oui soit oui et que ton nom soit non, tout le reste n’est que fioriture et délayage qui ne fait pas de toi un vrai disciple de Christ qui nous a dit :

« Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour. »

« Le soir étant venu, il se mit à table avec les douze. Pendant qu’ils mangeaient, il dit: Je vous le dis en vérité, l’un de vous me livrera. »

Bien sur nous ne sommes pas des Judas prêts à trahir le Seigneur pour de l’argent, une reconnaissance, une place enviable !

Mais la trahison ne revêt pas toujours ce coté tragique du Mont des Oliviers !

La trahison est le fait d’abandonner, de livrer à ses ennemis ou de tromper la confiance d’une personne ou de principes (moraux, ou autres).

Il y a différents degrés dans la trahison, le point commun est de briser une loyauté, de prendre secrètement le parti ou le camp de l’ennemi.

Et il y a des petits « arrangements » qui valent bien souvent des trahisons dès lors que je tourne le dos à une éthique, un engagement, une fidélité au nom d’intérêts personnels que je place au-dessus de la règle de vie que je m’étais fixée.

Ces petits arrangements sont souvent la cause d’insomnies spirituelles !

« Comme il se dirigeait vers la porte, une autre servante le vit, et dit à ceux qui se trouvaient là; Celui-ci était aussi avec Jésus de Nazareth. Il le nia de nouveau, avec serment: Je ne connais pas cet homme. »

Ces nuits là, j’en suis sur, ne pèsent pas sur votre conscience.

Tout au plus, dans certaines circonstances, dans certains endroits, la timidité, le respect humain, la crainte des railleries, la peur des moqueries peuvent étouffer notre zèle pour Jésus.

Bien sur que nous ne le renions pas mais n’est-il pas écrit :

« Quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges. »

Après un bref survol des nuits de remise en cause, penchons nous sur les nuits calmes et paisibles telles que voulues par Christ.

« Jésus étant né à Bethlehem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent: Où est le roi des Juifs qui vient de naître? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer. »

Chercher Dieu, le rechercher, c’est le commencement de la sagesse.

« Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur » nous dit le Seigneur dans Jérémie 29 – 13.

Que nos nuits de recherche soient longues et fructueuses !

« Il lui adressa beaucoup de questions; mais Jésus ne lui répondit rien. »

C’est dans le silence des cœurs que Dieu se laisse trouver, loin du tumulte de la rue, de l’agitation de nos sociétés et de l’évanescence de ce monde finissant.

« C’est dans le calme et le silence que sera votre force » nous dit le Seigneur.

« Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves »

Si l’on cherche Dieu de tout son cœur en faisant silence et abstraction de l’agitation ambiante, en persévérant dans ce cœur à cœur avec Lui, soyons assurés que Dieu répondra « présent ».

« Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. »

La rencontre avec le Seigneur est toujours lumineuse, glorieuse : il s’agit de la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ qui nous donne accès à la vie éternelle.

Nous sommes sauvés par grâce et non par nos œuvres afin que nul ne se glorifie.

Tels les bergers de Palestine qui, à l’annonce de la naissance de Jésus, ont été avertis par les anges de cette bonne nouvelle – qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie – nous serons nous aussi les témoins de cette vie nouvelle en Jésus – Christ.

« Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas que je t’aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. »

La nouvelle naissance précède et précèdera toujours la connaissance des mystères de Dieu.  Et ces mystères, au fur et à mesure de notre progression dans la marche avec Dieu, seront de moins en moins hermétiques comme si le Seigneur voulait nous associer à son mode de pensée, à sa vision des choses !

La marche normale de tout chrétien est de rentrer dans les choses que Dieu a préparé d’avance pour nous.

« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. »

« Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant: Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. »

Le partage du pain et du vin, c’est, symboliquement, le partage de l’amour de Dieu, de sa présence et de sa vie.

C’est l’antithèse de tout égoïsme et de tout individualisme. C’est le sens du partage, du sourire, de la poignée de main, de la porte ouverte.

C’est trouver dans ma vie Sa présence, tenir une lampe allumée, choisir d’habiter la confiance, aimer et se savoir aimé.

C’est aussi rester pour le pain de la route et Choisir de donner sans reprendre

Est-ce que mes nuits occultent le sens du partage, de la confiance et de l’amour ?

« Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point »

Prier, c’est envahir l’impossible, c’est parler à Dieu et, je dirai, plus que demander, c’est d’abord écouter Dieu.

 
Nous demandons à Dieu ce qu’il nous plaît. Il nous donne ce qu’il nous faut.

LAMARTINE a écrit « Prier, c’est créer l’avenir. Je ne puis comprendre la terre sans le ciel, l’amour sans la prière et le temps sans l’éternité. » 

Quel temps consacrons-nous à la prière, nos nuits font-elles obstacle à la prière ?

« Alors un ange lui apparut du ciel, pour le réconforter. »

C’est la suite logique de la prière sincère avec Dieu : nous puisons en Lui notre réconfort et nous nous ressourçons par son Saint Esprit.

Celui qui demeure à l’abri du Très Haut, repose à l’ombre du Tout-Puissant.

Il est notre consolation, notre soutien et notre réconfort.

« Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. »

Savoir pardonner aux autres mais aussi à soi-même, savoir demander pardon et savoir accepter le pardon des autres, c’est la puissance de Dieu au service de ses enfants car le pardon est une puissance qui libère.

Combien de nuits d’insomnie pour un pardon refusé, un pardon que l’on ne peut ou que l’on ne veut demander car l’orgueil ou l’aveuglement spirituel nous en empêche !

Dire pardon est moins difficile que d’empêcher notre orgueil de nous l’interdire.

« Tandis qu’ils parlaient de la sorte, lui-même se présenta au milieu d’eux, et leur dit: La paix soit avec vous! »

La paix, celle du cœur, donc de Dieu, est un trésor incommensurable.

Nombreux sont ceux qui l’ont cherchée mais ne l’ont jamais trouvée car Il n’y a pas de chemin vers la paix, la paix est le chemin.

La seule façon d’apporter la paix au monde est d’apprendre soi-même à vivre en paix.

Que nos nuits soient le reflet paisible de l’œuvre de Paix de Christ en nous !

« Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. »

C’est la finalité, le point d’orgue, la conclusion de nuits de recherche, de silence, de persévérance, de révélation et de connaissance, de partage, de prière, de réconfort et de pardon, et enfin de paix retrouvée.

Alors oui, tout ce que vous demanderez en mon nom nous dit le Seigneur, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.

Y a-t-il plus belle promesse ?

« Mais Jésus, prenant la parole, dit: Laissez, arrêtez! Et, ayant touché l’oreille de cet homme, il le guérit. »

Il y a bien sur la guérison physique mais aussi la guérison spirituelle, celle du cœur. Et ce sont très souvent celles qui sont le plus difficile à guérir.

Seul Jésus peut combler les cœurs. Notre nuit de victoire entraine tout naturellement un jour de guérison car l’Eternel a mis devant nous la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction et nous demande de choisir la vie…afin que l’on vive !

« Il les conduisit jusque vers Béthanie, et, ayant levé les mains, il les bénit. »

Si j’ai la victoire, j’ai la guérison et…la bénédiction !

Les bénédictions de Dieu sont autant d’expression de son amour pour nous !

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