Timidité ou assurance dimanche 30 avril

Luc 9 – 26

Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges.

Marc 8 – 38

Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges.

Luc 12 – 9

Celui qui me reniera devant les hommes sera renié devant les anges de Dieu.

Matthieu 10 – 33

Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux.

A l’inverse :

Psaumes 119 – 46

 Je parlerai de tes préceptes devant les rois, Et je ne rougirai point. 

Luc 12 – 8

 Je vous le dis, quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de l’homme le confessera aussi devant les anges de Dieu; 

Romains 10 – 9

 Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. 

Romains 10 – 10

Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut.

1 Jean 4 – 15

 Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. 

Apocalypse 3 – 5

 Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.

2 Timothée 1 – 7

Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse.

Actes 5:27 Après les avoir amenés, ils les firent comparaître devant le sanhédrin. Le souverain sacrificateur les interrogea en ces termes :
Nous vous avions formellement défendu d’enseigner en ce nom là. Et voici que vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et que vous voudriez faire retomber sur nous le sang de cet homme !
Pierre répondit ainsi que les apôtres : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.

Actes 4:31

 … ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance.

Vous l’avez compris, c’est de notre capacité à s’affirmer en tant que chrétien qu’il s’agit ici.

Il est facile de le proclamer devant l’assemblée et devant les personnes acquises à notre cause, un peu moins à nos amis « du monde » expression qui, par ailleurs, ne veut pas dire grand-chose ! Nous aussi sommes dans le monde et, bien souvent, « du monde » !

Quant à l’affirmer haut et fort à qui veut l’entendre – travail, relations, employeurs etc. – c’est autre chose !

Il existe un poème qui dit ceci : « Une fleur peut-elle avoir honte du soleil ? Semblables aux fleurs qui s’ouvrent à la lumière du soleil, nous témoignerons du Seigneur. Le monde – et non pas nous – doit se sentir honteux. »

Et effectivement la honte que j’assimilerai en fait à de la timidité est cette incapacité, ce blocage à affirmer sa personnalité.

 Car quelle meilleure définition porter à la honte si ce n’est cette dernière :

« Sentiment de gêne dû à la timidité, à la réserve naturelle, au manque d’assurance, à la crainte du ridicule, etc., qui empêche de manifester ouvertement ses réactions, sa manière de penser ou de sentir : N’avoir aucune honte à avouer ses sentiments ».

Et c’est bien de cela qu’il s’agit :

Un manque d’assurance, la crainte du ridicule car Dieu ne fait plus recette ici bas.

Combien il est plus facile de faire suivre des mèls à la neutralité réelle ou douteuse que des pensées, des exhortations qui élèvent l’esprit mais vous cataloguent comme sectaire, illuminé, d’un autre âge etc.

Bien évidemment notre passivité du moment engendrera notre crainte du ridicule de demain.

Et pourtant par le témoignage :

• C’est par la puissance de Dieu que les gens sont sauvés.

Que nous dit Romains 1 – 16 : « Car je n’ai pas honte de l’évangile, c’est une puissance pour le salut de quiconque croit ».

         Comprenons bien que lorsque nous témoignons, ce ne sont pas nos mots, nos phrases, aussi riches soient-ils, qui amènent à la conversion mais seulement  la puissance du Saint Esprit qui agit au travers de nous.

         Les échecs que nous percevons – refus de l’écoute, moqueries gentilles ou appuyées, indifférence etc. – ne le sont qu’au travers de la sagesse humaine car, contrairement aux professionnels, nous n’avons pas une obligation de résultat.

         Notre mission est simplement d’annoncer l’évangile, de saisir toutes les opportunités qui nous sont données.

 Le reste Dieu s’en charge et il le fait très bien.

• Evangéliser les autres, c’est s’évangéliser soi-même.

Annoncer Christ passe ou doit toujours passer par l’exemple vécu, par son propre témoignage, sa propre expérience.

Et cela nous amène à nous remémorer ce que Dieu a fait dans notre vie, ce qu’il fait encore aujourd’hui, toujours et en tout temps.

Cela nous emmène aussi à placer le curseur du témoignage sur l’échelle du temps : mon expérience est-elle récente ou si ancienne qu’il semble que le temps se soit figé à ce moment précis.

Autrement dit où en suis-je de ma relation directe avec Dieu ? Depuis combien de temps je n’ai pas expérimenté sa puissance, son amour, sa justice ?

C’est dans le témoignage vers les autres que je me situe dans l’échelle du temps relationnel avec Dieu.

En dernier lieu, le témoignage est un partage entre celui qui le donne et celui qui le reçoit et celui qui le donne peut, à son tour, recevoir de celui qui le reçoit !

• Jésus lui-même a connu le rejet et l’échec.

La volonté de Dieu ne réside pas dans la comptabilisation des personnes qui ont acceptées Christ dans leur vie mais dans notre obéissance à ses commandements dont Matthieu 28 – 19 / 20 nous en donne la quintessence :   

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ».

    En effet, toutes nos rencontres n’aboutissent pas forcement par une conversion. Avons-nous pour autant failli ?

Non car l’évangélisation par le témoignage n’est pas infaillible ! La graine a été semée, notre mission est accomplie aux yeux de Dieu. Et cela suffit.

Regardons à Jésus, que nous dit-il ?

 « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison. Et il ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de leur incrédulité ». Matthieu 13 – 57 / 58

Ainsi ne partez pas selon le postulat que tous nos témoignages seront un succès mais qu’en rendant témoignage vous avez non seulement obéit à Dieu mais qu’en plus vous avez semé une parole qui produira un jour ses effets sans que vous en voyiez forcement le fruit.

• Votre récompense sera grande dans le ciel

Parfois nous avons peur de témoigner à cause du regard des gens, de leur hostilité, de leurs moqueries.

Que nous dit Matthieu 5 – 11 / 12 :

« Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous ».

De toute façon dans tous les cas nous sommes gagnants car :

1. si la personne vient à Christ, le succès est évident.
2. Si, bien qu’intéressée, elle ne vient pas à Christ, la graine a été malgré tout semée et le Seigneur la fera croître en son temps.

• Si vous avez été rejeté, vous obtiendrez une grande récompense dans les cieux, ce qui est une grande victoire.

• Le Saint Esprit vous donnera les mots nécessaires

Dans Luc 12 – 11 et 12 que nous dit Jésus ? :

« Et quand ils vous mèneront devant les synagogues et les magistrats et les autorités, ne soyez pas en souci comment, ou quelle chose vous répondrez, ou de ce que vous direz; car le Saint Esprit vous enseignera à l’heure même ce qu’il faudra dire ».

     Pour évangéliser, pas besoin d’être un grand théologien, d’utiliser un langage des plus soutenus mais d’être soi-même, avec ses mots, ses expressions, son vécu.

• Dieu sera et ira avec nous.

Comme nous l’avons vu plus haut, le Seigneur déclare dans Matthieu 28 – 20

« Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ».

Alors, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Non, la peur ne doit pas être un obstacle à notre témoignage car Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte et de timidité mais un esprit de force et d’assurance.

Ce monde a besoin d’ouvriers motivés, de Gédéon en puissance pour porter la bonne nouvelle du royaume :

« Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres ».