Savoir choisir
Savoir choisir
Les mauvais choix
J’ai toujours été frappé par la sagesse de nos anciens qui, à l’instar de Confucius – propos repris par le Dalaï Lama – a écrit :
Ce qui me surprend le plus dans l’humanité ? Les hommes… parce qu’ils perdent la santé pour accumuler de l’argent, ensuite, ils perdent leur argent pour recouvrer la santé. Et ils se perdent dans d’anxieuses pensées sur le futur au point de ne plus vivre ni le présent ni le futur. Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir… et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu.
Les choix, les mauvais choix qui guident bien trop souvent les hommes, les mènent dans des impasses – dans le meilleur des cas – ou des issues fatales – bien trop souvent –
La Bible nous met en garde contre des choix hasardeux, contraires à ce que Dieu veut pour nous et tout au long de sa Parole il nous exhorte à faire le bon choix :
Deutéronome 30 – 19 et 20
J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l’Eternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui: car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours
Dès le début de l’humanité, l’homme à fait le mauvais choix.
1) Eve et le serpent → Genèse 3 – 1 à 6.
Le Serpent était le plus astucieux de tous les animaux des champs que l’Eternel Dieu avait faits. Il demanda à la femme : Vraiment, Dieu vous a dit : « Vous n’avez pas le droit de manger du fruit de tous les arbres du jardin ! » ?
La femme répondit au Serpent : Nous mangeons des fruits des arbres du jardin, mais celui qui est au milieu du jardin Dieu a dit de ne pas manger de son fruit et de ne pas y toucher sinon nous mourrons.
Alors le Serpent dit à la femme : Mais pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Seulement Dieu sait bien que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme Dieu, décidant vous-mêmes ce qui est bien ou mal.
Alors la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, agréable aux yeux, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence. Elle prit donc de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea.
Que retenir de ce dialogue et des conséquences catastrophiques pour la création ?
Le plan de Dieu c’est que l’homme vive heureux, en harmonie avec Lui et avec sa création dont nous faisons partie.
Dieu se rappelle de quoi nous sommes fait, il connait nos faiblesses, nos défaillances mais il sait aussi que nous sommes capables du meilleur comme – hélas – du pire !
Et il est là pour nous aider « à voir clair » par ses conseils retranscrits dans sa Parole :
Psaume 119 – 105
Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.
D’où vient le mauvais choix d’Eve ?
- D’écouter et suivre les conseils du serpent – donc de Satan – sans se rendre compte que ces derniers s’opposaient frontalement aux directives divines.
- De s’attacher à l’aspect extérieur des choses sans en mesurer la portée : ne dit-on pas que tout ce qui brille n’est pas d’or ?
- D’entrainer son mari Adam dans la tentation et le partage de sa faute et, par là, en amplifier les conséquences désastreuses.
A nous aussi d’en tirer les leçons :
Ne pas prendre pour argent comptant tout ce que nous pouvons entendre, voir, lire, même s’ils ont le label « chrétien authentique » mais en toutes choses les analyser au regard de la Parole, comme nous y invite Luc dans Actes 17 – 11
Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact.
Si nous le faisions, nous éviterions bien souvent des contre sens, des approximations et, hélas, des erreurs d’analyse et de compréhension qui ont bien trop souvent débouché sur des pratiques sectaires.
Tout évangéliste de renom, tout enseignant connu et reconnu n’est pas à l’abri de déviances et de fausses interprétations ! A nous d’être vigilants !
2) Abraham et sa femme Sarah en Egypte Genèse 12 – 10 à 20
Quand il fut sur le point d’entrer en Égypte, il dit à Saraï, sa femme : « Vois-tu, je le sais, toi, tu es une femme belle à regarder.
Quand les Égyptiens te verront, ils diront : “C’est sa femme” et ils me tueront, tandis que toi, ils te laisseront vivre.
S’il te plaît, dis que tu es ma sœur ; alors, à cause de toi ils me traiteront bien et, grâce à toi, je resterai en vie. »
Ne dit-on pas que la peur est mauvaise conseillère ?
Abraham cède à une hypothétique peur et, par refus d’affronter la réalité, il va essayer de solutionner son problème par la ruse en se servant de sa femme Saraï, l’obligeant de fait à mentir et commettre un adultère.
Lui qui avait suivi Dieu depuis Ur en Chaldée, n’a, à aucun moment, pensé que Dieu pouvait lui venir en aide. Sa peur lui faisait perdre tout repaire, toute raison.
Etait-il raisonnable d’accepter que son épouse devienne la femme d’un autre par peur et pur égoïsme, sans penser aux conséquences qui auraient pu en découler ?
Que se serait-il passé si la lignée de Pharaon s’était perpétuée par Saraï ?
C’était le plan de salut de Dieu qui se trouvait réduit à néant.
A nous aussi d’en tirer les conséquences : il n’est pas de situation – aussi inextricable soit-elle – que Dieu ne puisse résoudre.
Dès lors que nous utilisons des moyens humains et, disons-le, malhonnêtes comme la ruse, le mensonge etc., pour arriver à nos fins, soyons assurés que tôt où tard la vérité nous rattrapera !
Qui sème le vent, récolte la tempête !
Galates 6 – 7
Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi.
3) Abraham et Abimelek Genèse 20 1 et 2
Abraham quitta cette région pour aller dans le Néguev. Il s’installa entre Qadech et Chour, puis il séjourna à Guérar. En parlant de sa femme Sara, il disait : « C’est ma sœur ! » de sorte qu’Abimélek, le roi de Guérar, la fit enlever.
Comme si l’expérience de Pharaon ne suffisait pas, Abraham récidive.
Combien de fois nous ne savons pas tirer les leçons de nos échecs passés !
Combien de fois nous nous entêtons à répéter toujours les mêmes erreurs, les mêmes fautes par entêtement, manque de sagesse, par orgueil aussi, ne voulant pas reconnaître nos torts, accusant toujours les autres, le destin, le manque de chance mais jamais notre propre responsabilité !
Pharaon et ses conseillers l’avaient mis en garde contre ses mensonges
Mauvais choix que de s’entêter et répéter les mêmes erreurs et ne pas savoir en tirer les conséquences. La peur est une mauvaise conseillère mais l’entêtement aussi : Dieu l’avait prévenu, Pharaon et ses conseillers l’avaient mis en garde contre ses mensonges mais son aveuglement allié à son entêtement le font passer à coté de sa vraie mission : Dieu ne lui a jamais demandé de ruser pour sauver sa vie mais simplement de lui faire confiance et ne pas céder à ses faux raisonnements.
2 Corinthiens 10 – 5
Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ.
4) Le choix de Loth Genèse 13 – 10 et 11
Loth leva les yeux et il vit que toute la région du Jourdain était bien irriguée. Avant que le Seigneur détruisît Sodome et Gomorrhe, elle était comme le jardin du Seigneur, comme le pays d’Égypte, quand on arrive au delta du Nil.
Loth choisit pour lui toute la région du Jourdain et il partit vers l’est. C’est ainsi qu’ils se séparèrent.
En apparence Loth avait fait le bon choix, la terre était fertile, bien irriguée, prometteuse à plus d’un titre.
Alors pourquoi ce mauvais choix ?
Parce que Loth avait oublié qu’il devait tout à son oncle et, surtout, que la bénédiction de Dieu reposait sur la promesse qu’il avait faite à Abraham, non seulement pour lui mais aussi pour toute sa maison dont Loth faisait partie.
Quitter Abraham, c’était quitter la promesse qui y était attachée.
La terre était suffisamment vaste pour s’accorder au lieu de se séparer et choisir ce qui paraissait le meilleur en oubliant que Dieu avait fait une promesse de bénédiction attachée à la personne d’Abraham, c’était partir à l’aventure en oubliant la boussole de Dieu.
On connait la suite : la captivité de Loth, Sodome et Gomorrhe, sa femme changée en statue de sel, l’inceste de ses filles !
Nous aussi n’oublions pas la promesse que Dieu nous a faite, il est fidèle et juste pour l’accomplir.
5) David et Beersheba Samuel 11 – 2 à 4
Un soir, David se leva de son lit. Comme il se promenait sur le toit du palais royal, il aperçut de là une femme qui se baignait et qui était très belle.
David fit demander qui était cette femme et on lui dit: «N’est-ce pas Bath-Shéba, fille d’Eliam et femme d’Urie le Hittite?»
David envoya alors des messagers la chercher. Elle vint vers lui et il coucha avec elle, alors qu’elle venait de se purifier après ses règles. Puis elle retourna chez elle.
Dans ce passage nous voyons que David est confronté à la tentation produite par la convoitise et que le péché va gagner sur lui.
Pourtant il avait plus de femmes qu’aucun homme ne pouvait désirer entre ses épouses royales, les épouses de second rang sans compter les concubines
Mais il lui fallait précisément Bath-Shéba.
La suite on la connaît : le crime d’Urie qui constituera comme une tâche dans sa vie, la royauté ébranlée, la mort de son fils, le viol de sa fille Tamar par son fils Amnon, la tentative de coup d’état de son fils Absalom etc.
Pourquoi Jésus, dans la prière sacerdotale du « Notre Père » insiste-t-il sur ce point, souvent mal traduit « ne permet pas que nous entrions en tentation » ayant rappelé plus tôt dans la soirée dans
Matthieu 26 – 41
Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible.
La tentation est une des armes favorites de Satan.
Nous autres chrétiens, Satan nous tentera de plusieurs manières, toutes plus subtiles les unes que les autres.
N’oublions jamais que Satan connaît notre nom mais nous appelle par nos péchés mais que Dieu connaît nos péchés mais nous appelle par notre nom.
A nous d’être vigilants, de prier quand la tentation est là et de clamer haut et fort que nous ne céderons pas en nous appuyant sur le Seigneur et ses promesses :
Josué 1 – 5
Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j’ai été avec Moïse; je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point.
6) La trahison de Judas Matthieu 26 – 14 et 15
Alors l’un des douze apôtres, appelé Judas Iscariote, va voir les chefs des prêtres et il leur dit : « Qu’est-ce que vous voulez me donner, si je vous livre Jésus ? » Les chefs des prêtres lui donnent 30 pièces d’argent
Judas est un idéaliste, bien plus un religieux : il n’a pas compris que le royaume de Dieu n’est pas fait de chair et de sang, que la vraie liberté réside dans la communion avec l’Eternel, par sa Parole, lui qui a dit « Ma Parole est la vérité et la vérité vous affranchira ».
Pour Lui, c’est dans l’action, dans la mise en pratique des décisions humaines de religieux « laïcisés » aveugles conduisant des aveugles.
Pour Judas Jésus ne pouvait pas être le Messie tant attendu, car, comme l’a prophétisé Esaïe 53
Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l’Eternel?
Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire.
Judas attendait le grand libérateur, plein de force et d’assurance qui allait mettre à mal l’autorité romaine. Tout empêtré dans « sa » religion, dans ses certitudes il n’a pas su discerner la réalisation en Jésus du plan de Dieu.
Pour lui Jésus ne correspondait pas aux standards religieux de l’époque, de « sa » religion qu’il s’était forgé et, en tant qu’usurpateur, il devait mourir.
L’aveuglement religieux l’a conduit à cette extrémité.
Et de nos jours en est-il autrement ? Que de crimes sont commis au nom d’une religion par des personnes ayant mal interprété le message délivré, aveuglées par un fanatisme sanguinaire qui leur font préférer la mort à la vie.
Jean 16 – 2
Ils vous excluront des synagogues; et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu.
Ce même Judas, après sa trahison, comprenant qu’il s’était fourvoyé, n’aura même pas l’idée d’aller à la croix, demander pardon, pardon qui lui aurait été accordé selon la Parole du Christ reprise dans Matthieu 12 – 31 et 32
C’est pourquoi je vous dis: Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir.
Sachons en tirer les leçons pratiques :
Fuyons les religieux et moralisateurs de tout poil et sachons toujours revenir à la croix car il n’y a rien qui ne puisse obtenir pardon et miséricorde du Seigneur.
7) Ananias et Saphira Actes 5 – 1 à 5 et 7 à 10
Cependant, un homme appelé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une propriété et garda une partie du prix, en accord avec sa femme. Il apporta le reste et le déposa aux pieds des apôtres. Pierre lui dit: «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? S’il n’avait pas été vendu, ne te restait-il pas? Et, après l’avoir vendu, n’avais-tu pas le droit de disposer du prix? Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n’est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.» Quand Ananias entendit ces paroles, il tomba et expira.
Environ trois heures plus tard, sa femme entra sans savoir ce qui était arrivé. Pierre lui adressa la parole: «Dis-moi, est-ce bien à ce prix que vous avez vendu le champ?» «Oui, répondit-elle, c’est à ce prix-là.» Alors Pierre lui dit: «Comment avez-vous pu vous mettre d’accord pour provoquer l’Esprit du Seigneur? Ceux qui ont enterré ton mari sont à la porte et ils vont t’emporter, toi aussi.» Elle tomba immédiatement aux pieds de l’apôtre et expira.
Le couple en question dont l’histoire franchira les limites du temps, ont un problème certain : l’argent.
L’amour de l’argent en a perdu plus d’un, le Seigneur nous mettra plusieurs fois en garde :
Matthieu 6 -24
Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon.
Matthieu 6 – 21
Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.
Outre cet amour de l’argent et, par voie de conséquences, des plaisirs qu’il procure, se greffe le problème du mensonge ou des demi vérités.
Ils ne gardent pas tout pour eux mais en dissimulent une partie.
Nous autres ne nous ait-il jamais arrivé de ne dire qu’une partie seulement de la vérité, laissant ainsi supposer que nous sommes dans la vérité ? De ne voir qu’une partie des qualités de l’autre et, à l’inverse, en grossir les défauts pour conforter notre position ?
Là aussi mauvais choix que de croire que Dieu ne voit pas nos actions et que l’on peut agir en toute impunité en essayant de le tromper et de nous tromper nous-mêmes !
Rappelons-nous la mise en garde du Seigneur reprise dans l’Ecclésiaste 12 – 13 et 14
Pour conclure ces paroles, et tout bien considéré, crains Dieu et observe ses commandements. Tout est là pour l’homme.
Dieu mettra en jugement toutes les actions, tout ce qui est caché, bon ou mauvais.
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