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Qui est JESUS ?

en réfléchissant au message à porter, et sans inspiration, j’ai, dans l’attente d’un theme inspiré, fais du ménage dans mes notes et suis tombé sur une série d’études sur Jésus-Christ.

          Devant la diversité des thèmes abordés, j’ai eu la conviction que c’était de cela que je devais parler, que c’était un enseignement qui ne pouvait que nous édifier – moi compris –

          Cette etude, vu sa densité et sa richesse, sera abordé sous dix angles différents :

  • Le Jésus historique : A-t-il réellement existé, quelles preuves en avons-nous.
  • Le nouveau testament est-il véridique et plausible
  • Le Jésus vu au travers des scientifiques, leurs analyses et leurs  conclusions.
  • Jésus a-t-il vaincu la mort
  • Le Jésus fils de l’homme et / ou Fils de Dieu.
  • Jésus a-t-il pu être lui-même dans l’erreur
  • Jésus est-il pertinent de nos jours
  • Que peut faire Jésus pour nous aujourd’hui
  • Jésus va-t-il réellement revenir sur terre
  • Le “Da Vinci Code” et les évangiles gnostiques

          Nous terminerons en nous penchant sur tout ce qui a été véhiculé par le best-seller mondialement connu « Da Vinci Code » et, au travers de certaines vérités révélées, comment l’auteur – Dan BROWN – en a altéré le sens et, par ses assertions et suppositions toutes personnelles, a pollué un très grand nombre de personnes et dénaturé le sens profond des écritures.

                    Cette étude se fera sur plusieurs dimanches à suivre, vous obligeant donc à venir me supporter ou m’écouter ou m’encourager, ou peut-être les trois à la fois.

Nous allons donc découvrir ce dimanche le Jésus historique.

« Indépendamment de ce que quiconque peut penser ou croire personnellement à son sujet, Jésus de Nazareth est le personnage dominant de l’histoire de la culture occidentale depuis près de vingt siècles. » ~ Jaroslav Pelikan, historien.

          Si un tribunal devait juger la preuve en faveur de Jésus Christ, que serait son verdict ?

          Beaucoup d’intellectuels et de sceptiques sont étonnés par les faits historiques sur la personne la plus influente ayant jamais vécu. Qu’ont-ils découvert ?

          Nous allons examiner les faits tels que les écrits, les témoignages oraux et archéologiques nous les ont relatés et en tirer nos propres conclusions sur qui est réellement Jésus christ.

Jésus a-t-il réellement existé?

          Jésus a-t-il réellement existé ou est-ce que la religion chrétienne est un mythe inspiré par un personnage de fiction comme Harry Potter ?

          Pendant près de deux mille ans, la plupart du monde a considéré Jésus comme un homme réel doté d’une intégrité exceptionnelle, possédant les attributs d’un leader et un pouvoir sur les forces de la nature.  Mais aujourd’hui, certains déclarent qu’il n’a jamais existé.

          L’argument s’opposant à l’existence de Jésus, intitulé théorie du mythe de Christ, a commencé dix-sept siècles après que Jésus a parcouru les collines rocheuses de la Judée.

          Ellen Johnson, la présidente d’American Atheists (athées américains), résume ainsi la perspective du mythe de Christ, lors d’une interview dans le contexte de l’émission Larry King Live sur la chaîne CNN:

          « Il n’y a pas un brin de preuve laïque qu’un certain Jésus Christ ait jamais existé … Jésus est une combinaison d’autres dieux… qui avaient les mêmes origines, la même mort que le Jésus Christ mythologique ».


L’animateur interloqué lui répondit : “Vous ne croyez donc pas qu’il ait existé un Jésus Christ ?”

           Ellen Johnson lui rétorqua : «  Il n’y avait pas…Il n’y a aucune preuve laïque que Jésus Christ ait jamais existé ».

          Durant ses premières années en tant que professeur littéraire athée à Oxford, C.S. LEWIS considérait aussi Jésus comme un mythe, croyant que toutes les religions étaient de pures inventions.

          Des années plus tard, le même LEWIS était assis au coin de la cheminée d’une chambre de dortoir à Oxford, en compagnie d’un ami qu’il décrivait comme  l’athée le plus endurci de tous les athées que j’aie jamais rencontrés.

                     Soudain, son ami lui déclara : “Les preuves de la vérité historique des évangiles sont vraiment étonnamment bonnes…On pourrait presque penser que cela s’est vraiment passé.”

          LEWIS en est resté interloqué. La remarque de son ami, qu’il existait vraiment des preuves en faveur de Jésus, l’incita à se lancer dans sa propre quête de la vérité. Il consigna cette quête de la vérité sur Jésus dans son ouvrage classique Les fondements du christianisme ou Voilà pourquoi je suis chrétien.

          Alors, quelles preuves est-ce que l’ami de LEWIS avait découvertes concernant Jésus Christ ? Et comment le résultat de ses recherches l’ont amené à se convertir ?

          Commençons par une question plus fondamentale : comment peut-on distinguer un personnage mythique d’une personne réelle ? Par exemple, quelles preuves convainquent les historiens qu’Alexandre le Grand a vraiment existé ? Et y a-t-il de telles preuves en faveur de Jésus ?

          Alexandre et Jésus sont tous les deux représentés comme des leaders charismatiques. Tous les deux ont supposément eu de brèves carrières, chacun mourant au début de sa trentaine. Jésus est connu comme un homme de paix qui conquérait par l’amour ; Alexandre, comme un homme de guerre qui s’imposait par l’épée.

          En 336, Alexandre le Grand est devenu roi de Macédoine. Ce leader bel homme et arrogant était un génie militaire et il balaya les villages, les villes et les royaumes gréco-perses jusqu’à ce qu’il les ait tous conquis. Il est dit qu’il versa des larmes en réalisant qu’il ne lui restait plus de peuples à conquérir.

          L’histoire d’Alexandre provient de cinq sources antiques, écrites 300 ans ou plus après sa mort. Il n’existe pas un seul témoignage direct de l’existence d’Alexandre.

          Cependant, les historiens sont convaincus qu’Alexandre a réellement existé, essentiellement parce que les récits sur sa vie sont confirmés par l’archéologie et son impact sur l’histoire.

          De la même manière, pour déterminer si Jésus a réellement existé, nous devons chercher des preuves de son existence dans les domaines suivants :

  • L’archéologie
  • Les anciens récits de source non chrétienne
  • Les anciens récits de source chrétienne
  • Les anciens manuscrits du Nouveau Testament
  • L’impact historique

          Les sables du temps ont enseveli bien des mystères sur Jésus, qui n’ont été que récemment mis à jour.

          Les découvertes les plus remarquables sont celles de plusieurs anciens manuscrits, situés dans le temps entre le 18ème et  le 20ème siècle. Nous en reparlerons.

          Les archéologues ont aussi découvert de nombreux emplacements et reliques concordant avec les récits du Nouveau Testament sur Jésus.

          Toutefois, avant le 20ème siècle, aucune preuve concrète n’existait sur le compte du gouverneur romain Ponce Pilate et du grand prêtre juif Joseph Caïphe. Ces deux hommes avaient joué des rôles de première importance dans le procès qui aboutit à la crucifixion de Christ. Cet apparent manque de preuve apportait de l’eau au moulin des sceptiques pour défendre leur théorie du mythe de Christ.

          Cependant, en 1961, les archéologues firent la découverte d’un bloc de calcaire dans lequel était inscrit le nom de  Ponce Pilate, préfet de Judée .

Et en 1990, des archéologues découvrirent un ossuaire (une boîte contenant des ossements) portant l’inscription de Caïphe. Celle-ci fut vérifiée et reconnue authentique  au-delà de tout doute raisonnable .

          Par ailleurs, jusqu’à 2009, il n’existait pas de preuve tangible de l’existence de la ville de Nazareth du vivant de Jésus. Les sceptiques tels que René SALM considéraient que l’absence de preuve concernant la Nazareth du premier siècle portait un coup fatal au christianisme. Dans Le mythe de Nazareth, SALM écrit en 2006 : « Réjouissez-vous, libres penseurs… Le christianisme tel que nous le connaissons pourrait bien être fini! »

          Mais le 21 décembre 2009, des archéologues annoncèrent la découverte de morceaux d’argile à Nazareth, datant du premier siècle et confirmant ainsi que ce petit village existait bel et bien du temps du Christ .

          Bien que ces découvertes archéologiques ne prouvent pas que Jésus y ait vécu, elles contribuent aux témoignages des évangiles concernant sa vie. Les historiens remarquent que l’accumulation progressive des preuves provenant de l’archéologie a tendance à confirmer plutôt que contredire les récits sur Jésus.

          Rappelez-vous un certain John LENNON déclarant le 04 mars 1966 « Aujourd’hui, nous sommes plus populaires que Jésus».

          LENNON y évoquait ses positions sur l’évolution du christianisme, expliquant que la religion dans les années 1960, et plus particulièrement au Royaume-Uni, n’avait plus la même importance dans la vie des gens qu’auparavant

          Jésus n’a-t-il pas prophétisé dans Luc 19 – 40 « Et il répondit: Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront! ».

          Les sceptiques comme Ellen Johnson – déjà citée – invoquent  l’absence d’histoire laïque  de Jésus comme preuve qu’il n’a pas existé.

          Cependant, la documentation est très rare concernant quiconque a vécu au temps de Christ. La majorité des documents historiques anciens ont été détruits au fil des siècles, par les guerres, les incendies et le pillage, ou simplement par l’usure et la détérioration.

                    Selon E. M. BLAIKLOCK, qui a consigné sur catalogue la plupart des écrits non-chrétiens de l’empire romain :  « il n’existe pratiquement rien du temps de Christ , même pour les grands leaders profanes tels que Jules César.Pourtant, aucun historien ne met en question l’existence de César. »

          Et Darrell BOCK fait remarquer que, puisqu’il n’était ni un grand chef militaire, ni une figure politique importante : « Il serait surprenant et remarquable que Jésus apparaisse en tout dans les sources dont nous disposons. »

          Alors quelles sont ces sources mentionnées par BOCK ? Lesquels, parmi les anciens historiens qui ont écrit sur le compte de Jésus, n’avaient pas une perspective chrétienne ? En premier lieu, considérons les ennemis de Jésus.

Les historiens juifs.

          Les Juifs avaient le plus grand avantage à nier l’existence possible de Jésus. Cependant, ils l’ont toujours considéré comme réel. « Plusieurs écrits juifs font référence à Jésus comme une personne réelle à laquelle ils s’opposaient.»

          Le célèbre historien juif, Flavius JOSEPHE, écrit au sujet de Jacques : « Le frère de Jésus, surnommé le Christ. »

          Si Jésus n’était pas une personne réelle, alors pourquoi JOSEPHE ne l’aurait-il pas dit ?

          Dans un autre passage faisant l’objet de quelque polémique, JOSEPHE mentionne Jésus plus amplement :

          « À cette époque-là, il y eu un homme sage nommé Jésus dont la conduite était bonne ; ses vertus furent reconnues. Et beaucoup de juifs et des autres nations se firent ses disciples. Et Pilate le condamna à être crucifié et à mourir. Mais ceux qui s’étaient faits ses disciples prêchèrent sa doctrine. Ils racontèrent qu’il leur apparut trois jours après sa crucifixion et qu’il était vivant. Il était considéré comme le messie au sujet duquel les prophètes avaient dit des merveilles. »

          Bien que certains de ses écrits soient contestés, cette confirmation de l’existence de Jésus par JOSEPHE est généralement acceptée par les autorités dans ce domaine.

          L’intellectuel israélien, Shlomo PINES, écrit : « Les opposants les plus mordants du christianisme n’ont pourtant jamais exprimé le moindre doute quant au fait que Jésus avait réellement existé. »

                    Will DURANT, un historien de l’histoire mondiale, fait remarquer qu’aucun Juif ni gentil du premier siècle n’a jamais nié l’existence de Jésus.

Les historiens romains.

          Les premiers historiens romains écrivirent essentiellement sur les événements et personnages importants de leur empire. Puisque Jésus n’était pas d’une importance immédiate aux affaires politiques ou militaires de Rome, l’histoire romaine se réfère peu à lui. Toutefois, deux grands historiens romains, Tacite et Suétone, reconnaissent Jésus comme une personne réelle.

Tacite – 55 à 120 après Jésus Christ – le plus renommé des premiers historiens romains, a écrit que Christ avait vécu sous le règne de Tibère et fut livré au supplice par le procurateur Ponce Pilate, que l’enseignement de Jésus s’était déjà répandu jusqu’à Rome ; et que les Chrétiens étaient traités comme des criminels et torturés de mille façons, jusqu’à la crucifixion.

Suétone – 69 à 130 après Jésus Christ- a écrit de “Chrestus” qu’il était un agitateur. La plupart des spécialistes pensent qu’il s’agit là d’une référence au Christ. Suétone a également relaté que les Chrétiens étaient persécutés par Néron à partir de l’an 64.

          les Chrétiens étaient vus comme des ennemis de Rome en raison du culte qu’ils rendaient à Jésus plutôt qu’à César. Les membres suivants du gouvernement romain, dont deux Césars – empereurs – ont écrit des lettres illustrant ce point de vue et mentionnant Jésus et les origines chrétiennes.

          Pline le Jeune était un magistrat impérial sous l’Empereur Trajan. En 112 de notre ère, Pline écrivit à Trajan sur ses tentatives de forcer les Chrétiens à renier Christ qu’ils « adoraient comme un dieu.”

         L’Empereur Trajan  – 56 à 117de notre ère – écrivit des lettres mentionnant Jésus et l’origine des premiers Chrétiens.

         L’Empereur Hadrien – 76 à 136 de notre ère – écrivit au sujet des Chrétiens, disciples de Jésus.

          Plusieurs écrivains païens de l’antiquité mentionnent brièvement Jésus ou les Chrétiens avant la fin du second siècle. Parmi eux, figurent Thalès, Phlégon, Mara Bar-Sérapion et Lucien de Samosate.Thalès écrit ses remarques sur Jésus en 52 soit environ vingt ans après Christ.

          Au total, neuf écrivains de l’antiquité, profanes et non chrétiens, mentionnent Jésus comme une personne réelle au cours d’une période de 150 ans suivant sa mort.

Il est intéressant de remarquer que le même nombre d’écrivains profanes mentionnent Tibère César, l’empereur romain du temps de Jésus. Compte tenu des sources chrétiennes et non chrétiennes, quarante-deux d’entre elles mentionnent Jésus, en comparaison de seulement dix mentionnant Tibère.

          Ces sources antiques et non chrétiennes fournissent les faits suivants sur Jésus Christ :

  • Jésus était de Nazareth.
  • Jésus a vécu une vie sage et vertueuse.
  • Jésus fut crucifié en Judée sous Ponce Pilate pendant le règne de César Tibère, au moment de la Pâque et étant considéré comme le roi juif.
  • Les disciples de Jésus ont cru qu’il était mort et ressuscité des morts trois jours plus tard.
  • Les ennemis de Jésus reconnaissaient qu’il avait accompli des actes extraordinaires.
  • Les disciples de Jésus se multiplièrent rapidement, se répandant jusqu’à Rome.
  • Les disciples de Jésus vivaient des vies morales et adoraient Christ comme Dieu.

Cet aperçu général de la vie de Jésus concorde parfaitement avec le Nouveau Testament.

          Gary HABARMAS indique : “ Au total, environ un tiers de ces sources non-chrétiennes datent du premier siècle ; les origines de la majorité ne sont pas plus anciennes que la moitié du second siècle.”

Selon Encyclopædia Britannica : “ Ces témoignages indépendants prouvent que, dans les temps anciens, mêmes ceux qui s’opposaient au christianisme n’ont jamais douté de la réalité historique de Jésus.”

          Les premiers chrétiens ont écrit des milliers de lettres, sermons et commentaires sur Jésus. Par ailleurs, des crédos qui parlent de Jésus apparaissent seulement cinq ans après sa crucifixion.

          Ces écrits non-bibliques confirment la plupart des détails du Nouveau Testament concernant Jésus, y compris sa crucifixion et sa résurrection.

          Incroyablement, plus de 36.000 écrits, complets ou partiaux, ont été découverts, certains datant du premier siècle. Ces écrits non-bibliques pourraient reconstituer le Nouveau Testament dans sa totalité, à l’exception de quelques versets.

                    Chacun de ces auteurs écrit au sujet de Jésus comme étant un personnage réel.

Les protagonistes d’un mythe de Christ ignorent ces récits ou prétendent qu’ils ne sont pas objectifs.

Mais ils doivent répondre à la question : Comment est-ce qu’un Jésus mythique pourrait inspirer tant d’écrits à son sujet en l’espace de quelques décennies après sa mort ?

          Les sceptiques comme Ellen JOHNSON refusent aussi de considérer le Nouveau Testament comme une preuve en faveur de Jésus. Ils prétendent que celui-là est  partial.  

Toutefois, même la plupart des historiens non-chrétiens considèrent les manuscrits du Nouveau Testament comme une preuve fiable de l’existence de Jésus. Michael GRANT, un historien athée de Cambridge, défend le fait que le Nouveau Testament devrait être considéré comme preuve, au même titre que le reste de l’histoire antique :

          “Si nous employons à l’égard du Nouveau Testament le même genre de critères que nous devrions employer à l’égard d’autres récits anciens contenant de la matière historique, nous ne pouvons pas plus rejeter l’existence de Jésus que nous ne pouvons rejeter l’existence d’une foule de personnages païens dont la réalité historique n’a jamais été remise en question.”

          Les évangiles (Matthieu, Marc, Luc et Jean) sont les récits fondamentaux de la vie et des paroles de Jésus.

Luc commence son évangile par ces paroles adressées à Théophile : “Il m’a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d’une manière suivie, excellent Théophile.”

          Le fameux archéologue, Sir William RAMSEY, a d’abord rejeté le récit historique de Luc concernant Jésus. Toutefois, il a plus tard reconnu : “Luc est un historien de première classe … Cet auteur devrait figurer parmi les plus grands historiens.… L’histoire de Luc est sans pareille pour ce qui est de sa fiabilité.”

          Les récits les plus anciens sur Alexandre furent écrits 300 ans après sa mort. Mais à quelle proximité dans le temps les évangiles ont-ils été écrits par rapport à la vie de Jésus ? Est-ce que des témoins de Jésus étaient toujours vivants, ou est-ce qu’il s’était écoulé assez de temps pour donner lieu à la naissance d’un mythe ?

          Dans les années 1830, des intellectuels allemands ont disputé le fait que le Nouveau Testament aurait été rédigé au 3ème siècle, bien trop tard pour avoir été écrit par les apôtres de Jésus.

Cependant, les manuscrits découverts aux 19ème et 20ème siècles par des archéologues ont prouvé que ces récits sur Jésus avaient été écrits bien plus tôt.

          William ALBRIGHT a situé les dates des livres du Nouveau Testament environ 50 et 75 après JC.

 John A. T. ROBINSON de Cambridge estime les dates de tous les livres du Nouveau Testament antérieures à la période de 40 à 65 après la mort de Jésus.

          Des dates aussi précoces signifient que les textes auraient été écrits alors que des témoins étaient toujours en vie, bien trop tôt pour qu’un mythe ou une légende puisse se former.

          Après sa lecture des évangiles, C. S. LEWIS – le professeur de littérature athée d’Oxford – écrivait : “Maintenant, en tant qu’historien littéraire, je suis totalement convaincu que… les évangiles ne sont… pas des légendes. J’ai lu bon nombre de légendes et je peux établir avec clarté qu’il ne s’agit pas de ce genre de chose.”

          La quantité des manuscrits du Nouveau Testament est énorme. Il existe plus de 24.000 manuscrits complets ou partiels des livres qui le constituent, les situant bien au-dessus de tous les autres documents anciens.

          Aucune autre personne de l’histoire ancienne, que ce soit religieuse ou profane, n’est autant documentée que Jésus Christ. L’historien Paul JOHNSON remarque : “Si nous considérons, par exemple, que Tacite ne survit que grâce à un seul manuscrit médiéval, la quantité des manuscrits anciens du Nouveau Testament est remarquable.”

L’impact historique.

          Les mythes ont peu ou pas d’impact sur l’histoire.

          Il n’existe aucune nation, ni aucun régime qui doive sa fondation ou son héritage à une personne ou un dieu mythologique.

Mais quel a été l’impact de Jésus Christ ?

          Le citoyen romain moyen n’a pas ressenti cet impact pendant de nombreuses années après sa mort. Jésus n’a mobilisé aucune armée. Il n’a écrit aucun livre et n’a changé aucune loi. Les chefs juifs et les Césars romains avaient espéré effacer sa mémoire, et il semblait qu’ils étaient près de réussir.

          Aujourd’hui, tout ce que nous pouvons voir de la Rome antique, ce sont des ruines. Les puissantes légions de César et la splendeur de l’empire romain sont tombées dans l’oubli.

Cependant, à quel point se souvient-on de Jésus aujourd’hui ? Quelle est l’ampleur de son influence ?

  • Davantage de livres ont été écrits sur Jésus que sur toute autre personne dans l’histoire.
  • Les nations ont utilisé ses paroles pour établir les principes de leurs gouvernements. Selon DURANT : “Le triomphe de Christ a été le début de la démocratie.”
  • Son sermon sur la montagne a établi un nouveau point de référence en éthique et en moralité.
  • Des écoles, des hôpitaux et des œuvres humanitaires ont été fondés en son nom. Plus de 100 grandes universités – y compris Harvard, Yale, Princeton, Dartmouth, Columbia, et Oxford – ont été commencées par ses fidèles.
  • Le rôle élevé de la femme au sein de la culture occidentale retrace ses sources à Jésus. (Au temps de Jésus, les femmes étaient considérées comme des personnes inférieures et virtuellement inexistantes jusqu’à ce que son enseignement soit suivi.)
  • L’esclavage fut aboli en Grande-Bretagne et en Amérique à cause de l’enseignement de Jésus selon lequel chaque vie humaine possède une valeur intrinsèque.

          Remarquablement, Jésus a produit cet impact étonnant à la suite d’un ministère public de seulement trois ans.

L’ auteur et historien du monde, H. G. WELLS auteur des romans “La guerre des mondes” et “La machine à explorer le temps”, questionné sur qui avait eu le plus fort impact sur l’histoire, répondit :  “Jésus est irrésistiblement le centre de l’histoire.”

          Jaroslav PELIKAN, historien à Yales dont on a déjà parlé, écrit à son sujet :

“Jésus de Nazareth a été pendant près de vingt siècles la figure dominante de l’histoire de la culture occidentale, indépendamment de ce que chacun peut penser ou croire à son sujet … Sa naissance marque le début du calendrier de la plus grande partie de l’humanité, c’est par et sur son nom que jurent et prient des millions d’hommes.”

Si Jésus n’a pas existé, on se demande comment un mythe peut autant changer l’histoire.

          Tandis que les dieux mythologiques sont représentés comme des êtres surnaturels et héroïques vivant selon leurs fantaisies et leurs appétits charnels, les évangiles montrent Jésus comme un homme humble, rempli de pitié et d’une moralité sans reproche. Ses fidèles le présentent comme une personne réelle pour qui ils sont prêts à sacrifier leurs vies.

          Le savant non chrétien, Albert EINSTEIN, a déclaré : “Personne ne peut lire les évangiles sans éprouver la présence réelle de Jésus.  Sa personnalité ressort de chaque mot.  Aucun mythe ne rayonne d’une telle vie… Nul ne peut nier le fait que Jésus a existé et que ses paroles sont belles.”

          Serait-il possible que la mort et la résurrection de Jésus aient été tirées de ces mythes ? 

          Quand on compare le Jésus des évangiles aux dieux de la mythologie, la différence est évidente.  Les récits sur les dieux mythologiques, par contraste avec la réalité de Jésus révélée dans les évangiles, présentent des dieux avec des caractéristiques qui relèvent de la fantaisie :

  • Mithra est supposément né d’une pierre.
  • Horus a la tête d’un faucon.
  • Bacchus, Hercules, et d’autres s’envolent au ciel sur Pégase, le cheval volant.
  • Osiris est tué, découpé en 14 morceaux, et reconstitué par sa femme, Isis, puis ramené à la vie.

          Mais serait-il possible que le christianisme ait tiré de ces mythes l’histoire de la mort et de la résurrection de Jésus ?

          Ses fidèles ne le pensaient certainement pas ; ils sacrifièrent leurs vies pour proclamer que l’histoire de la résurrection de Jésus était vraie.

D’autre part,  les récits d’un dieu mort et ressuscité, plus ou moins comparables à l’histoire de la résurrection de Jésus, ne sont apparus qu’au moins 100 ans après les témoignages de la résurrection de Jésus.

          En d’autres mots, les récits d’Horus, Osiris et Mithra mourant et se relevant d’entre les morts, n’étaient pas des mythologies originales, mais furent greffés à leurs mythes après que les récits de l’évangile de Jésus furent écrits.

          METTINGER, professeur à l’université de Lund, a écrit : “L’opinion majoritaire –pratiquement universelle- chez les intellectuels modernes est qu’aucun récit de dieux mourant et se relevant d’entre les morts n’a précédé le christianisme.  Ils sont tous postérieurs au premier siècle.”

          D’après la plupart des historiens, il n’existe véritablement aucun parallèle entre ces dieux mythologiques et Jésus Christ. 

Toutefois ils ont en commun des thèmes parlant du désir d’immortalité de l’homme.

          LEWIS fait allusion à une conversation qu’il a eue avec J.R.R. TOLKIEN, l’auteur de la trilogie du Seigneur des anneaux.  “L’histoire de Christ , déclare Tolkien,  est simplement un mythe vrai : un mythe… avec cette différence phénoménale qu’il s’est réellement produit.”

F. BRUCE, un étudiant du Nouveau Testament, conclut :  “Si certains se plaisent à élaborer des théories sur un ‘Christ mythique’, ils ne peuvent en tout cas pas le faire sur la base des preuves historiques.  L’historicité du Christ est aussi évidente pour l’historien impartial que celle de Jules César.  Ce ne sont certes pas des historiens qui propagent les théories du ‘Christ-mythe’.

          Les évangiles du Nouveau Testament sont-ils la vraie histoire du témoignage oculaire de Jésus Christ, ou se pourrait-il que l’histoire ait été modifiée au fil des années ?

          Doit-on simplement accepter les récits du Nouveau Testament sur Jésus par la foi, ou existe-t-il des preuves de leur fiabilité ?

          la véritable histoire biblique fait toujours les grands titres, ce qui explique pourquoi, chaque année, de nombreuses revues présentent, en couverture de leurs magazines, un reportage concernant la vérité sur Marie, Jésus, Moïse ou Abraham.

          On convoque des personnalités d’opinions radicalement opposées qui sont jetées dans l’arène d’un débat où chacune tourne désespérément la question dans tous les sens au lieu d’y apporter de la clarté.

          Des commentateurs n’hésitent pas à affirmer que les récits originaux de Jésus avaient été embellis par la tradition orale et n’avaient été écrits qu’à une date postérieure au décès des apôtres.

          Au résultat donc, ils seraient essentiellement non fiables et n’offriraient pas une description exacte du véritable Jésus.

Comment peut-on savoir si c’est réellement vrai ? Perdu dans la traduction ?

          Alors, de quelles preuves disposons-nous ?

Deux simples questions : quand les documents originaux du Nouveau Testament ont-ils été écrits ? Et qui les a écrits ?

          L’importance de ces questions devrait sembler évidente. Si les récits sur Jésus ont été écrits après la mort des témoins oculaires, personne ne pourrait en vérifier l’exactitude.

          Mais si les récits du Nouveau Testament ont été écrits tandis que les apôtres d’origine étaient toujours en vie, alors leur authenticité pourrait être établie.

          Les rédacteurs du Nouveau Testament ont prétendu fournir des témoignages oculaires sur Jésus.

          L’apôtre Pierre le déclare ainsi, dans l’une de ses lettres :

“Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ, mais c’est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux.”

(2 Pierre 1-16).

          Les 13 lettres de l’apôtre Paul adressées aux jeunes églises et à certains particuliers constituent la majeure partie du Nouveau Testament.

          Les lettres de Paul sont datées entre les années 45 et 65 (12 à 33 ans après Christ) et elles représentent les témoignages les plus anciens sur la vie et l’enseignement de Jésus.

          La preuve chrétienne de Christ commence par les lettres attribuées à Paul.

          Personne n’a remis en question l’existence de Paul, ou de ses multiples rencontres avec Pierre, Jacques et Jean; et Paul admet avec envie que ces hommes ont connu Christ dans la chair.

Mais est-ce vrai ?

Certains suggèrent que les évangiles ont été écrits entre 130 et 150 ans après J.C. par des auteurs inconnus.

          Si ces dates tardives sont correctes, il existerait un fossé d’environ 100 ans depuis la mort de Christ (les experts situent la mort de Jésus entre 30 et 33 après J.C.

          Et puisque tous les témoins oculaires seraient déjà morts, les évangiles pourraient seulement avoir été rédigés par des auteurs inconnus et faux.

          Donc, quelle preuve avons-nous concernant la date à laquelle les récits de l’évangile ont véritablement été écrits ?

          Le consensus de la plupart des érudits indique que les évangiles furent rédigés par les apôtres au cours du premier siècle.

          Ils invoquent plusieurs raisons que nous analyserons plus loin.

          Pour l’instant, toutefois, il est à remarquer que trois types essentiels de preuves semblent établir une base solide pour leurs conclusions :

  • les premiers documents émanant d’hérétiques tels que Marcion et l’école de Valentin, citant des livres, thèmes et passages du Nouveau Testament
  • de nombreux écrits provenant de sources chrétiennes anciennes, telles que Clément de Rome, Ignace et Polycarpe
  • des copies découvertes de fragments de l’évangile datés au carbone aussi tôt que 117 après J.C.

          L’archéologue biblique, William Albright, a conclu, d’après ses recherches, que tous les livres du Nouveau Testament avaient été écrits du vivant de la plupart des apôtres.

          Il situe la rédaction de la totalité du Nouveau Testament  très probablement entre 50 et 75 après J.C.

Si cela est vrai, toute erreur historique aurait été immédiatement exposée, tant par les témoins oculaires que par les ennemis du Christianisme.

          Alors, considérons la chaîne d’indices qui nous guide des documents d’origine à nos copies contemporaines du Nouveau Testament.

          Les écrits d’origine des apôtres étaient extrêmement respectés. Les églises les étudiaient, les partageaient, les préservaient soigneusement et les conservaient à l’abri, comme des trésors cachés.

          Mais, malheureusement, les confiscations romaines, le passage de 2000 ans, et la seconde loi thermodynamique ont fait des dégâts.

          Donc, à l’heure actuelle, que reste-t-il de ces écrits d’origine ? Rien.

          Les manuscrits originaux sont tous partis.

          Néanmoins, le Nouveau Testament n’est pas seul à partager ce destin ; aucun autre document comparable de l’histoire ancienne n’existe non plus aujourd’hui.

          Les historiens ne sont pas dérangés par l’absence de manuscrits originaux s’ils disposent de copies fiables à examiner.

          Mais a-t-on à notre disposition des copies anciennes du Nouveau Testament, et si c’est le cas, sont-elles fidèles aux originaux ?

          A mesure que les églises se sont multipliées, des centaines de copies ont été soigneusement reproduites sous la supervision des chefs de l’église.

          Chaque lettre a été méticuleusement inscrite à l’encre sur parchemin ou papyrus.

          Et donc, aujourd’hui, les experts peuvent étudier les copies qui ont survécu pour en déterminer l’authenticité et pour parvenir à l’approximation la plus proche des documents originaux.

          En fait, les érudits qui étudient la littérature ancienne ont créé la science de la critique textuelle pour examiner les documents tels que l’Odyssée et les comparer à d’autres documents anciens afin d’en déterminer l’exactitude.

          Plus récemment, Charles Sanders, un historien militaire, a élargi la critique textuelle en déterminant un test en trois étapes qui tient compte non seulement de la fidélité de la copie, mais aussi de la crédibilité des auteurs.

          Ces étapes sont les suivantes :

  • Le test bibliographique
  • Le test de la preuve interne
  • Le test de la preuve externe

Voyons ce qui se produit quand nous appliquons ces tests aux premiers manuscrits du Nouveau Testament.

Ce test compare un document de l’histoire ancienne à un autre de la même période. Il pose ces questions :

  • Combien existe-t-il de copies du document d’origine ?
  • Quel type d’intervalle dans le temps existe-t-il entre les écrits

            originaux et les plus anciennes copies ?

  • Comment le document se compare-t-il à d’autres éléments de

            l’histoire ancienne ?

          Supposons que nous ne possédions que deux ou trois copies des manuscrits originaux du Nouveau Testament. L’échantillon serait si petit que nous ne pourrions pas en vérifier l’exactitude.

          Par contre, si nous en avions des centaines, voire même des milliers, nous pourrions facilement localiser et éliminer les erreurs des documents mal reproduits.

          Alors, comment le Nouveau Testament se compare-t-il à d’autres écrits anciens, par rapport au nombre de ses copies et à l’intervalle de temps le séparant des originaux ?

          Plus de 5000 manuscrits du Nouveau Testament existent aujourd’hui dans la langue grecque d’origine. Si nous comptons les traductions en d’autres langues, le nombre est phénoménal : 24.000—datant des 2ème et 4ème siècles.

          A comparer au second manuscrit historique le mieux documenté, l’Iliade d’Homère, avec ses 643 copies.

          Rappelons-nous que la plupart des ouvrages historiques anciens ont bien moins de manuscrits existants que celui-là (ordinairement moins de 10).

          Non seulement le nombre de manuscrits est remarquable, mais l’intervalle de temps entre la rédaction de l’original et la date de la copie l’est aussi.

          En l’espace d’un millier d’années de copie, on ne peut pas dire à quel point un texte aurait pu évoluer—Mais c’est bien différent si l’intervalle n’est que de cent ans.

          Une nouvelle découverte de fragments de papyrus du Nouveau Testament eut lieu en Egypte, il se trouva parmi ces documents un fragment de l’Évangile de Jean (notamment Jean 18 – 31 à 33) daté d’environ 25 ans après que Jean avait écrit l’original.

          Trouvaille après trouvaille, l’archéologie a découvert des copies de larges portions du Nouveau Testament datant d’un intervalle de 150 ans par rapport aux originaux.

La plupart des autres documents anciens montrent des intervalles de temps s’étendant de 400 à 1.400 ans.

          Par exemple, la Poésie d’Aristote a été écrite aux environs de 343 Av. J.-C., cependant la copie la plus ancienne date de 1100 après J.C. avec seulement cinq copies existantes.

          Et pourtant, personne ne fait de recherches sur le Platon historique en prétendant qu’il était en fait pompier et non pas philosophe.

          En réalité, il existe une copie presque complète de la Bible, nommée  Codex Vaticanus , qui fut écrite seulement environ 250 à 300 ans après les écrits originaux des apôtres.

          La copie la plus ancienne qui soit connue du Nouveau Testament en écriture onciale s’appelle  Codex Sinaiticus , et se trouve actuellement au British Museum.

          L’onciale est une graphie particulière des alphabets latin et grec utilisée du III au VIII siècle. Elle a été créée à partir de la majuscule et de l’ancienne cursive romaine. C’est l’écriture par excellence des codex, adaptée à la plume.

          Comme le Codex Vaticanus, celle-là date du quatrième siècle.

Le Vaticanus et le Sinaiticus, en remontant à l’histoire des débuts du Christianisme, sont similaires aux autres manuscrits anciens, dans le sens qu’ils diffèrent peu l’un de l’autre et nous offrent une excellente image de ce que les documents originaux auraient pu dire.

          La richesse de manuscrits, et par-dessus tout, l’étroitesse de l’intervalle de temps séparant l’écriture des copies existantes les plus anciennes, font de ce texte le mieux attesté, de loin, de tous les écrits anciens du monde.

          La conclusion est la suivante : si les archives du Nouveau Testament ont été créées et distribuées aussi proche dans le temps des événements mêmes, leur description de Jésus est très probablement exacte.

          Mais la preuve externe n’est pas la seule manière de répondre à la question de la fiabilité ; les experts utilisent aussi la preuve interne pour y répondre.

          En 1844, l’érudit allemand, Constantine Tischendorf, était à la recherche de manuscrits du Nouveau Testament.

          Accidentellement, il remarqua un panier rempli de vieilles pages dans la bibliothèque du monastère de St. Catherine au Mont Sinaï. L’érudit allemand fut à la fois ravi et choqué. Il n’avait jamais vu de manuscrits grecs aussi vieux.

Tischendorf questionna le bibliothécaire à leur sujet et fut horrifié d’apprendre que les feuillets avaient été mis de côté dans l’intention d’en alimenter les flammes de la cheminée. Deux paniers remplis de ces papiers avaient déjà été brûlés !

          L’enthousiasme de Tischendorf rendit les moines suspicieux, et ils refusèrent de lui montrer d’autres manuscrits. Toutefois, ils autorisèrent Tischendorf à prendre les 43 pages qu’il avait découvertes.

          Quinze ans plus tard, Tischendorf retourna au monastère de Sinaï, cette fois avec l’appui du Tsar russe, Alexandre II.

          Une fois sur place, Tischendorf fut emmené par un moine dans sa cellule d’où celui-ci retira un manuscrit roulé dans un tissu, qui avait été entreposé sur une étagère parmi les tasses et les assiettes. Tischendorf reconnu immédiatement les portions précieuses du reste des manuscrits qu’il avait découverts plus tôt.

          Le monastère convint d’offrir le manuscrit au Tsar de Russie, le protecteur de l’Église grecque. En 1933, l’Union soviétique vendit le manuscrit au British Museum pour 100.000 livres sterling.

          Le Codex Sinaiticus est l’un des plus anciens manuscrits complets du Nouveau Testament en notre possession, et il figure parmi les plus importants.

          Selon certaines spéculations, il pourrait être l’une des 50 Bibles que l’Empereur Constantin avait commissionnées d’Eusèbe au début du quatrième siècle. Le Codex Sinaiticus a été d’une énorme assistance aux experts cherchant à déterminer l’exactitude du Nouveau Testament.

Le test de la preuve interne

          Les historiens vérifient la fiabilité en examinant les indices internes.

          De tels indices révèlent les motifs des auteurs et leur volonté de fournir des détails et autres caractéristiques qui pourraient être vérifiables. Les indices internes clef que ces experts utilisent pour tester la fiabilité sont les suivants :

  • la cohérence des rapports de témoins oculaires
  • les détails des noms, lieux et événements
  • les lettres à des particuliers ou à de petits groupes
  • les caractéristiques qui pourraient embarrasser les auteurs
  • la présence de matériel sans pertinence, voire même à contre-

            courant

  • le manque de matériel pertinent

          Considérons brièvement la preuve interne de l’historicité du Nouveau Testament.

Plusieurs aspects du Nouveau Testament nous aident à en déterminer la fiabilité, sur la base de son propre contenu et de ses qualités.

Les faux documents omettent les rapports de témoins oculaires, ou bien comportent des incohérences. Donc des contradictions évidentes parmi les évangiles prouveraient qu’ils contiennent des erreurs.

          Mais en même temps, si chaque évangile disait exactement la même chose, cela éveillerait des soupçons de collusion. Ce serait similaire aux membres d’un complot qui s’efforceraient de s’accorder sur tous les détails de leur histoire.

          Trop de cohérence est aussi suspect que trop peu.

          Les témoins d’un crime ou d’un accident racontent généralement les grands événements correctement, mais chacun de sa propre perspective.

          De même, les quatre évangiles décrivent les événements de la vie de Jésus avec des perspectives différentes.

          Cependant, indépendamment de ces différentes perspectives, les érudits de la Bible sont émerveillés par la cohérence de leurs récits et la clarté de l’image de Jésus et de son enseignement qu’ils forment par leurs récits complémentaires.

Les détails

          Les historiens raffolent des détails dans un document parce que ceux-ci leur rendent la tâche facile pour en vérifier la fiabilité.

          Les lettres de Paul sont remplies de détails. Et les évangiles en abondent. Par exemple, l’Évangile de Luc, tout comme son Livre des Actes s’adressent à un noble nommé Théophile qui était sans doute une personne connue à l’époque.

          Si ces écrits avaient été de simples inventions des apôtres, de faux noms de personnes, de lieux et d’événements auraient vite été repérés par leurs détracteurs juifs et romains.

          En outre, une foule de détails du Nouveau Testament ont été prouvés par des vérifications indépendantes.

          L’historien de la période antique, Colin Hemer, par exemple, identifie 84 faits dans les derniers 16 chapitres des Actes, confirmés par la recherche archéologique.

          Le Livre des Actes raconte les voyages missionnaires de Paul, énumérant les lieux qu’il visite, les gens qu’il rencontre, les messages qu’il communique et la persécution dont il fait l’objet.

          Tous ces détails auraient-ils pu être inventés ?

          Des récits des évangiles aux lettres de Paul, les auteurs du Nouveau Testament ont ouvertement décrit les détails, allant même jusqu’à citer les noms de personnes qui vivaient à l’époque. Les historiens ont vérifié au moins trente de ces noms.

Les lettres aux petits groupes

          Dans quelle catégorie les documents du Nouveau Testament tombent-ils ?

          Eh bien, certains d’entre eux ont clairement été destinés à une vaste circulation. Mais de grandes portions du Nouveau Testament consistent en lettres personnelles écrites à l’intention de petits groupes et de particuliers.

          Ces documents, au moins, ne seraient pas considérés comme des candidats de choix pour la falsification.

          La plupart des auteurs ne souhaitent pas se créer d’embarras public. Les historiens ont observé, par conséquent, que les documents contenant des révélations embarrassantes sur les auteurs sont généralement dignes de confiance.

          Qu’est-ce que les auteurs du Nouveau Testament ont dit à leur propre sujet ?

          Etonnamment, les auteurs du Nouveau Testament se sont présentés bien trop fréquemment comme simples d’esprit, lâches et dénués de foi.

          Par exemple, considérez le reniement à trois reprises de Jésus par Pierre, ou les disputes des disciples concernant lequel d’entre eux serait le plus grand—ces deux événements étant racontés dans les évangiles.

          Puisque le respect des apôtres était crucial au sein de la première église, l’inclusion de ce type de détails n’aurait aucun sens, à moins que les apôtres n’aient fait un rapport honnête.

          Ces hommes n’étaient guère de la sorte que quelqu’un aurait sélectionnée pour refaire le monde. Les évangiles différentient leurs personnalités et exposent franchement leurs erreurs.

Matériel sans pertinence ou à contre-courant

          Les évangiles nous disent que la tombe vide de Jésus fut découverte par une femme, bien qu’en Israël, le témoignage des femmes fût considéré comme pratiquement sans valeur et ne fût pas même admissible au tribunal.

          Il est dit que la mère de Jésus et sa famille déclarèrent qu’il avait perdu la tête. Il est également dit que certaines des dernières paroles de Jésus sur la croix sont :  Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

          Et la liste continue des incidents relatés dans le Nouveau Testament, qui vont à contre-courant si l’intention de l’auteur était autre que la communication exacte de la vie et de l’enseignement de Jésus Christ.

Le manque de matériel pertinent

          Il est surprenant que peu des grandes questions dont traitait l’église du premier siècle—la mission envers les non-juifs, les dons spirituels, le baptême, l’encadrement—aient fait directement l’objet des paroles rapportées de Jésus.

          Si ses fidèles produisaient ce matériel dans le but unique d’encourager l’église croissante, il est inexplicable qu’ils n’aient pas fabriqué d’explications de la part de Jésus à ce sujet.

          Dans un cas particulier, l’apôtre Paul déclare carrément sur une certaine question :

          En ce qui concerne cela, nous n’avons aucune instruction du Seigneur.

          La troisième et dernière mesure de la fiabilité d’un document est le test de la preuve externe, qui pose la question suivante :  Les connaissances historiques, en dehors du Nouveau Testament, en confirment-elles la fiabilité

          Alors, qu’ont dit les historiens non-chrétiens sur Jésus Christ ?

          Dans l’ensemble, au moins dix-sept écrits non-chrétiens relatent plus de cinquante détails concernant la vie, l’enseignement, la mort et la résurrection de Jésus, ainsi que des détails concernant la première église.

          C’est stupéfiant, étant donné le manque d’autre histoire que nous possédons de cette période. Jésus est mentionné par plus de sources que les conquêtes de César durant la même période.

          Cela est même encore plus étonnant puisque ces confirmations des détails du Nouveau Testament datent de 20 à 150 ans après Christ, relativement tôt selon les normes de l’historiographie ancienne.

          La fiabilité du Nouveau Testament est encore confirmée par plus de 36.000 documents chrétiens hors du contexte biblique (citations de chefs de l’église des trois premiers siècles) datant seulement de dix ans après le dernier écrit du Nouveau Testament.

          Si toutes les copies du Nouveau Testament étaient perdues, nous pourrions les reproduire à partir de ces autres lettres et documents, à l’exception de seulement quelques versets.

          Les preuves externes viennent s’ajouter, de cette manière, aux preuves fournies par les autres tests. En dépit de la conjecture de quelques sceptiques radicaux, le portrait du vrai Jésus Christ, tel que peint par le Nouveau Testament, est vraiment sans bavures.

          Bien qu’il y reste quelques contestataires, il est à noter que le consensus des experts, indépendamment de leurs croyances religieuses, confirme que le Nouveau Testament que nous lisons aujourd’hui représente fidèlement les paroles, aussi bien que les actes, de la vie de Jésus.

          Il n’existe aucun document du monde ancien attesté par un ensemble aussi excellent de témoignages textuels et historiques.

          Une personne honnête ne saurait rejeter une source pareille.

          Le scepticisme à l’égard des qualités historiques du Christianisme se base sur l’irrationnel.

          La plus grande question de notre temps est “Qui est le véritable Jésus Christ ?”

          Était-il simplement un homme d’exception, ou était-il Dieu dans la chair, ainsi que Paul, Jean et ses autres disciples l’ont cru ?

          Les témoins de Jésus Christ ont, en fait, parlé et agi comme s’ils étaient convaincus de sa résurrection après sa crucifixion.

S’ils ont eu tort, alors le christianisme est basé sur un mensonge. Mais s’ils ont eu raison, un tel miracle soutiendrait tout ce que Jésus a dit sur Dieu, sur lui-même, et sur nous.

La science a-t-elle découvert Dieu ?

          Einstein ne croyait pas en cette possibilité.

          Stephen Hawking a déclaré qu’il pourrait s’agir de la plus grande découverte scientifique de tous les temps.

          Quelle est donc cette découverte qui a rendu perplexes les plus grands esprits scientifiques du siècle dernier et pourquoi les a-t-elle amenés à repenser l’origine de notre univers ? De nouveaux télescopes plus puissants ont révélé des mystères sur notre univers qui soulèvent de nouvelles questions sur l’origine de la vie.

          La science a-t-elle découvert Dieu ?

          La science n’a-t-elle pas prouvé que nous n’avons pas besoin de Dieu pour expliquer l’univers ?

La foudre, les tremblements de terre et même les bébés étaient autrefois justifiés comme des actes divins.

Mais aujourd’hui, nous sommes plus savants. Alors donc, qu’est-ce qui est si profondément différent avec cette découverte et pourquoi rend-elle perplexe le monde de la science ?

          Cette découverte et ce que les chercheurs en biologie moléculaire ont appris sur le codage complexe de notre ADN amènent de nombreux savants à admettre soudain que l’univers semble faire partie d’un grand dessein.

          Voici ce qu’en dit un cosmologiste : « Beaucoup de savants, quand ils partagent leurs points de vue, penchent vers un raisonnement téléologique ou un appel au dessein. »

          Ce qui est surprenant, c’est que bon nombre des savants qui parlent maintenant de Dieu n’ont absolument aucune croyance religieuse.

          Alors, quelles sont ces découvertes étonnantes qui font soudain parler de Dieu aux savants ? Il s’agit de trois découvertes révolutionnaires dans les domaines de l’astronomie et de la biologie moléculaire :

1. L’univers a un commencement

2. L’univers est précisément adapté à la vie

3. Le codage ADN révèle une intelligence supérieure

          Les déclarations des principaux savants concernant ces découvertes pourraient vous choquer. Voyons de quoi il s’agit.

La science et le Christianisme sont-ils compatibles?

          L’athée Richard Dawkins d’Oxford et le grand généticien Francis Collins ont débattu sur le sujet de Dieu par rapport à la science dans le cadre d’un article publié par Time.

          Le thème du débat était de savoir si Dieu et la science étaient compatibles.

                    Dawkins, l’auteur de Pour en finir avec Dieu, argumente que la croyance en Dieu a été rendue inutile par les nouvelles découvertes scientifiques.

          Collins, un Chrétien qui a mené 2.400 scientifiques dans le projet “Génome humain”, voit les choses différemment, déclarant que la croyance en Dieu et, à la fois, en la science est totalement raisonnable.

          Bien que la Bible établisse clairement que Dieu a créé l’univers, elle ne révèle rien sur la manière dont il l’a fait.

          Pourtant, son message que Dieu est rationnel et personnel a profondément influencé les savants tels que Copernic, Galilée, Newton, Pascal et Faraday. Leur croyance que le monde avait été créé par un Dieu raisonnable leur donna de l’assurance dans leurs observations et expériences scientifiques.

          En tant que Chrétiens, ces savants croyaient en un Créateur tout puissant et omniscient qui, bien que n’étant pas limité par les lois naturelles, avait choisi de les utiliser dans l’univers.

          Ces hommes et femmes brillants étaient fascinés par le monde qui les entourait, et ils cherchèrent à expliquer les mystères se cachant derrière ce qu’ils appelaient la création de Dieu.

          Le point de vue matérialiste et le point de vue chrétien ne peuvent pas être tous les deux corrects. La question qui se pose est la suivante :

          Est-ce que la science est capable de  nous éclairer sur nos origines ?

          Pour ceux qui veulent croire à la fois en Dieu et en la science, il y a de bonnes nouvelles.

          Au cours des quelques dernières décennies, un nombre croissant de savants ont parlé publiquement de nouvelles preuves étonnantes qui soutiennent le point de vue biblique de la création. Et beaucoup de ces savants n’ont aucune foi personnelle en Dieu.

          Alors, quelles sont ces preuves qui font soudain parler tant de savants d’un Créateur ?

          Il était déjà bien difficile pour les matérialistes d’admettre les preuves d’un événement ponctuel de création, quand des découvertes encore plus étonnantes sur notre univers s’ensuivirent.

          Les savants calculèrent que, pour que la vie puisse exister, chacune des lois naturelles devait s’appliquer à la lettre.

          En d’autres mots, la gravité et autres forces de la nature devaient être dosées en fonction de paramètres très étroits, sans quoi notre univers ne pourrait pas exister.

          Si la force impliquée dans la création avait été un tant soit peu plus faible, la gravité aurait attiré la matière de nouveau sur elle-même en un ” big crunch “.

Et si elle avait été un tant soit peu plus forte, les étoiles et les galaxies n’auraient pas pu se former.

          De même, notre système solaire et les planètes doivent aussi répondre à des paramètres d’extrême précision pour que la vie puisse exister.

          Par exemple, nous savons tous que sans une atmosphère contenant de l’oxygène, personne ne pourrait respirer. Et sans oxygène, l’eau n’existerait pas. Sans eau, il n’y aurait pas de pluie pour arroser nos récoltes.

          D’autres éléments comme l’hydrogène, le nitrogène, le sodium, le carbone, le calcium et le phosphore sont également essentiels à la vie.

                    La taille et la nature de notre planète, de notre soleil, et de notre lune doivent aussi être exactement correctes. Et il existe des dizaines d’autres conditions qui doivent être réglées avec une précision extraordinaire, sans lesquelles nous ne serions pas ici pour y penser.

          Les savants qui croyaient en Dieu pouvaient bien s’attendre à une telle précision, mais ceux qui n’avaient pas la foi étaient incapables d’expliquer ces ” coïncidences ” remarquables.

          Le physicien théoricien et agnostique, Stephen Hawking, écrit :

” Le fait remarquable, c’est que les valeurs de ces nombres semblent avoir été très précisément déterminées pour permettre à la vie de se développer. ”

          Les savants ont calculé la probabilité qu’une telle précision se produise par hasard.

          Alors, à quel point les chances sont-elles improbables pour que la vie existe par hasard ?          

D’après la plupart des savants, les chances que nous soyons ici par hasard sont impossibles.

          Les cosmologues ont comparé l’improbabilité que la vie ait lieu par hasard avec celle de planter une flèche dans le mille en la tirant depuis la terre vers une petite cible se situant sur Pluton.

           Et c’est la conclusion à laquelle de nombreux savants sont en train de parvenir:     

Quelqu’un se trouve dans les coulisses et Il a conçu et créé l’univers.

          Les improbabilités dépassent largement ce que le simple hasard et le temps pourraient accomplir. Cette nouvelle interprétation de notre univers a conduit des savants comme l’astronome George Greenstein à se demander :

” Est-il possible que tout d’un coup, sans le vouloir, nous ayons découvert la preuve scientifique de l’existence d’un Être suprême ? ”

          Certains matérialistes ont tenté d’expliquer la précision du mécanisme de l’univers par le hasard, alors que d’autres sont plus ouverts au réalisme.

          Sir Fred Hoyle, un agnostique endurci, est frappé par les preuves indiquant un créateur, et il fait remarquer :

          ” Une interprétation des faits basée sur le bon sens suggère qu’une intelligence supérieure a joué avec la physique, aussi bien que la chimie et la biologie,  et qu’il n’existe aucune force aveugle dans la nature vaillant la peine d’être mentionnée. “

          Einstein est parvenu à la même conclusion. Bien qu’il ne fût pas religieux et ne crût pas en un Dieu personnel, Einstein pondéra le génie derrière l’univers, l’identifiant comme ” une intelligence d’une telle supériorité qu’en comparaison avec elle, toute la pensée et l’action systématique des êtres humains ressemble à une réflexion de la plus grande insignifiance. ”

          Les savants poursuivent leur quête d’explication de la création de l’univers. Mais plus ils creusent, plus ils s’émerveillent de l’origine inexplicable de notre univers et de sa précision extraordinaire.

          Depuis l’aube de la civilisation, l’homme contemple les étoiles avec émerveillement et se demande comment elles sont venues à exister.

Quand la nuit est claire, nous pouvons voir jusqu’à près de 6.000 étoiles à l’œil nu, mais le Hubble et autres télescopes puissants montrent qu’il y a des trillions d’étoiles réparties en plus de 100 milliards de galaxies. Notre soleil n’est qu’un petit grain de sable dans l’immensité des plages du monde.

          Pourtant, avant le 20ème siècle, la plupart des savants croyaient que la galaxie de la voie lactée constituait l’univers entier, et que seulement 100 millions d’étoiles existaient.

          La majorité des savants croyaient que notre univers n’avait pas de commencement. Ils croyaient que la masse, l’espace et l’énergie avaient toujours existé.

          Mais au début du 20ème siècle, l’astronome Edwin Hubble découvrit que l’univers était en expansion. Il fit le calcul mathématique à rebours et trouva que tout ce qui composait l’univers, la matière, l’énergie, l’espace et même le temps, avait en fait un commencement.

          Cette découverte fit l’effet d’un raz de marée au sein de la communauté scientifique. Beaucoup de savants, dont Einstein, réagirent négativement.

Dans ce qu’Einstein confessera plus tard comme « la plus grosse gaffe de ma vie », il tricha dans ses équations afin d’éviter la question d’un commencement.

          Celui qui s’élevait avec peut-être le plus de véhémence contre l’idée d’un commencement de l’univers était l’astronome britannique, Sir Fred HOYLE, qui avait sarcastiquement surnommé l’événement d’origine « le big bang ».

          Il soutenait sans en démordre sa théorie d’un univers statique qui avait toujours existé. Einstein et d’autres savants lui emboîtèrent le pas jusqu’à ce que la preuve d’un commencement devienne incontournable.

Ce qui faisait se tordre certains sur leurs chaises comme s’ils étaient assis sur des épines, c’est qu’un commencement impliquait que quelque chose ou Quelqu’un défiant la connaissance scientifique devait être à l’origine de tout ce qui existait.

          Finalement, les expériences du satellite COBE en 1992 prouvèrent que l’univers a bel et bien eu un point de départ dans une incroyable explosion de lumière et d’énergie. Certains savants l’appellent l’instant de création, mais la plupart d’entre eux préfèrent le nom de « big bang ».

          L’Astronome Robert JASTROW tente de nous aider à imaginer comment tout a commencé. « L’image suggère l’explosion d’une bombe hydrogène cosmique. L’instant-même où la bombe cosmique explose marque la naissance de l’univers. »

          Beaucoup de savants réalisèrent alors que cette découverte correspondait au récit de la Genèse. Ils réalisèrent aussi qu’avant la création, la matière et l’énergie n’auraient pas pu exister non plus.

Par conséquent, après des siècles de croyances erronées, la science en vint à s’accorder avec la Bible sur le point que tout ce qui existe est né du néant.

          Certains savants ont éprouvé des difficultés insurmontables vis-à-vis de cette confirmation de la Bible, et ils se sont mis en quête d’autres explications.

Toutefois, d’autres savants l’admettent, tel l’agnostique George Smoot, lauréat du Prix Nobel et savant chargé de l’expérience COBE :

” Cela ne fait aucun doute qu’un parallèle existe entre l’événement du big bang et la notion chrétienne de la création à partir du néant. “

          L’expérience COBE et les théorèmes d’Einstein confirment tous les deux une création spontanée de l’univers, un point de vue que la Bible soutient depuis 3.500 ans.

          La science est incapable de nous dire ce qui, ou qui, a provoqué le début de l’univers.

          Mais certains croient que tout indique qu’il y existe un Créateur. Le théoricien britannique, Edward MILNE, a rédigé un traité de mathématiques sur la relativité et il le conclut ainsi : « Pour ce qui est de la première cause de l’univers, dans le contexte de l’expansion, il appartient au lecteur de l’insérer, mais notre image est incomplète sans Lui. »

          Un autre savant britannique, Edmund WHITTAKER, attribue le commencement de notre univers à « la volonté divine qui forme la nature à partir du néant. »

          De nombreux savants sont frappés par la similarité entre un événement de création unique à partir du néant et le récit biblique de la création selon le texte du premier verset de la Genèse.

Avant cette découverte, beaucoup de savants considéraient le récit biblique de la création à partir du néant comme un texte non scientifique.

          Bien qu’il se présente lui-même comme un agnostique, JASTROW se sent obligé d’admettre, devant les preuves, que « maintenant, nous voyons comment la preuve astronomique nous amène à un point de vue biblique sur l’origine du monde. »

          George SMOOT, un autre agnostique, lauréat du Prix Nobel, et savant à la tête de l’expérience COBE, admet aussi la similarité : « Cela ne fait aucun doute qu’un parallèle existe entre l’événement du ‘big bang’ et la notion chrétienne de la création à partir du néant. »

          Les scientifiques qui, jusque-là, avaient méprisé la Bible et la traitaient comme un recueil de contes de fées, reconnaissent à présent que le concept biblique de la création à partir du néant a toujours été correct.

          Les cosmologistes, spécialistes dans l’étude de l’univers et de ses origines, ont vite réalisé qu’une explosion cosmique fortuite ne pourrait pas davantage donner lieu à la vie qu’une bombe nucléaire—à moins que celle-ci ne fût précisément conçue pour ce faire.

Et cela signifie qu’un concepteur devrait l’avoir prévue. Ils ont alors commencé à utiliser des termes comme « intelligence supérieure », « créateur » et même « Être suprême » pour décrire ce concepteur.

          Des physiciens ont calculé que, pour que la vie puisse naître et survivre, la gravité et autres forces de la nature doivent être très exactement mesurées, sans quoi notre univers ne saurait exister. Si le taux d’expansion était à peine plus faible, la gravité imploserait toute matière sous la force de compression, dans un « big crunch ».

          Il ne s’agit pas ici d’une réduction de simplement un ou deux pourcent du taux d’expansion de l’univers. Stephen Hawking écrit : « Si le taux d’expansion, une seconde après le ‘big bang’, avait été réduit de seulement une part de centième de milliers de million de million, l’univers se serait écrasé sur lui-même avant de jamais atteindre sa taille actuelle. »

          Inversement, si le taux d’expansion avait été d’une simple fraction plus élevé, les galaxies, les étoiles et les planètes ne se seraient jamais formées et nous n’existerions pas.

          Par ailleurs, pour que la vie puisse exister, les conditions devaient être précisément orchestrées dans notre système solaire et notre planète.

          Par exemple, nous savons tous que sans une atmosphère contenant de l’oxygène, personne ne pourrait respirer. Et sans oxygène, l’eau n’existerait pas. Sans eau, il n’y aurait pas de pluie pour arroser nos récoltes. D’autres éléments comme l’hydrogène, le nitrogène, le sodium, le carbone, le calcium et le phosphore sont également essentiels à la vie.

          Mais tout cela ne suffit pas pour que la vie existe. La taille, la température, la proximité relative et la composition chimique de notre planète, de notre soleil et de notre lune doivent aussi être précisément favorables.

Il y a encore des dizaines d’autres conditions à remplir pour atteindre cette précision extraordinaire sans laquelle nous ne serions pas ici pour y penser.

          Les savants qui étaient croyants pouvaient s’attendre à une telle précision, mais les athées et les agnostiques ont été incapables d’expliquer ces « coïncidences » remarquables.

Le physicien théoricien et agnostique, Stephen HAWKING, a écrit : « Le fait remarquable, c’est que les valeurs de ces nombres semblent avoir été très précisément déterminées pour permettre à la vie de se développer. »

Un accident ou un miracle ?

          Mais est-ce que cette précision horlogère pourrait être attribuée au hasard ? Après tout, les parieurs savent que même un gagnant improbable peut occasionnellement faire mordre la poussière aux favoris.

Et, en dépit des chances très minces, quelqu’un gagne éventuellement la loterie. Alors, quelles sont les chances de l’apparition de la vie humaine à la suite d’une explosion fortuite dans l’histoire cosmique ?

          La possibilité de la vie humaine en conséquence d’un « big bang » défie les lois de la probabilité. Un certain astronome a estimé les chances à moins d’une dans un trillion de trillion de trillion de trillion de trillion de trillion de trillion de trillion de trillion de trillion de trillion de trillion.

          Un trillion est l’entier naturel qui vaut 10 puissance18 soit “1 000 000 000 000 000 000” dans l’échelle longue, soit mille billiards ou un milliard de milliards, ou encore un million de millions de millions.

          Il serait de loin plus facile pour quelqu’un de trouver, avec les yeux bandés et lors d’une unique tentative, un grain de sable particulier parmi toutes les plages du monde.

          Un autre exemple, pour illustrer l’improbabilité qu’un « big bang » fortuit produise la vie, est celui de quelqu’un qui gagnerait à un milliers de loteries à méga-euros ou dollars, de manière consécutive en achetant un seul ticket pour chacune.

          EINSTEIN cet athée à l’origine, a pu écrire:

          « L’idée que l’ordre et la précision de l’univers, dans ses aspects innombrables, seraient le résultat d’un hasard aveugle est aussi peu crédible que si, après l’explosion d’une imprimerie, tous les caractères retombaient par terre dans l’ordre du dictionnaire. »

          « Tout est déterminé par des forces que nous ne contrôlons pas. Tout est déterminé, pour l’insecte comme pour l’étoile. Êtres humains, légumes ou poussière d’étoile, nous dansons tous au rythme d’un air mystérieux joué au loin par un joueur de flûte invisible. »

          Comment réagiriez-vous en entendant une histoire pareille ? Impossible—à moins que quelqu’un ne l’arrange dans les coulisses, ce que tout le monde penserait en fin de compte. Et c’est aussi la conclusion de nombreux savants—Quelqu’un, qui nous est dissimulé, a conçu et créé l’univers-

          Cette nouvelle perspective sur le miracle de la vie humaine dans notre univers a conduit l’astronome agnostique, George GREENSTEIN, à poser cette question : « Est-il possible que tout d’un coup, sans le vouloir, nous ayons découvert la preuve scientifique de l’existence d’un Être suprême ? »

          Malgré tout, GREENSTEIN étant agnostique, il continue à croire en la science plutôt qu’en un Créateur pour finalement expliquer nos origines.

          JASTROW explique pourquoi certains savants hésitent à accepter un Créateur transcendant :

“Il y a une sorte de religion dans la science ; c’est la religion de quelqu’un qui croit qu’il existe de l’ordre et de l’harmonie dans l’univers… Cette foi religieuse du savant est transgressée par la découverte que le monde a commencé sous des conditions dans lesquelles les lois connues de la physique ne s’appliquent pas, , et comme le résultat de forces ou de circonstances que nous ne pouvons pas découvrir. Quand cela se produit, le savant perd contrôle. S’il examinait vraiment les implications, il en serait traumatisé.”

          On peut donc comprendre pourquoi des savants tels que GREENSTEIN et HAWKING cherchent d’autres explications avant d’attribuer notre univers bien organisé à un Créateur.              

          HAWKING spécule que d’autres univers invisibles (et improuvables) pourraient exister, augmentant encore l’improbabilité que l’un d’eux (le nôtre) soit parfaitement conçu pour la vie.

Bien entendu, puisque sa suggestion est spéculative et reste impossible à vérifier, elle ne saurait être considérée comme ‘scientifique’.

          L’astrophysicien britannique Paul DAVIES, bien qu’il soit également agnostique, rejette l’idée de HAWKING comme étant trop spéculative. Il écrit : « Une telle conviction doit s’appuyer sur la foi plutôt que l’observation. »

          Si toutefois HAWKING soutient ses efforts à la tête de la quête d’une explication purement scientifique concernant nos origines, d’autres savants, dont de nombreux agnostiques, reconnaissent ce qui se présente comme une preuve indéniable de l’existence d’un Créateur.

Ainsi, HOYLE écrit :

          « Une interprétation des faits basée sur le bon sens suggère qu’une intelligence supérieure a joué avec la physique, aussi bien que la chimie et la biologie, et qu’il n’existe aucune force aveugle dans la nature vaillant la peine d’être mentionnée. »

          Bien qu’il ne fût pas religieux et ne crût pas en un Dieu personnel, EINSTEIN pondéra le génie derrière l’univers, l’identifiant comme « une intelligence d’une telle supériorité qu’en comparaison avec elle, toute la pensée et l’action systématique des êtres humains ressemble à une réflexion de la plus grande insignifiance. »

          L’athée Christopher HITCHENS, qui a passé la plupart de sa vie à écrire et à débattre contre Dieu, était totalement stupéfié par le fait que la vie ne saurait exister si les choses étaient différentes seulement « d’un degré ou d’un cheveu ».

DAVIES reconnaît :

          “À mon goût, il existe de gros indices pour que quelque chose se passe derrière tout cela. C’est comme si quelqu’un avait précisément déterminé les chiffres de la nature pour créer l’univers… L’impression d’un dessein est inéluctable.”

          L’astronomie n’est pas le seul domaine où la science a rencontré des preuves de dessein. Des biologistes moléculaires ont découvert une conception incroyablement complexe dans le monde microscopique de l’ADN.

          Au cours du siècle dernier, les savants ont appris qu’une molécule minuscule appelée ADN est le « cerveau » derrière chaque cellule de notre corps et de celui de tous les êtres vivants. Et plus ils en apprennent sur l’ADN, plus ils sont émerveillés de son concept brillant.

          Les savants qui sont convaincus que le monde matériel est tout ce qui existe (les matérialistes), prétendent que l’ADN a évolué par le jeu de la sélection naturelle, sans Créateur.

Pourtant, même les évolutionnistes les plus ardents admettent que l’origine de la complexité incroyable de l’ADN est inexplicable.

          La complexité infinie de l’ADN a conduit le co-auteur de sa découverte, Francis CRICK, à croire qu’il n’aurait jamais pu apparaître naturellement sur la terre.

          CRICK, un évolutionniste qui croyait que la vie était trop complexe pour avoir eu sa source sur la terre et qu’elle devait être provenue de l’espace, a écrit :

                    “Un honnête homme, doté de toutes les connaissances actuellement disponibles, ne pourrait déclarer qu’une seule chose : pour le moment, l’origine de la vie apparaît presque comme un miracle, si nombreuses sont les conditions à remplir pour y donner lieu”.

          Le codage de l’ADN révèle une intelligence telle qu’elle dépasse l’imagination. Une mesure d’ADN équivalente à une tête d’épingle contient une quantité d’informations équivalente à ce qui se trouverait dans une pile de livres de poche qui ferait 5.000 fois le tour du globe !

          Et l’ADN fonctionne comme une langue avec son propre code logiciel d’une complexité extrême. Le fondateur de Microsoft, Bill GATES, a dit que le logiciel de l’ADN est « de loin, beaucoup plus complexe que tout logiciel que nous ayons jamais développé. »

          DAWKINS et d’autres matérialistes croient que toute cette complexité provient de la sélection naturelle. Pourtant, comme CRICK l’a noté, la sélection naturelle n’aurait jamais pu produire la première molécule.

De nombreux savants pensent que le codage au sein d’une molécule d’ADN indique une intelligence qui dépasse de loin ce que des causes naturelles seraient à même de produire.

          Au début du 21ème siècle, l’athéisme réputé d’Antony FLEW est parvenu à une fin soudaine quand il a étudié l’intelligence derrière l’ADN. Flew explique ce qui l’a fait changer d’opinion :

“Ce que je pense que le matériel ADN a fait, c’est qu’il a montré, par la complexité incroyable des dispositions qui sont nécessaires pour produire la vie, qu’une intelligence doit avoir été impliquée pour permettre à ces éléments extraordinairement divers de travailler ensemble. L’énorme complexité par laquelle les résultats ont été obtenus me semble le travail d’une intelligence….Il me semble maintenant que le résultat de plus de cinquante ans de recherches sur l’ADN a fourni des preuves pour un nouvel argument très puissant en faveur de la création.”

          Bien que FLEW n’ait pas été chrétien, il a reconnu dès lors que le « logiciel » derrière l’ADN était trop complexe pour s’être constitué sans « créateur ». La découverte de l’incroyable intelligence derrière l’ADN a, selon les paroles même de l’ancien athée : « fournit matière à un nouveau raisonnement penchant très fort en faveur du dessein. »

          En résumé, trois découvertes scientifiques récentes ont convaincu un nombre de savants qu’un créateur intelligent avait à la fois planifié et créé notre univers :

  • Le commencement de l’univers et ses lois
  • La précision extraordinaire des lois de la nature rendant la vie possible
  • La complexité intriquée de l’ADN

          Alors, que disent les principaux savants sur ces découvertes remarquables ?  Stephen Hawking, reconnu comme l’un des principaux physiciens théoriciens, demande :

” Qu’est-ce qui inspire les équations et crée un univers pour qu’elles le décrivent ?

 L’approche scientifique ordinaire, consistant à établir un modèle mathématique, ne saurait répondre à la question de pourquoi il existe, pour le modèle, un univers à décrire. :

  Après plus mûre réflexion, Hawking déclare : ” Il doit y avoir des connotations religieuses. Mais je pense que la plupart des scientifiques préfèrent se tenir à l’écart du côté religieux de la chose. ”

Et, bien que beaucoup de scientifiques se tiennent effectivement à l’écart des implications religieuses de ces nouvelles découvertes, un nombre croissant d’entre eux reconnaissent maintenant que les empreintes d’un Créateur deviennent apparentes. 

          Le fait que beaucoup de savants parlent désormais ouvertement de Dieu ne signifie pas que tous les matérialistes renient leur point de vue athée.

                    Quand on regarde objectivement la preuve concernant l’origine de l’univers et la complexité intriquée de l’ADN, une quantité de savants, même non-chrétiens, admettent que la preuve de ” l’empreinte ” d’un Créateur se révèle.

          Jastrow est un physicien théoricien qui a rejoint la NASA au moment de son établissement en 1958. Jastrow a aidé à déterminer les objectifs de l’exploration de la lune lors des alunissages d’Apollo.

          Il a établi et dirigé le Goddard Institute for Space Studies [l’Institut Goddard pour l’étude de l’espace de NASA] qui mène des recherches en astronomie et science planétaire.

          Jastrow, un agnostique, a écrit ces pensées, reflétant le point de vue de nombreux scientifiques :

 ” Pour le scientifique qui a vécu par la foi en la force de la raison, l’histoire s’achève comme un mauvais rêve. Il a escaladé des montagnes d’ignorance ; il s’apprête à conquérir le pic le plus élevé ; comme il émerge au-dessus du dernier roc, il est accueilli par une bande de théologiens qui sont assis là depuis des siècles. “

          En tant qu’agnostique, Jastrow n’a pas d’intentions chrétiennes cachées derrière ses conclusions. Il remarque simplement que le point de vue biblique d’un commencement ponctuel de l’univers a, en fin de compte, été confirmé par la science.

          Et ce ” commencement ” n’est pas une explosion de pur hasard, mais en fait, un événement fabriqué avec précision pour rendre possible la vie humaine.

          Cette conclusion correspond parfaitement au récit biblique : ” Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. ”

          Si la Bible a raison et que Dieu existe, comment savons-nous à quoi il ressemble ? A-t-il communiqué personnellement avec nous ?

          Les témoins oculaires de Jésus Christ nous disent qu’il a prétendu être la représentation complète du seul vrai Dieu. Et, bien que beaucoup d’autres aient prétendu parler au nom de Dieu, les chrétiens nous disent qu’en ce qui le concerne, il a donné substance à ses revendications.

“Mais Jésus a-t-il fourni des preuves qu’il parlait au nom de Dieu ? Il a supposément accompli des exploits miraculeux impliquant une puissance créatrice. Cependant, le miracle le plus remarquable de tous fut sa résurrection des morts. Aucune autre personne dans l’histoire n’est jamais morte, enterrée pendant trois jours, puis revenue à la vie. Si c’est vrai, Jésus Christ aurait fourni de nombreuses preuves que ses paroles étaient vraiment les paroles de Dieu.”

          S’il existe un Créateur d’intelligence supérieure, la question se pose : à quoi ressemble-t-il ? Est-il seulement une espèce de ‘Force’ comme celle de la Guerre des Étoiles, ou est-il un être personnel comme nous ? Puisque nous sommes des êtres personnels et relationnels, ne serait-il pas logique que notre Créateur soit lui aussi personnel et relationnel ?

          De nombreux savants, tels qu’Arthur L. SCHAWLOW, professeur de physique à Stanford University, lauréat du Prix Nobel de physique, pensent que ces nouvelles découvertes fournissent des preuves troublantes en faveur d’un Dieu personnel.

          Il écrit : « Il me semble que, devant les merveilles de la vie et de l’univers, on doit se demander pourquoi et pas seulement comment. Les seules réponses possibles relèvent de la religion… Je découvre un besoin pour Dieu dans l’univers et dans ma propre vie. »

          Si Dieu est personnel, et puisqu’il nous a donné la capacité de communiquer, est-ce qu’on ne s’attendrait pas à ce qu’il communique avec nous et nous dise pourquoi nous existons ?

          Comme nous l’avons vu, la science est incapable de répondre aux questions sur Dieu et sur le sens de la vie.   

          Par contre, puisque la Bible offre le point de vue juste de la création à partir du néant, se pourrait-il qu’elle ait également raison concernant Dieu, la vie et sa signification ?

          Et cette autre partie que nous verrons dimanche prochain: Jésus est-il ressuscité, a-t-il vaincu la mort, est-il Dieu?

Dimanche

Jésus est-il réssuscitté, a-t-il vaincu la mort?

          Il y a deux mille ans, un homme est venu sur notre planète en prétendant avoir les réponses concernant la vie. Bien que son temps sur cette terre fût court, son impact a changé le monde et se fait toujours ressentir aujourd’hui. Son nom est Jésus-Christ.

          Les témoins oculaires de Jésus nous disent qu’il a continuellement manifesté un pouvoir créateur outrepassant les lois de la nature.

          Ils nous disent qu’il était rempli de sagesse, d’humilité et de pitié. Il guérissait les boiteux, les sourds et les aveugles. Il a calmé les tempêtes instantanément, il a créé sur place de la nourriture pour les affamés, il a transformé l’eau en vin lors d’une noce et il a même relevé les morts. Et ils nous disent qu’après sa cruelle exécution, il est revenu à la vie.

          Ils nous disent aussi que Jésus-Christ est celui qui a placé les étoiles dans l’espace, qui a créé le mécanisme précis de notre univers et l’ADN.

          Pourrait-il être celui auquel EINSTEIN faisait allusion, sans le savoir, comme à une « intelligence supérieure » derrière l’univers ? Jésus-Christ pourrait-il être celui auquel HOYLE faisait allusion, sans le savoir non plus, comme celui qui aurait « joué avec la physique, la chimie et la biologie » ?

          Le mystère de qui est derrière le « big bang » et l’intelligence de l’ADN a-t-il été révélé dans le récit suivant du Nouveau Testament ?

          “Il [Christ] est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui… La vie commença par lui à partir du néant, et la vie après la mort commença à travers lui, par conséquent, il est justement nommé le Seigneur de tous.

          Jésus a parlé avec autorité de l’amour de Dieu à notre égard et de la raison pour laquelle il nous a créés. Il a dit qu’il avait un plan concernant notre vie et que ce plan était concentré sur notre relation avec lui.

          Mais pour que cette relation fût possible, Jésus devait mourir sur la croix pour nos péchés. Et il était nécessaire qu’il ressuscite des morts afin que nous puissions, nous aussi, obtenir la vie après la mort.

          Si Jésus est le Créateur, il a certainement le pouvoir sur la vie et la mort. Et ceux qui étaient les plus intimes avec lui ont revendiqué le fait qu’ils l’ont vu vivant après qu’il mourût et fût enterré pendant trois jours.

          L’apôtre Paul nous dit que la vie après la mort commença à travers Jésus Christ. Les témoins du temps de Jésus-Christ ont, en fait, parlé et agi comme s’ils étaient convaincus de sa résurrection après sa crucifixion. 

          S’ils ont eu tort, alors le christianisme est basé sur un mensonge. Mais s’ils ont eu raison, un tel miracle serait à l’appui de tout ce que Jésus a dit sur Dieu, sur lui-même, et sur nous.

                    Mais doit-on accepter la résurrection de Jésus-Christ seulement par la foi, ou y a-t-il de solides preuves historiques en sa faveur ? Plusieurs, parmi les sceptiques, ont entamé des enquêtes sur les traces historiques dans le but d’en prouver la fausseté. Qu’ont-ils découvert ?

Les apôtres croyaient-ils que Jésus est Dieu ?

          Jésus de Nazareth passa ses trente premières années dans une obscurité relative, travaillant comme charpentier quelconque dans un petit village de Galilée.

          Mais durant les trois années qui suivirent, il prononça des paroles qui stupéfièrent tous ceux qui les entendirent, des paroles qui transformèrent éventuellement notre monde. Il accomplit aussi des exploits qu’aucune autre personne n’avait accomplis auparavant : il apaisa les tempêtes, guérit les malades, rendit la vue aux aveugles et alla jusqu’à ressusciter les morts.

          Mais la plus grande différence entre Jésus Christ et les autres grands personnages religieux, c’est que, d’après les Chrétiens, il s’est réclamé d’être Dieu.

          Si sa revendication était fausse, alors le message des évangiles perdrait toute crédibilité. Ce message est que Dieu nous a tant aimés qu’Il est venu comme un homme mourir pour nos péchés, nous offrant la vie éternelle avec Lui. Ainsi, si Jésus n’est pas Dieu, alors on nous a menti.

          Certaines religions enseignent que Jésus était un être créé. Et des livres, comme Le Code de Vinci, sont devenus des best-sellers en disant que ni Jésus, ni ses apôtres n’ont enseigné qu’il était Dieu.

          Ces attaques de la divinité de Christ soulèvent la question de ce qu’il s’est passé, il y a près de 2000 ans, et qui a amené le christianisme à revendiquer que son fondateur, Jésus Christ, est réellement Dieu.

          Le Nouveau Testament indique que Jésus se réclamait vraiment d’être Dieu. Mais est-ce que les témoins oculaires, qui entendirent les paroles de Jésus et virent ses miracles, étaient convaincus qu’il est l’égal en tous points de son Père ? Ou pensaient-ils que Jésus était simplement un être créé supérieur ou un grand prophète comme Moïse ?

          Pour séparer la vérité de la fiction, nous devons retourner aux paroles des apôtres qui étaient présents quand Jésus a marché sur la terre, et qui écrivirent le témoignage de ce qu’ils avaient vu et entendu.

          Jésus avait choisi des hommes très ordinaires pour ses fidèles. Il passa trois ans avec eux, les enseignant sur son propre compte et leur expliquant les vérités profondes de la parole de Dieu.

Pendant ces trois années, Jésus accomplit de nombreux miracles, émit d’audacieuses revendications et vécut une vie de droiture absolue.

          Plus tard, ces apôtres consignèrent par écrit bon nombre des paroles de Jésus et de ses actes. Ces récits du Nouveau Testament ont été qualifiés d’extrêmement fiables, dépassant de loin tous les autres documents historiques anciens par leur authenticité.

          Les experts ont remarqué que le Nouveau Testament révèle une objectivité qui rend les récits des apôtres sur Jésus très crédibles. Ceux-ci rapportèrent honnêtement ce qu’ils virent et entendirent.

          L’historien Will DURANT déclare :

“Ces hommes n’étaient pas exactement du genre de ceux qui auraient choisi de refaire le monde. Les évangiles différentient leurs personnalités et exposent franchement leurs fautes.”

          Quand ils ont d’abord rencontré Jésus, les apôtres n’avaient aucune idée de qui il était. Toutefois, à mesure qu’ils entendirent ses paroles profondes et le virent rendre la vue aux aveugles et ressusciter les morts, ils furent à même de se rappeler les prophéties indiquant que le Messie serait Dieu lui-même (Ésaïe 9, 6 ; Michée 5, 2).

          Mais quand ils le virent mourir sur la croix, Jésus sembla vaincu et impuissant. Toute pensée qu’ils auraient pu avoir que Jésus était Dieu s’évanouit probablement à la croix.

          Toutefois, trois jours après cet événement traumatique, celui qui leur avait semblé impuissant sur la croix, apparut miraculeusement, vivant, devant ses fidèles. Et il s’était relevé dans la chair. Ils le virent, le touchèrent, mangèrent avec lui et l’entendirent parler de sa situation glorifiée comme autorité suprême de l’univers.

          Simon Pierre, qui était l’un des disciples les plus proches de Jésus et aussi un témoin oculaire, écrivit :

          “Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, quand la gloire magnifique lui fit entendre une voix qui disait: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venant du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne. ” – 2 Pierre 1 – 16 à 18 –

          Mais est-ce que le fait que les apôtres virent la gloire de Dieu et entendirent la voix de Dieu à travers Jésus implique qu’ils le considéraient comme Dieu ? A. H. MAC NEILE, un spécialiste du Nouveau Testament, nous donne la réponse :

“…Pas plus tôt la vie de Jésus ne s’acheva, apparemment dans la honte et l’échec, que la vaste majorité des Chrétiens—pas une personne isolée ici ou là, mais l’ensemble de l’Église—passèrent d’un seul coup à la croyance fixe qu’Il était Dieu.”

          Donc, est-ce que les apôtres écrivirent les récits du Nouveau Testament en croyant réellement que Jésus était Dieu, ou bien est-ce qu’ils le considérèrent comme un être créé ?

          S’ils le regardèrent comme Dieu, était-ce en tant que Créateur de l’univers, ou quelqu’un de moindre ?

          Ceux qui renient la divinité de Jésus disent que les apôtres enseignèrent que Jésus était la création suprême de Dieu, et que seul le Père est Dieu éternel.

          Donc, pour clarifier leurs croyances concernant Jésus, nous allons examiner leurs paroles en nous posant trois questions :

  • Les apôtres et les premiers Chrétiens adoraient-ils et priaient-ils Jésus en tant que Seigneur ?
  • Les apôtres enseignaient-ils que Jésus était le Créateur dont il est question dans la Genèse ?
  • Les apôtres adoraient-ils Jésus comme le chef de l’univers ?

          Après l’ascension de Jésus, les apôtres stupéfièrent les Juifs et les Romains en proclamant que Jésus était ” le Seigneur “.

          Et les apôtres commirent l’impensable et adorèrent Jésus, le priant comme s’il était Dieu. Étienne pria : “Seigneur Jésus, reçois mon esprit!” pendant qu’on le lapidait à mort.

          D’autres croyants se joignirent rapidement à Étienne et, sous menace de mort, “ne cessaient d’enseigner, et d’annoncer la bonne nouvelle de Jésus Christ. ” (Actes 5, 42).

          Les apôtres, dont la plupart furent martyrisés, transmirent leurs connaissances sur Jésus aux fondateurs de l’Église qui communiquèrent le message à la génération suivante.

          Ignace, un disciple de l’apôtre Jean, écrivit sur la seconde venue de Jésus : “Considérez celui qui est en dehors du temps, lui qui n’est pas soumis au passage du temps, lui qui est invisible”.

           Dans une lettre adressée à Polycarpe, il déclare que ” Jésus est Dieu “, ” Dieu incarné “, et aux Éphésiens, il écrit : ” …Dieu lui-même est apparu sous la forme d’un homme, pour le renouvellement de la vie éternelle. ” (Épître d’Ignace aux Éphésiens 4 – 13)

          Clément de Rome, en 96 de notre ère, enseigna aussi la divinité de Jésus, en déclarant : ” Nous devrions penser à Jésus Christ en tant que Dieu. ” (2ème Épître de Clément aux Corinthiens 1 verset1)

          Polycarpe, aussi un élève de Jean, fut jugé devant le proconsul romain pour avoir adoré Jésus comme le Seigneur. Tandis que la foule frénétique réclamait par des cris son sang, le juge romain demanda qu’il proclame César comme Seigneur. Mais Polycarpe s’en alla au bûcher plutôt que de renoncer à Jésus comme son Seigneur, lui répondant :

         “J’ai servi Christ pendant quatre-vingt-six années, et Il ne m’a jamais fait défaut. Comment puis-je blasphémer mon roi, celui qui m’a sauvé ?”

         A mesure que la première église grandissait, les Gnostiques et autres cultes commencèrent à enseigner que Jésus était un être créé, inférieur au Père.

          Cette tendance atteint une apogée au quatrième siècle quand Arius, un prédicateur réputé de Libye, persuada de nombreux dirigeants que Jésus n’était pas pleinement Dieu.

          Ensuite, en 325 après JC, au Concile de Nicée, les chefs de l’église se réunirent pour résoudre la question, à savoir si Jésus était le Créateur, ou une simple creation.

          Ces chefs de l’église affirmèrent avec force la conviction chrétienne longtemps soutenue et l’enseignement du Nouveau Testament selon lequel Jésus est pleinement Dieu.

          Dans la Genèse, le Dieu de la Bible est révélé comme le Créateur de toute chose, depuis l’atome microscopique jusqu’à la vastitude de l’espace avec ses milliards de galaxies. Ainsi, cela aurait été une hérésie pour un Juif de penser qu’un ange ou tout autre être créé serait le Créateur.

          Ésaïe confirme que Dieu est le Créateur :

          “Ainsi parle l’Éternel, le Saint d’Israël, et son créateur…C’est moi qui ai fait la terre, Et qui sur elle ai créé l’homme ; C’est moi, ce sont mes mains qui ont déployé les cieux, Et c’est moi qui ai disposé toute leur armée dit l’Éternel des armées. ” (Ésaïe 45 – 11 à 13)

          Alors, est-ce que les apôtres voyaient Jésus comme faisant partie de la création, ou comme le Créateur ?

          Quand les disciples de Jésus contemplaient les étoiles dans la nuit, ils ne rêvaient probablement même pas que le Créateur de ces étoiles se trouvait en leur présence même. Pourtant, après sa résurrection, ils virent Jésus sous un jour nouveau. Et avant de quitter la terre, Jésus commença à éclaircir les mystères de son identité pour eux.

          Se rappelant les paroles de son Seigneur, Jean commence son évangile en révélant la personne de Jésus :

“Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.….Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lum

ière des hommes. ” (Jean 1, versets 1 et 3 à 4)

          Bien que les savants croient maintenant que l’univers a commencé à partir de rien, ils ne peuvent pas nous expliquer qui était là pour le commencer. Jean révèle qu’avant la création : ” était la Parole “, et qu’elle était ” avec Dieu “.

          Alors qui ou qu’est-ce que cette Parole préexistante ? Les paroles suivantes de Jean clarifient de qui il parle : “la Parole était Dieu”

          En tant que Juif, Jean croyait en un seul Dieu. Mais Jean parlait ici de deux entités, Dieu et la Parole.

          Les Témoins de Jéhovah, qui enseignent que Jésus a été créé, traduisent ce passage de manière erronée pour signifier que la Parole était un dieu, au lieu de Dieu.

          Par conséquent, Jean, sous la direction du Saint Esprit, nous dit :

1. La ” Parole ” existait avant la création

2. La ” Parole ” est le Créateur qui a créé toute chose

3. La ” Parole ” est Dieu

          Jusque-là, Jean nous a dit que la Parole est éternelle, qu’elle a créé toutes choses et qu’elle est Dieu. Mais il ne nous dit pas si la Parole est une force ou bien une personne, avant d’arriver au verset 14.

“Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; Et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. ” (Jean 1, 14).

Jean fait ici clairement référence à Jésus. En outre, il le confirme dans son épître :

          “Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie. ” (1 Jean 1, 1).

          Jean nous dit que ” rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle [la parole].

          Si rien n’existait en dehors de lui, il s’en suit que Jésus ne pourrait pas avoir été un être créé. Et selon Jean, la Parole (Jésus), c’est Dieu.

          A la différence de Jean, l’apôtre Paul (antérieurement Saül) était un adversaire et persécuteur acharné des Chrétiens, jusqu’à ce que Jésus se révèle à lui dans une vision.

          Des années plus tard, Paul révèle aux Colossiens ce qu’il a appris sur l’identité de Jésus :

 “Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses…Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. ” (Colossiens 1 – 15 à 17).

Paul révèle plusieurs choses importantes dans ce passage :

1.  Jésus est l’image exacte de Dieu

2.  Jésus est le ” premier-né ” de la création

3.  Jésus a tout créé

4.  Jésus  est la raison de la création

5.  Jésus existait avant toute chose

6.  Jésus est celui qui fait subsister la creation

          Qu’est-ce que cela signifie, ” l’image exacte de Dieu ” ?

          Appeler Christ l’image de Dieu revient à dire qu’en lui, l’être et la nature de Dieu ont été parfaitement manifestés—qu’en lui, l’invisible est devenu visible.

          Ainsi, Dieu était visible en Christ et cela coïncide avec les paroles de Jésus à Philippe : ” Celui qui m’a vu a vu le Père ” (Jean 14, 9).

          Au verset 15, le mot grec exprimant ” premier-né ” (prototokos) signifie ” suprême ” plutôt que le sens temporel d’être “né après”.

          Le verset 16 clarifie cela en nous disant que tout ce qui existe dans l’univers fut créé par Jésus Christ, et aussi pour lui.

          Au verset 17, nous voyons le Christ éternel qui soutient la création. Selon Paul, chaque atome, chaque chaîne d’ADN, et les milliards de galaxies subsistent par la puissance de Jésus Christ.

          Ainsi, Jésus est celui en qui toute chose a son origine, celui pour qui toute chose a été créée, et celui qui fait subsister toute chose.

          L’épître aux Hébreux du Nouveau Testament révèle aussi Jésus comme le Créateur de toute chose. Le premier passage reflète les paroles de Paul aux Colossiens :

          “Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante… ”

 (Héb. 1- 1 à 3)

          Tout comme Jean et Paul l’ont révélé, l’auteur d’Hébreux nous dit qu’avant que Jésus ne devienne un homme, Dieu avait créé l’univers à travers lui. Et Hébreux nous montre aussi Jésus Christ comme celui qui soutient ce dernier.

          Le verset 3 parle de Jésus comme ” le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne “.

          Le mot grec signifie ici que ” le Fils est l’éclat, le rayonnement de la gloire de Dieu.

          Cette déclaration, que Jésus est ” l’empreinte de [la] personne ” du Dieu infini, confirme que les apôtres croyaient que Jésus était pleinement Dieu.

          L’auteur d’Hébreux poursuit en nous disant que Jésus est non seulement supérieur aux prophètes, mais qu’il est aussi bien supérieur aux anges.

                   Ceci montre que le Fils est ” devenu d’autant supérieur aux anges”.

          L’auteur d’Hébreux révèle alors la divinité de Jésus :

“Mais il [le Père] a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu est éternel…. ” (Héb. 1 – 8)

          Plus loin dans la lettre aux Hébreux, nous apprenons que Jésus Christ “est le même hier, aujourd’hui, et éternellement”, une affirmation claire de sa divinité éternelle (Héb. 13 – 8).

          Un être créé n’est pas le même aujourd’hui qu’hier parce qu’il y a une époque où il n’existait pas.

          Cela serait difficile d’interpréter ces passages de la lettre aux Hébreux comme signifiant autre chose que le fait que Jésus est le Dieu dont il est question dans l’Ancien Testament, qui avec son Père et le Saint Esprit, a créé l’univers.

          Les apôtres ont dû être choqués d’apprendre que celui qu’ils avaient vu saigner et pendre suspendu à une croix romaine était celui même qui avait créé l’arbre dont elle était taillée, et les hommes qui enfonçaient les clous dans sa chair.

Le premier.

          Les premiers Chrétiens furent accusés par les Romains d’usurper la gloire de César, et par les Juifs, de dérober la gloire de Dieu.

                    Le christianisme a été critiqué par certains comme étant ” trop focalisé sur Jésus “. Mais est-ce que c’était aussi ce que les apôtres pensaient ? Consultons de nouveau Paul, dans sa lettre aux Colossiens concernant Jésus :

“Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. Car Dieu a voulu que toute plénitude habitat en lui ” (Colossiens. 1-19).

          Paul écrit que Dieu a voulu que Jésus soit en tout le premier dans l’univers. Mais l’Ancien Testament enseigne clairement que Dieu n’abandonne jamais sa prédominance à un être créé (Deut. 6, 4 et 5 ; Ps. 83, 18 ; Prov. 16, 4 ; És. 42, 11).

          Ésaïe parle clairement de la prédominance de Dieu.

          “Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés […], Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. Je le jure par moi-même, La vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée : Tout genou fléchira devant moi, Toute langue jurera par moi. ” (Ésaïe 45, 22 et 23)

          Mais comment Jésus et Dieu peuvent-ils être tous les deux le premier ?

          Il y a peut-être une indication dans la Genèse, où le terme hébreu utilisé pour Dieu le Créateur est pluriel (Elohim).

          Et, quand Ésaïe déclare que Dieu seul a créé toutes choses, le terme hébreu pour Dieu (Yahvé) est également pluriel.

          En parlant d’un point de vue biblique, il existe plus de preuve que nécessaire pour arriver à la conclusion que la nature fondamentale de Dieu est présentée par les Écritures comme une unité plurielle.

          Paul attribue à Jésus les mêmes paroles d’honneur qu’Ésaïe attribue à Dieu le Père:

          “Lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.

          C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. ” (Philippiens 2 – 6 à 11)

          Ce passage révèle qu’avant que Jésus ne devienne un homme, il jouissait des pleins droits de la divinité. Paul nous dit aussi que tout genou fléchira et que toute langue confessera que Jésus Christ est Seigneur.

          Plus de sept cents ans avant Christ, Dieu nous dit à travers Ésaïe que lui seul est Dieu, Seigneur et Sauveur :

          “Avant moi il n’a point été formé de Dieu, Et après moi il n’y en aura point. C’est moi, moi qui suis l’Éternel, Et hors de moi il n’y a point de sauveur. ” (Ésaïe 43 – 10 et 11).

          Il nous est aussi dit dans l’Ancien Testament que Dieu seul a créé l’univers. Que tout genou fléchira devant lui. Qu’il est ” le Seigneur, le roi d’Israël “,  ” le rédempteur “,  ” le premier et le dernier “. Daniel l’appelle ” l’ancien des jours “.

          Zacharie parle de Dieu comme ” le roi, le Seigneur des armées qui jugera la terre “.

          Mais dans le Nouveau Testament, nous entendons Jean appeler Jésus ” le sauveur “, ” l’alpha et l’oméga “, ” le premier et le dernier “, ” le Roi des rois ” et ” le Seigneur des seigneurs “.

Paul nous dit que ” tout genou fléchira devant Jésus “. C’est Jésus seul dont les apôtres disent qu’il jugera de notre destin éternel. Jésus est le premier Seigneur de l’univers.

         Mais si Jésus était la même personne que la Parole éternelle, l’agent du Père dans la création, ‘par lequel il a aussi créé le monde’ (Héb. 1, 2), il n’est pas étonnant que de nouveaux actes de puissance créatrice aient marqué sa venue et sa vie en ce monde, ainsi que la manière dont il l’a quitté.

Il n’est pas étonnant que lui, l’auteur de la vie, ressuscite d’entre les morts…       L’incarnation est en soi un mystère insondable, mais elle  confère du sens à toutes les autres choses contenues dans le Nouveau Testament. 

          Si Jésus est Dieu, alors le message chrétien est que Dieu même est venu sur la terre, a permis aux hommes de lui cracher dessus, de le railler, et de le clouer sur une croix comme le sacrifice suprême pour notre péché.

          La justice parfaite de Dieu pouvait seulement être satisfaite par Dieu même en paiement de notre péché et de notre injustice. Aucun ange et aucune propitiation – action rendant Dieu propice aux humains et par conséquent procurant le rachat des fautes commises – de la création ne pouvait convenir.

          Un tel acte de condescendance démontre l’immensité de l’amour du Père, ainsi que la valeur incroyablement élevée qu’il attribue à chacun de nous.

          Et c’est exactement ce que les apôtres ont enseigné et prêché avec tant de ferveur.

          Dans ses dernières paroles aux dirigeants de l’église d’Éphèse, Paul les exhorte à ” paître l’Église du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang ” (Actes 20, 28).

          Paul fait écho à la prophétie de Zacharie où Dieu dit :

“En ce jour-là, l’Éternel protégera les habitants de Jérusalem….Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. ” (Zacharie. 12, 8 à 10).

          Zacharie révèle que celui qui fut percé sur la croix n’est autre que Dieu même. Ainsi, nous voyons que Jésus Christ réunit l’Ancien et le Nouveau Testaments comme deux instruments de musique distincts s’harmonisent pour créer une symphonie.

          Car, à moins que Jésus ne soit Dieu, le christianisme perd son thème central. Mais si Jésus est Dieu, toutes les autres grandes doctrines chrétiennes correspondent les unes aux autres comme autant de pièces d’un puzzle. ”

  • Si Christ est divin, alors l’incarnation, ou Dieu ” se revêtant de chair “, est l’événement le plus important de toute l’histoire. C’est le pivot de l’histoire. Cela change tout. 
  • Si Christ est Dieu, quand il est mort sur la croix, le portail du ciel, fermé par le péché, s’est ouvert pour nous pour la première fois depuis Eden. Aucun événement de l’histoire ne pourrait être d’une importance supérieure pour quiconque sur terre que cet événement-là. 
  • Si Christ est Dieu, alors, puisqu’il est tout puissant et présent dans l’immédiat, il peut vous transformer et transformer votre vie immédiatement comme rien ni personne ne saurait le faire.
  • Si Christ est divin, il a un droit sur notre vie entière, y compris notre vie intérieure et nos pensées. 

          Les apôtres firent de Jésus le seigneur de leur vie ; ils écrivirent à son sujet comme le Créateur, et ils l’adorèrent comme tel.

          Ces témoins oculaires de premier plan étaient absolument convaincus que Dieu avait rendu visite à notre planète en la personne de Jésus Christ, qui reviendra comme le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, de même que notre juge éternel.

          Dans sa lettre à Tite, Paul révèle l’identité de Jésus et le projet de Dieu pour notre vie :

                    “Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée.  Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ.”(Tite 2 –  11 à 13)

Dimanche

          Le thème abordé aujourd’hui a été en grande partie vu dimanche dernier, néammoins nous allons voir, au fil des écritures si Jésus est réellement Dieu car, après tout, la Bible et de nombreux témoignages parlent de résurrection sans que les personnes “réssuscittées” soient Dieu ou des dieux.

Jésus est-il Dieu ?

          Avez-vous déjà rencontré un homme qui s’attire tous les regards, où qu’il aille ? Certaines caractéristiques mystérieuses, indéfinissables le distinguent des autres. Eh bien, c’était ainsi il y a deux mille ans avec Jésus Christ.

          Mais ce n’était pas simplement la personnalité de Jésus qui captivait son audience. Les témoins de ses paroles et de sa vie nous déclarent que Jésus de Nazareth était différent des autres hommes.

          Le seul titre de compétence dont Jésus pouvait se réclamer, c’était sa propre personne. Il n’a pas écrit de livre, ni commandé d’armée, ni exercé de mandat politique, ni possédé de terres. Il s’est principalement déplacé sur un rayon de 160 kilomètres de son village, attirant des foules émerveillées par ses paroles provoquantes et ses actes stupéfiants.

          Pourtant, la grandeur de Jésus était évidente pour tous ceux qui l’ont vu et entendu. Et tandis que la plupart des grands hommes s’effacent éventuellement pour ne plus paraître que dans les livres d’histoires, Jésus est toujours le thème fondamental de milliers de livres et de controverses publiques sans pareilles.

          Et la plupart de ces controverses focalisent sur les revendications radicales que Jésus a faites concernant sa propre personne—des revendications qui ont épaté tant ses fidèles que ses adversaires.

          Ce furent essentiellement les revendications très particulières de Jésus qui l’ont amené à être considéré comme une menace tant par les autorités romaines que par la hiérarchie juive. Bien que non-initié, sans titre ni soutien politique, Jésus, en l’espace de trois ans, changea le monde pour les 20 siècles suivants.

          D’autres chefs moraux et religieux ont créé un impact—mais en rien comparable à celui du fils d’un charpentier inconnu de Nazareth.

          Qu’est-ce qui était différent avec Jésus Christ ? Fut-il simplement un grand homme, ou fut-il bien davantage ?

          Ces questions se résument finalement en une seule : qui était vraiment Jésus ? Certains croient qu’il représentait simplement un grand enseignement de principes moraux ; d’autres pensent qu’il était uniquement le chef de la plus grande religion du monde.

          Mais beaucoup ont des convictions le concernant qui vont bien au-delà de celles-là. Les Chrétiens croient que Dieu est effectivement venu nous rendre visite sous forme humaine. Et ils en croient l’évidence.

          Après avoir étudié avec soin la vie et les paroles de Jésus, C.S. LEWIS, un ancien sceptique et professeur de Cambridge, est parvenu à une conclusion étonnante le concernant, qui bouleversa le reste de sa vie.

          Alors, qui est donc le véritable Jésus ? Beaucoup répondront que Jésus était un grand enseignant de principes moraux. Nous allons étudier de plus près la personne la plus controversée du monde et, pour commencer, nous allons nous poser cette question : Jésus pourrait-il seulement avoir été un grand enseignant de principes moraux ?

          Même les adhérents d’autres religions reconnaissent que Jésus fut un grand enseignant de principes moraux. Le dirigeant indien, Mahatma Gandhi, parlait avec admiration de la vie sainte et des paroles profondes de Jésus.

          De même, l’érudit juif, Joseph KLAUSNER, a écrit : “Il est universellement reconnu…que Christ enseigna les lois éthiques les plus pures et les plus sublimes…qui font pâlir les préceptes moraux et les maximes des hommes les plus sages de l’antiquité.”

          Le Sermon sur la Montagne de Jésus a été appelé l’enseignement le plus superlatif jamais prononcé par un homme sur les principes d’éthique humaine.

          En fait, la plupart de ce que nous connaissons aujourd’hui comme  l’égalité des droits  découle vraiment de l’enseignement de Jésus.

          “Que celui qui est le plus grand parmi vous soit aussi votre serviteur’—c’est l’envers de toute sagesse politique, de tout bon sens.”

          Beaucoup, comme Gandhi, ont tenté de séparer l’enseignement de Jésus sur les principes d’éthique de ses revendications concernant sa propre personne, étant convaincus qu’il était simplement un grand homme enseignant des principes moraux ambitieux.

          Ce fut l’approche d’un des pères fondateurs des Etats-Unis, le Président Thomas JEFFERSON, qui copiait-collait des extraits du Nouveau Testament, évitant les passages qui, selon lui, faisaient allusion à la déité de Jésus, et choisissant d’autres passages sur l’enseignement éthique et moral de Jésus.

          JEFFERSON transportait avec lui son Nouveau Testament tronqué et recomposé, regardant Jésus comme le plus grand enseignant de principes moraux ayant peut-être jamais existé.

          En fait, les paroles mémorables de JEFFERSON dans la Déclaration d’Indépendance puisaient leur source dans l’enseignement de Jésus, que chaque personne est d’une importance égale et immense aux yeux de Dieu, indépendamment de son sexe, de sa race ou de son état social.

          Le célèbre document déclare :  Nous tenons ces vérités comme allant d’elles-mêmes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont dotés par le Créateur de certains droits inaliénables… 

          Mais JEFFERSON a ignoré une chose : si Jésus se réclamait faussement d’être Dieu, il ne pouvait pas être un bon enseignant de principes moraux. Alors, est-ce que Jésus s’est vraiment réclamé d’être divin ? Avant d’examiner ce que Jésus a prétendu, nous devons considérer la possibilité qu’il était seulement un grand chef religieux.

          Etonnamment, Jésus ne s’est jamais réclamé d’être un chef religieux. Il ne s’est jamais mêlé des politiques religieuses et n’a jamais préconisé un ambitieux programme. Il a apporté son ministère presque complètement en dehors de la structure religieuse organisée.

          Quand quelqu’un compare Jésus aux autres grands chefs religieux, une distinction remarquable devient évidente. Ravi ZACHARIAS, qui a grandi dans la culture hindoue et a étudié les religions du monde, a remarqué une différence fondamentale entre Jésus Christ et les fondateurs des autres grandes religions.

          De toutes celles-là, il ressort une instruction, un mode de vie. Ce n’est pas vers ZOROASTRE que vous vous tournez ; c’est ZOROASTRE que vous écoutez. Ce n’est pas BOUDDHA qui vous délivre ; ce sont ses vérités nobles qui vous instruisent. Ce n’est pas MOHAMMED qui vous transforme ; c’est la beauté du Coran qui vous séduit. Par contre, JESUS n’a pas fait qu’enseigner et exposer Son message. Il était identique à Son message.

          La vérité de la remarque de ZACHARIAS est soulignée par le nombre de fois dans les évangiles que le message d’enseignement de Jésus était simplement : Venez à moi  ou  Suivez-moi ou Obéissez-moi . D’autre part, Jésus a clairement exprimé que sa première mission était de pardonner les péchés, ce que seul Dieu pouvait accomplir.

          Dans Les Grandes Religions du Monde, Huston SMITH fait remarquer : Seules deux personnalités ont tant étonné leurs contemporains que la question se posant à leur sujet n’était pas ‘Qui est-il ?’, mais ‘Qu’est-il ?’

          Il s’agit de JESUS et de BOUDDHA. Les réponses fournies par ces deux hommes sont radicalement opposées.

          BOUDDHA déclara sans équivoque qu’il était tout simplement un homme et non pas un dieu—comme s’il entrevoyait déjà les futures tentatives de lui vouer un culte. JESUS, par contre, s’est réclamé… d’être divin.

          Et cela nous amène à la question de ce que Jésus a vraiment prétendu sur lui-même ; notamment, est-ce que Jésus a prétendu être divin ?

          Alors qu’est-ce qui convainc tant d’intellectuels que Jésus a prétendu être Dieu ? L’écrivain John PIPER explique que Jésus a revendiqué une puissance qui n’appartient qu’à Dieu.

          …Les amis et les ennemis de Jésus trébuchaient continuellement sur ce qu’il disait et faisait. Il marchait tranquillement le long de la route, apparemment semblable à n’importe quel autre homme, puis il se retournait et disait quelque chose du genre : ‘Avant Abraham, je suis.’ Ou : ‘Si tu m’as vu, tu as vu le Père.’

Ou encore, très calmement, après avoir été accusé de blasphème, il disait : ‘Le Fils de l’Homme possède l’autorité sur terre de pardonner les péchés.’

          S’adressant aux morts, il disait simplement : ‘Viens’ ou : ‘Lève-toi’. Et ils obéissaient. Aux tempêtes de la mer, il disait : ‘Calme-toi.’ Et à une miche de pain, il disait : ‘Multiplie-toi par milliers.’ Et cela se réalisait instantanément.

          Mais qu’est-ce que Jésus voulait vraiment dire par de telles déclarations ? Est-il possible que Jésus fût simplement un prophète comme Moïse, Elie ou Daniel ?

          Une lecture, même superficielle, des évangiles révèle que Jésus prétendait être plus qu’un prophète. Aucun autre prophète n’avait émis de telles revendications à son propre sujet ; en fait, aucun prophète ne s’était jamais placé à égalité avec Dieu.

          Certains mettent en avant que Jésus n’a jamais dit explicitement : Je suis Dieu. C’est vrai qu’il n’a jamais prononcé ces paroles exactes :  Je suis Dieu.

          Cependant, Jésus n’a jamais dit non plus :  Je suis un homme  ou  Je suis un prophète.

          Jésus était sans aucun doute humain, et ses fidèles le voyaient comme un prophète tel Moïse ou Elie. Nous ne pouvons donc pas éliminer la divinité de Jésus parce qu’il n’a pas exactement dit ces mots, pas plus que nous ne pouvons dire qu’il n’était pas prophète.

          En fait, les déclarations de Jésus concernant sa propre personne contredisent la notion qu’il était simplement un grand homme ou un prophète.

          À plus d’une occasion, Jésus fait allusion à lui-même comme le Fils de Dieu. En réponse à la question posée au chanteur soliste d’U2, Bono, à savoir s’il pensait que l’idée était tirée par les cheveux que Jésus puisse être le Fils de Dieu, celui-là répondit :

Non, dans mon opinion, ce n’est pas tiré par les cheveux. Vous voyez, la réponse profane à l’histoire de Christ est toujours à peu près la suivante : c’était un grand prophète, à l’évidence quelqu’un de très intéressant qui avait beaucoup à dire en accord avec les autres grands prophètes, que ce fût Elie, Mohammed, Bouddha ou Confucius. Mais en fait, Christ ne vous permet pas cela. Il ne vous laisse pas simplement penser cela. Christ dit : ‘non. Je ne dis pas que suis un enseignant, ne m’appelez pas maître. Je ne dis pas que je suis un prophète….Je dis que je suis l’incarnation de Dieu.’ Et les gens répondent : ‘non, non, s’il-te-plaît sois juste un prophète. Un prophète, nous pouvons l’accepter.

          Avant d’étudier les revendications de Jésus, il est important de comprendre qu’il les a avancées dans le contexte de la foi juive en un seul Dieu (monothéisme). Aucun Juif fidèle à sa foi ne croirait autrement qu’en un seul Dieu. Et Jésus croyait en un seul Dieu, priant son Père comme : le seul vrai Dieu.

          Mais dans la même prière, Jésus parle d’avoir toujours existé auprès de son Père. Et quand Philippe demande à Jésus de lui montrer le Père, Jésus lui répond :

          “Philippe, je suis avec vous depuis si longtemps, et tu ne me connais pas ? Celui qui m’a vu a vu le Père.”

Alors, voici la question qui se pose : Jésus prétendait-il être le Dieu hébreu qui a créé l’univers?

          Jésus faisait sans cesse référence à lui-même de manières qui rendaient son audience perplexe.

Jésus fit cette déclaration audacieuse :  “Oui, je vous le dis, avant qu’Abraham existe, je suis”.

          Il dit à Marthe et aux autres près d’elle : « Moi je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? » (Jean 11 – 25-26) .

          De la même manière, Jésus déclarait : “La lumière du monde, c’est moi. Personne ne va au Père sans passer par moi” ou, “ Le chemin, la vérité, la vie, c’est moi.”

          Ces revendications et plusieurs autres sont précédées des mots sacrés réservés à Dieu :  Jesuis. Que voulait dire Jésus par ces affirmations, et quelle est la signification du terme Je suis ?

          Encore une fois, nous devons examiner le contexte. Dans l’écriture hébraïque, quand Moïse, devant le buisson ardent, demande à Dieu quel est Son nom, Dieu lui répond : Je suis.

          Dans cet instant, Il révèle à Moïse qu’Il est le seul et unique Dieu qui est et a toujours existé, en dehors de la dimension du temps. Incroyablement, Jésus utilise ces mêmes paroles saintes pour décrire sa propre personne.

          La question qui se pose est alors :  pourquoi ?

          Depuis l’époque de Moïse, aucun Juif pratiquant n’aurait parlé de lui-même ou de quiconque d’autre sous le nom de  Je suis.

          Par conséquent, la prétention de Jésus au nom “Jesuis” rendit les chefs juifs furieux. Une fois, par exemple, quelques chefs expliquaient à Jésus pourquoi ils tentaient de le tuer:

          “Parce que toi, un simple homme, prétend être l’égal de Dieu.”

          L’appropriation du nom de Dieu par Jésus rendit les chefs religieux furieux. Le fait est que ces érudits de l’Ancien Testament savaient exactement ce qu’il disait ; il se réclamait d’être Dieu, le Créateur de l’univers.

          Seule cette prétention lui aurait valu l’accusation de blasphème. L’interprétation du texte comme quoi Jésus se réclamait d’être Dieu est donc claire, confirmée non seulement par ses paroles, mais aussi par la réaction des chefs religieux à ses paroles.

          C. S. LEWIS avait d’abord considéré Jésus comme un mythe. Mais ce génie littéraire, expert en mythologie, conclut que Jésus devait nécessairement avoir été une personne réelle.

En outre, à mesure que LEWIS examina les preuves concernant Jésus, il acquit la conviction que, non seulement Jésus était bien réel, mais qu’il était incomparable à tout homme ayant jamais vécu. Lewis écrivit:

          Alors vient le vrai choc,  écrit LEWIS : Parmi ces Juifs, apparaît soudain un homme qui se met à parler comme s’il était Dieu. Il prétend pardonner les péchés. Il dit qu’Il a toujours existé. Il dit qu’Il va venir juger le monde à la fin des temps.

          Pour LEWIS, les revendications de Jésus étaient simplement trop radicales et trop profondes pour être la fabrication d’un enseignant ou d’un chef religieux ordinaire.

          Certains ont avancé l’argument que Jésus ne se réclamait que de faire partie de Dieu. Mais l’idée que nous faisons tous partie de Dieu, et que la semence de la divinité est en nous, n’est simplement pas une interprétation possible des paroles et des actes de Jésus.

          De telles idées sont révisionnistes, étrangères à son enseignement, étrangères à ses croyances déclarées, et étrangères à la compréhension de son enseignement par ses disciples.

          Jésus enseigna qu’il était Dieu d’une manière compréhensible aux Juifs et conforme à la façon dont les écrits hébraïques décrivent Dieu, non pas de la manière dont le mouvement du Nouvel Age entend Dieu.

          Ni Jésus, ni son audience n’avaient grandi avec La Guerre des Étoiles, et donc, lorsqu’ils parlaient de Dieu, ils ne parlaient pas de forces cosmiques. Il est historiquement inexact de redéfinir le concept de Dieu exprimé par Jésus.

LEWIS explique :

“Soyons clairs. Parmi les panthéistes, comme les Indiens, n’importe qui pourrait dire qu’il est une partie de Dieu, ou qu’il ne fait qu’un avec Dieu… Mais cet homme, parce qu’il était juif, ne faisait en aucun cas référence à ce type de dieu. Dieu, dans sa langue, signifiait l’Être en dehors du monde ; celui qui l’a créé et qui est infiniment différent de quoi que ce soit d’autre. Quand vous saisissez cela, vous voyez que ce que cet homme disait était, en termes simples, la chose la plus choquante qui ait jamais été itérée par des lèvres humaines.”

          Certes, il y a ceux qui acceptent Jésus comme un grand enseignant et refusent pourtant de l’appeler Dieu. Nous avons vu que Thomas JEFFERSON, en tant que déiste, ne voyait aucun problème à accepter les enseignements de Jésus sur les principes moraux et éthiques tout en niant sa déité.         

          Mais, comme nous l’avons dit et comme nous l’examinerons plus loin, si Jésus n’était pas celui qu’il prétendait être, alors nous devons étudier certaines autres possibilités, aucune desquelles ne permettant qu’il soit considéré comme un grand enseignant moral.

Dans sa quête de la vérité, LEWIS savait qu’il n’y avait pas deux façons de considérer l’identité de Jésus.

Ou bien Jésus était celui qu’il prétendait être—Dieu dans la chair—ou ses revendications étaient fausses. Et si elles étaient fausses, Jésus ne pouvait pas être un grand enseignant de principes moraux. Cela aurait fait de lui un menteur intentionnel ou un lunatique souffrant d’un complexe divin.

          Même les critiques les plus virulents de Jésus l’ont rarement qualifié de menteur. Cette image ne convient certainement pas à l’enseignement hautement moral et éthique de Jésus. Mais si Jésus n’est pas celui qu’il prétend être, nous devons considérer l’option qu’il trompait tout le monde intentionnellement.

          L’un des ouvrages politiques les plus réputés et influents de tous les temps fut écrit par Nicolas MACHIAVEL en 1532. Dans Le Prince, MACHIAVEL exalte la puissance, le succès, l’image et l’efficacité au-dessus de la loyauté, de la foi et de l’honnêteté. D’après lui, il est acceptable de mentir à des fins politiques.

          Jésus Christ pourrait-il avoir bâti tout son ministère autour d’un mensonge simplement pour accéder au pouvoir, à la célébrité ou au succès ?

          En fait, les opposants juifs de Jésus cherchaient constamment à l’exposer comme un faux et un menteur. Ils le bombardaient de questions visant à le faire trébucher et à se contredire lui-même. Cependant, Jésus leur répondait avec une constance remarquable.

          La question qui se pose donc est la suivante : qu’est-ce qui aurait pu motiver Jésus à vivre toute sa vie dans le mensonge ?

          Il enseignait que Dieu détestait le mensonge et l’hypocrisie, donc il n’aurait pas agi de la sorte pour plaire à son Père. Il n’a certainement pas menti au profit de ses fidèles puisque ceux-ci furent tous martyrisés, à l’exception d’un seul, pour leur refus de renier sa qualité de Seigneur  »)

          Il ne nous reste donc que deux autres explications raisonnables, chacune posant un problème.

          Beaucoup ont menti pour leur profit personnel. En fait, la motivation de la plupart des mensonges est la perception d’un profit possible pour soi.

          Qu’est-ce que Jésus aurait pu espérer gagner en mentant sur son identité ? Le pouvoir est la première réponse. Si les gens croyaient qu’il était Dieu, il aurait pu disposer d’un pouvoir phénoménal. (C’est pourquoi bon nombre d’anciens dirigeants, tels que les Césars, se réclamaient d’être d’origine divine.)

Ce qui ne colle pas avec cette explication, c’est que Jésus s’est dérobé à toutes les tentatives d’approche du siège du pouvoir, reprochant plutôt ceux qui abusaient de ce pouvoir et consacraient leurs vies à le rechercher.

Il s’efforça, d’autre part, de se rapprocher des exclus de la société (les prostituées et les lépreux), ceux qui étaient dénués de tout pouvoir, créant ainsi un réseau de gens dont l’influence était moins que zéro.

          D’une manière qui pourrait seulement être décrite comme bizarre, tout ce que Jésus faisait ou disait s’en allait diamétralement dans la direction opposée à l’accession possible au pouvoir.

          Il semblerait que si le pouvoir motivait Jésus, il aurait évité la croix à tout prix. Pourtant, à plusieurs reprises, il dit à ses disciples que la croix était sa destinée et sa mission. Comment est-ce que mourir sur une croix romaine pourrait amener qui que ce soit au pouvoir ?

          La mort, bien entendu, remet les choses en perspective. Et, alors que de nombreux martyrs sont morts pour une cause en laquelle ils croyaient, peu d’entre eux auraient été d’accord de mourir pour un mensonge dont ils auraient été conscients.

          Certainement, tous les espoirs de profit personnel pour Jésus prirent fin sur la croix.

           Néanmoins, jusqu’à son dernier souffle, il n’a jamais renié sa revendication d’être le Fils unique de Dieu.

Un héritage.

          Alors, si Jésus était au-dessus de mentir pour un profit personnel, peut-être ses revendications radicales étaient-elles falsifiées en vue de laisser un héritage. Mais la perspective  d’être battu, frappé, humilié et finir cloué sur une croix aurait vite refroidi l’enthousiasme du candidat à la célébrité posthume.

          Voici encore un fait qui dérange. Si Jésus avait simplement prétendu être le Fils de Dieu, il n’aurait pas été, à priori, condamné. C’était sa prétention d’être Dieu et son refus de la renier qui l’ont conduit jusqu’à la crucifixion.

          Si sa motivation de mentir était de gonfler sa crédibilité et sa réputation historique, il faut expliquer comment un fils de charpentier issu d’un pauvre village judéen aurait pu anticiper les événements qui catapulteraient son nom à cet état de proéminence mondiale.

          Comment aurait-il su que son message survivrait ? Les disciples de Jésus s’étaient enfuis et Pierre l’avait renié. Pas précisément la meilleure recette pour lancer un héritage religieux !

                    Les historiens croient-ils que Jésus mentait ? Les intellectuels ont analysé les paroles et la vie de Jésus pour voir s’il y avait le moindre signe de faute dans la moralité de son caractère. En fait, même les sceptiques les plus ardents sont stupéfiés de la pureté morale et éthique de Jésus.

          Selon l’historien Philip SCHAFF, il n’y a aucune preuve, ni dans l’histoire ecclésiastique, ni dans l’histoire profane, que Jésus ait menti sur quoi que ce soit.

SCHAFF déclare : “Comment, au nom de la logique, du bon sens et de l’expérience, un homme trompeur, égoïste et dépravé aurait-il inventé, et constamment maintenu du début à la fin, le caractère le plus pur et le plus noble de toute l’histoire, avec l’air le plus parfait de vérité et de réalité ?”

          L’option du mensonge semble donc aller à contre-courant de tout ce que Jésus a enseigné, vécu et de ce pourquoi il est mort. Pour la plupart des érudits, cela n’a simplement aucun sens.

          Cependant, pour nier les revendications de Jésus, il faut bien avoir quelque explication. Et si les revendications de Jésus ne sont pas vraies, et qu’il n’a pas menti, la seule option restante est qu’il doit avoir été lui-même dans l’illusion.

          Dimanche prochain nous verrons si Jésus pouvait avoir été lui-même dans l’erreur – consciemment ou non – s’il a été vraiment réssuscitté d’entre les morts et les réponses portées aux sceptiques sur de nombreux points dont le tombeau vide etc.

Dimanche

          Albert SCHWEITZER, qui reçut le Prix Nobel en 1962 pour ses œuvres humanitaires, avait ses propres opinions concernant Jésus.

          SCHWEITZER avait conclu que la folie était à l’origine de la revendication divine de Jésus. En d’autres mots, Jésus se trompait sur ses revendications, mais il ne mentait pas intentionnellement. Selon cette théorie, Jésus était dans l’illusion et se prenait véritablement pour le Messie.

          La plupart de ceux qui ont étudié la vie et les paroles de Jésus le trouvent extrêmement rationnel. Le fameux philosophe français Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778), bien que sa propre vie fût remplie d’immoralité et de scepticisme, reconnut le caractère supérieur de Jésus et sa présence d’esprit, et déclara :

          “Quand Platon décrit son homme imaginaire… il décrit exactement le caractère de Christ. …Si la vie et la mort de Socrate sont celles d’un philosophe, la vie et la mort de Jésus Christ sont celles d’un Dieu.”

          Alors, Jésus était-il un menteur ou un lunatique, ou bien était-il le Fils de Dieu ?

          Il est intéressant de noter que les foules qui entendirent Jésus—tant les croyants que ses ennemis—ne l’ont jamais considéré comme un simple enseignant de principes moraux. Jésus produisait trois effets principaux sur les gens qui le rencontraient : la haine, la terreur ou l’adoration.

          Les revendications de Jésus Christ nous obligent à faire un choix.

          Nous ne pouvons pas classer Jésus dans la simple catégorie de grand chef religieux ou bon enseignant de principes moraux.

                    La plus grande question de notre temps est  Qui est le véritable Jésus Christ ?  Bono, Lewis, et d’innombrables autres sont arrivés à la conclusion que Dieu avait rendu visite à notre planète sous forme humaine. Mais si c’est le cas, alors nous nous attendrions à ce qu’il soit encore en vie aujourd’hui. Et c’est exactement ce que ses fidèles croient.

          Nous avons déjà abordé ce point dimanche dernier, j’en reprends les grands traits:         

          Les témoins de Jésus Christ ont, en fait, parlé et agi comme s’ils étaient convaincus de sa résurrection après sa crucifixion. S’ils ont eu tort, alors le christianisme est basé sur un mensonge. Mais s’ils ont eu raison, un tel miracle soutiendrait tout ce que Jésus a dit sur Dieu, sur lui-même, et sur nous.

Mais doit-on accepter la résurrection de Jésus Christ seulement par la foi, ou y a-t-il de solides preuves historiques en sa faveur ? Plusieurs, parmi les sceptiques, ont entamé des enquêtes sur les traces historiques dans le but d’en prouver la fausseté. Qu’ont-ils découvert ?

Jésus est-il ressuscité ?

          Nous nous demandons tous ce qui doit nous arriver après la mort. Quand un proche meurt, nous désirons ardemment le (ou la) revoir quand ce sera notre tour. Serons-nous glorieusement réunis avec ceux que nous aimons, ou bien la mort est-elle la fin de tout ?

          Jésus a enseigné que la vie ne s’achève pas à la mort de notre corps.  Il a fait cette déclaration stupéfiante : ” Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. ”

          Selon les témoins oculaires les plus proches de Jésus, il démontra alors sa puissance sur la mort en se relevant de la mort après avoir été crucifié et enterré pendant trois jours. C’est cette croyance qui procure l’espérance aux Chrétiens depuis près de 2000 ans.

          Mais certains ne partagent pas cet espoir de vie après la mort. Bertrand RUSSEL, le philosophe athée, a écrit : ” Je crois que quand je mourrai, je pourrirai et rien de mon ego ne survivra. ”

I         Il est évident que Russell n’a pas cru les paroles de Jésus.

          Les fidèles de Jésus ont écrit qu’il leur apparut vivant après sa crucifixion et son enterrement. Ils ont prétendu non seulement l’avoir vu, mais aussi avoir mangé avec lui, l’avoir touché, et avoir passé 40 jours avec lui.

          Alors, est-ce que ceci pourrait être seulement une histoire qui s’est élaborée au fil du temps, ou est-ce basé sur une preuve solide ?

          La réponse à cette question est fondamentale au christianisme. Car si Jésus s’est relevé d’entre les morts, cela confirme la validité de tout ce qu’il a dit à son propre sujet, sur la signification de la vie, et sur notre destin après la mort.

          Si Jésus s’est effectivement relevé d’entre les morts, alors lui seul possède les réponses concernant le but de la vie et ce qui nous attend après la mort.

          Par contre, si le récit de la résurrection est faux, alors le christianisme est fondé sur un mensonge. Le théologien R. SPROUL l’exprime ainsi :

          La revendication de la résurrection est vitale au christianisme. Si Christ a été relevé des morts par Dieu, alors Il possède les qualifications et le titre qu’aucun autre chef religieux ne possède. Bouddha est mort. Mohammed est mort. Moïse est mort. Confucius est mort. Mais, selon le…christianisme, Christ est vivant. ”

          De nombreux sceptiques ont tenté de réfuter la résurrection.

          Alors, la résurrection de Jésus est-elle un fait fantastique ou un mythe vicieux ? Pour le découvrir, nous devons examiner les preuves historiques et en tirer nos propres conclusions.

 Voyons ce que les sceptiques qui ont fait des recherches sur la résurrection ont eux-mêmes trouvé.

          Tous ne s’entendent pas pour examiner les preuves de façon objective. Bertrand RUSSELL reconnaît que son opinion sur Jésus ” ne se préoccupe pas ” des faits historiques.

          L’historien Joseph CAMPBELL a déclaré calmement à son audience de la chaîne de télévision PBS, et sans citer de preuve, que la résurrection de Jésus n’était pas un événement factuel.

          Aucun de ces sceptiques ne présente la moindre preuve pour défendre leur point de vue.

          En avance de sa mort, Jésus dit à ses disciples qu’il allait être trahi, arrêté et crucifié, et qu’il reviendrait à la vie trois jours plus tard. C’était un drôle de plan !  Que se cachait-il là-derrière ?

          Jésus n’était pas un artiste de spectacle qui se produisait sur demande devant le monde ; mais plutôt, il promettait que sa mort et sa résurrection prouveraient au monde (si leur esprit et leur cœur étaient réceptifs) qu’il était en fait le Messie.

          En d’autres mots, puisque Jésus avait clairement expliqué à ses disciples qu’il se relèverait après sa mort, son échec à le faire l’aurait exposé comme un menteur.

          Comment Jésus est-il mort avant de se relever (s’il l’a fait) ?

          Vous savez à quelles souffres les dernières heures de la vie terrestre de Jésus ont été vouées en visionnant les passages de La passion du Christ de Mel GIBSON.

          Comme Jésus l’avait prédit, il fut trahi par l’un de ses disciples, Judas Iscariote, et il fut arrêté. Lors d’un faux procès auquel présidait le gouverneur romain, Ponce Pilate, il fut accusé de trahison et condamné à mourir sur une croix en bois.

          Avant d’être cloué sur la croix, Jésus fut brutalement battu au moyen d’un fouet à neuf lanières dont les extrémités étaient nouées avec des morceaux d’os et de métal qui accrochaient la chair pour la déchirer.

Il reçut des coups de poing répétés, des coups de pied et on lui cracha dessus.

Ensuite, à l’aide de maillets, les bourreaux romains enfoncèrent les gros clous de fer forgé dans les poignets et les pieds de Jésus. Finalement, ils plantèrent la croix dans un trou au sol entre deux autres croix sur lesquelles étaient cloués des bandits.

          Jésus pendit de cette croix pendant environ six heures. Puis, à trois heures de l’après-midi—c’est-à-dire à l’instant même où l’agneau de Pâque était sacrifié en offrande expiatoire des péchés ,Jésus s’écria (en araméen) : ” Tout est accompli “, puis il mourut. Soudain, le ciel devint sombre et un tremblement de terre secoua la terre.

          Pilate voulait vérifier que Jésus était mort avant de d’autoriser la mise en tombe de son corps crucifié. Donc un garde romain plongea une lance dans le côté de Jésus. Le mélange de sang et d’eau qui s’échappa fut une indication nette que Jésus était mort.

          Le corps de Jésus fut alors descendu de la croix et placé dans la tombe de Joseph d’Arimathée. Les gardes romains scellèrent alors la tombe et y postèrent une garde de 24 heures.

          Pendant ce temps, les disciples de Jésus étaient en état de choc. 

          Ils ne croyaient plus fermement que Jésus avait été envoyé par Dieu. Ils avaient appris, par ailleurs, que Dieu ne permettrait pas que son Messie souffre la mort. Alors ils se dispersèrent. Le Mouvement Jésus en arrivait pratiquement à une fin brutale. 

          Tout espoir s’était évanoui. Rome et les chefs juifs avaient gagné—ou, du moins, c’est ce qu’il semblait.

Quelque chose se produisit.

          Mais ce n’était pas la fin. Le Mouvement Jésus ne disparut pas et, en fait, le christianisme existe aujourd’hui comme la plus grande religion du monde. Donc, nous devons savoir ce qui s’est produit après que le corps de Jésus a été descendu de la croix et placé dans la tombe.

          C’est la question à laquelle nous devons répondre par un examen des faits.

          Il n’existe que cinq explications plausibles pour la résurrection supposée de Jésus, telle qu’elle est présentée dans le Nouveau Testament :

1. Jésus n’est pas vraiment mort sur la croix.

2. La ” résurrection ”  était un complot.

3. Les disciples hallucinaient.

4. Le récit est une légende.

5. Cela s’est vraiment produit.

Considérons chacune de ces options et voyons laquelle correspond le mieux aux faits.

Jésus était-il mort?

          Nous devons premièrement déterminer qu’il y a bien eu un cadavre.

          Après tout, on voit occasionnellement un article de journal racontant comment un ” cadavre ” quelconque dans une morgue s’est mis à bouger et s’est rétabli. Est-ce qu’un cas du même type pourrait s’être produit avec Jésus ?

          Certains ont avancé que Jésus aurait survécu la crucifixion et serait revenu à lui-même dans l’air frais et humide de la tombe – ”

          Mais cette hypothèse ne semble pas correspondre à l’évidence médicale.

          Il est clair que le plus gros de la preuve historique et médicale indique que Jésus était mort. La lance, enfoncée entre ses côtes droites, perfora probablement, non seulement le poumon droit, mais aussi le péricarde et le cœur et, par conséquent, garantit sa mort. 

          Mais le scepticisme de ce verdict pourrait bien être fondé, car cette affaire date d’il y a 2000 ans. Nous devons, au moins, nous procurer une seconde opinion.

          Nous allons trouver cette autre opinion dans les rapports des historiens non-chrétiens de l’époque à laquelle Jésus a vécu. Trois de ces historiens mentionnent la mort de Jésus.

  • Lucien (env.120 à après 180 après J.C.) a fait allusion à Jésus comme un sophiste (philosophe) crucifié.
  • Josèphe (env.37 à env.100 après J.C.) a écrit : “En ce temps-là paraît Jésus, un homme sage ; c’était un faiseur de prodiges […]. Et quand Pilate, sur la dénonciation des premiers parmi nous le condamna à la croix, ceux qui l’avaient aimé précédemment ne cessèrent pas. ”
  • Tacite (env. 56 à env.120 après J.C.) a écrit : “Le nom de Chrétiens leur vient du nom de Christ, qui fut condamné sous le règne de Tibère, par le procureur Ponce Pilate. ”

          En réalité, il n’existe aucun rapport historique, émanant de Chrétiens, Romains ni Juifs, contredisant soit la mort de Jésus, soit sa mise en tombe.

          A la lumière de telle preuve, il semble que nous ayons de bonnes raisons de rejeter la première de nos cinq options. Jésus était clairement mort, ” pas l’ombre d’un doute “.

La question de la tombe vide.

          Aucun historien sérieux ne doute vraiment que Jésus était mort lorsqu’il a été descendu de la croix. Toutefois, bon nombre ont questionné la manière dont le corps de Jésus a disparu de la tombe.

          Le journaliste anglais, Frank MORISON, a d’abord pensé que la résurrection était un mythe ou une tromperie, et il a commencé une étude en vue d’écrire un livre la réfutant.

          Le livre devint célèbre, mais pour des raisons autres que son intention première, comme nous allons le voir.

          MORISON commença par tenter de résoudre le cas de la tombe vide. La tombe appartenait à un membre du Conseil du Sanhédrin, Joseph d’Arimathée.

          En Israël, en ce temps-là, faire partie du Conseil était équivalent à être une rock star d’aujourd’hui. Tout chacun savait qui faisait partie du Conseil. Joseph doit avoir été une vraie personne.

          Autrement, les chefs juifs auraient exposé l’histoire comme un faux dans leurs efforts de réfuter la résurrection. Par ailleurs, la tombe de Joseph aurait été située dans un lieu connu et facile à identifier, de sorte que toute idée de Jésus ” perdu dans le cimetière ” aurait été éliminée.

          MORISON se demanda pourquoi les ennemis de Jésus auraient permis au ” mythe de la tombe vide ” de persister s’il n’était pas vrai. La découverte du corps de Jésus aurait mis fin instantanément à tout le complot.

          Et ce qui est connu historiquement des ennemis de Jésus, c’est qu’ils accusèrent les disciples d’avoir volé le corps, une accusation clairement basée sur une conviction partagée que la tombe était vide.

          Les chefs juifs étaient stupéfaits, et accusèrent les disciples d’avoir dérobé le corps de Jésus. Mais les Romains avaient affecté une garde de 24 heures à la tombe, avec un détachement de gardes bien entraînés (entre 4 et 12 soldats).

          MORISON se demande :

          “Comment ces professionnels ont-ils pu laisser vandaliser le corps de Jésus ?”

          Il aurait été impossible à qui que ce soit d’échapper à l’attention des gardes romains et d’avoir déplacé une pierre de deux tonnes. Et pourtant, la pierre était déplacée et le corps de Jésus était manquant.

          Si le corps de Jésus avait pu se trouver quelque part, ses ennemis auraient rapidement exposé la résurrection comme un mensonge.

          Avec un événement recevant une telle publicité, il eût été raisonnable qu’un historien, un témoin oculaire ou un antagoniste ait noté pour les temps à venir qu’il avait vu le corps de Jésus ? Le silence de l’histoire est assourdissant quant au témoignage contre la résurrection.

          Alors, faute de preuve, et avec une tombe connue vide de toute évidence, MORISON considéra solide la preuve que le corps de Jésus avait en quelque sorte disparu de la tombe.

Vandalisme de tombe?

          Comme MORISSON poursuivit son enquête, il commença à examiner les motifs des fidèles de Jésus. Peut-être que la supposée résurrection était en fait un corps dérobé.

          Mais alors, si c’était le cas, comment justifier toutes les apparitions documentées de Jésus ?

          La tombe était bien vide. Mais ce n’était pas la simple absence d’un corps qui pourrait avoir galvanisé les fidèles de Jésus (notamment s’ils étaient ceux qui l’avait volé).

          Quelque chose d’extraordinaire devait avoir eu lieu, car les fidèles de Jésus cessèrent d’avoir du chagrin, cessèrent de se cacher, et commencèrent à proclamer audacieusement qu’ils avaient vu Jésus vivant.

          Chacun des témoignages oculaires rapporte que Jésus apparut soudain en chair et en os à ses fidèles, aux femmes d’abord.

          MORISSON se demanda pourquoi des comploteurs auraient donné un rôle prépondérant à des femmes dans leur histoire.

          Au premier siècle, les femmes n’avaient pratiquement aucun droit, aucune personne, aucun état. Si le complot devait réussir, MORISSON raisonna, les conspirateurs auraient mis en avant des hommes, non pas des femmes, comme étant les premiers à voir Jésus vivant.

          Pourtant, nous entendons que des femmes le touchèrent, parlèrent avec lui, et furent les premières à trouver la tombe vide.

          Plus tard, selon les récits des témoins, tous les disciples ont vu Jésus en plus de dix occasions distinctes. Ils écrivirent qu’il leur montra ses mains et ses pieds et leur dit de le toucher.

                    Et ils dirent qu’il mangea avec eux et, plus tard, apparut vivant à plus de 500 fidèles dans un cas.

          En 56 après J.C, l’apôtre Paul a écrit que plus de 500 personnes avaient vu le Jésus ressuscité et que la plupart d’entre elles étaient encore vivantes (1 Corinthiens 15 – 6 et suivants).

          Cela dépasse les limites de la crédibilité, que les premiers Chrétiens aient pu fabriquer une histoire semblable, puis la prêcher au milieu de ceux qui auraient facilement pu la réfuter en produisant simplement le corps de Jésus. ”

                    Les érudits de la Bible, GEISLER et TUREK sont d’accord :

          “Si la résurrection n’avait pas eu lieu, pourquoi l’apôtre Paul aurait-il donné une telle liste de supposés témoins ? Il aurait immédiatement perdu toute crédibilité auprès de ses lecteurs corinthiens en mentant aussi effrontément. ”

          Pierre expliqua à une foule à Césarée pourquoi lui-même et les autres disciples étaient si convaincus que Jésus était vivant.

          “Nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Ils l’ont tué, en le pendant au bois. Dieu l’a ressuscité le troisième jour, et il a permis qu’il apparût à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu’il fut ressuscité des morts. ” (Actes 10 – 39 à 41)

Cohérent jusqu’au bout.

          Comme si les rapports des témoins oculaires étaient insuffisants pour provoquer le scepticisme de MORISSON, le comportement des disciples le laissa également perplexe.

          Le fait historique, qui a fait trébucher aussi bien les historiens que les psychologues et les sceptiques, est que ces onze anciens lâches s’exposèrent soudain volontairement à souffrir l’humiliation, la torture et la mort.

          Tous les disciples de Jésus, à l’exception d’un seul, moururent en martyres. Est-ce qu’ils se seraient engagés de la sorte pour un mensonge, sachant qu’ils avaient eux-mêmes dérobé le corps de Jésus ?

          Les “martyres islamiques” du 11 septembre ont prouvé que certains sont d’accord de mourir pour une fausse cause en laquelle ils croient.

          Pourtant, c’est de la folie de se prêter volontairement au martyre pour un mensonge évident.

          Les hommes sont d’accord de mourir pour ce qu’ils croient être vrai, bien que cela puisse en réalité être faux. Ils ne meurent pas, toutefois, pour ce qu’ils savent être un mensonge.

          Les disciples de Jésus se sont comportés d’une manière cohérente avec une conviction profonde que leur chef était vivant.

          Personne n’a clairement expliqué pourquoi les disciples auraient voulu mourir pour un mensonge évident.

          Mais, même s’ils avaient tous comploté de mentir sur la résurrection de Jésus, comment auraient-ils pu prolonger ce complot pendant des décennies sans que l’un d’eux au moins ne vende la mèche pour de l’argent ou un titre ?

          L’ancien proche du gouvernement de Nixon, Chuck COLSON, impliqué dans le scandale de Watergate, fit remarquer combien plusieurs personnes éprouvèrent des difficultés à soutenir le mensonge pendant une période de temps prolongée.

          “Je sais que la résurrection est un fait, et Watergate me l’a prouvé. Comment ? Parce que 12 hommes témoignèrent qu’ils avaient vu Jésus relevé des morts, et ensuite proclamèrent cette vérité pendant 40 ans, sans jamais la renier une seule fois.

          Chacun à son tour fut battu, torturé, lapidé et jeté en prison. Ils n’auraient pas pu endurer cela si ce n’était pas vrai. Watergate impliqua 12 des hommes les plus puissants du monde et ils furent incapables de soutenir un mensonge pendant trois semaines. Vous me dites que 12 apôtres furent capables de soutenir un mensonge pendant 40 ans ? Absolument impossible. ”

Les disciples étaient-ils victimes d’une hallucination ?

          Parfois certaines personnes peuvent ” voir ” les choses qu’ils veulent voir, des choses qui n’existent pas vraiment.

Et c’est pourquoi certains ont prétendu que les disciples étaient si désespérés de la crucifixion que leur désir de revoir Jésus vivant aurait provoqué une hallucination de masse. Est-ce plausible ?

          Les hallucinations sont des phénomènes individuels. De par la nature-même des hallucinations, une seule personne à la fois ne peut en voir qu’une. Ce n’est pas quelque chose qui peut être vu par un groupe de gens.

          Il est absolument inconcevable que cinq cents personnes, d’une clarté d’esprit moyenne puissent faire l’expérience de toutes sortes d’impressions sensorielles—visuelle, auditoire, tactile—et que toutes ces expériences reposent entièrement sur une hallucination. 

          Par ailleurs, dans la psychologie des hallucinations, la personne a besoin de se trouver dans une certaine disposition d’esprit qui lui fait souhaiter de voir la personne au point que son esprit la fabrique.

          Deux chefs importants de la première église, Jacques et Paul, ont tous les deux rencontré un Jésus ressuscité, sans qu’aucun des deux ne s’attende à en avoir le plaisir, ni ne l’espère. L’apôtre Paul, en fait, menait les premières persécutions des Chrétiens, et sa conversion reste inexplicable en dehors de son propre témoignage que Jésus lui est apparu, ressuscité.

          Certains sceptiques sans conviction attribuent l’histoire de la résurrection à une légende qui commença avec une ou deux personnes mentant ou pensant qu’elles avaient vu le Jésus ressuscité.

          Au fil du temps, la légende aurait grandi et aurait été embellie en se transmettant.

Mais cette théorie contient trois problèmes importants.

          1. Les légendes se développent rarement alors qu’il existe plusieurs témoins oculaires pour les démentir.

Les nouvelles de la résurrection se sont répandues trop tôt et trop vite pour que celle-ci puisse avoir été une légende.

          2. Les légendes se développent par tradition orale et ne s’accompagnent pas de documents historiques contemporains vérifiables. Pourtant, les Évangiles furent écrits en l’espace des trois décennies suivant la résurrection.

          3. La théorie de la légende n’explique pas bien le fait de la tombe vide, ni la conviction historiquement vérifiée des apôtres selon laquelle Jésus était vivant.

Pourquoi le christianisme a-t-il prévalu ?

          MORISSON était perplexe du fait qu’un mouvement minuscule et insignifiant fût capable de prévaloir sur le contrôle étroit et rusé de l’établissement juif, ainsi que sur la puissance de Rome.

          Pourquoi a-t-il gagné, en dépit de tous ces obstacles s’y opposant ?

                    Il écrit : ” En l’espace de vingt ans, la revendication de ces paysans galiléens avait bouleversé l’église juive.… En moins de cinquante ans, elle avait commencé à menacer la paix de l’Empire romain. Une fois que le dernier mot a été dit… nous demeurons devant le plus grand mystère de tous. Pourquoi a-t-elle prévalu ? ”

          Selon toute logique, le christianisme aurait dû disparaître à la croix, lorsque les disciples s’enfuirent pour sauver leur propre vie. Mais les apôtres procédèrent à l’établissement d’un mouvement chrétien croissant.

Pensez à l’absurdité psychologique d’imaginer une petite bande de lâches vaincus, se cachant dans une salle à l’étage un jour et, quelques jours plus tard, étant transformés en une compagnie qu’aucune persécution ne parvenait à faire taire—et puis de tenter d’attribuer ce changement catégorique à rien de plus convaincant qu’une invention de misère.…Cela n’aurait simplement aucun sens. ”

          “César et Christ se rencontrèrent dans l’arène, et Christ l’emporta. ”

Une conclusion surprenante.

          Une fois que le mythe et l’hallucination furent éliminés, considérant la preuve irréfutable de la tombe vide, le groupe important de témoins oculaires de sa réapparition, et la transformation inexplicable, ainsi que l’impact sur le monde de ceux qui prétendaient l’avoir vu, MORISSON devint convaincu que son préjudice contre la résurrection de Jésus Christ était faux.

          Il commença à écrire un livre différent—intitulé Qui a déplacé la pierre ? —pour présenter en détail ses nouvelles conclusions. MORISSON suivit simplement le sentier de la preuve, indice par indice, jusqu’à ce que la vérité de l’affaire lui semble claire. Sa surprise fut que la preuve menait à la croyance en la résurrection.

          Dans son premier chapitre, ” Le livre qui refusait d’être écrit “, cet ancien sceptique expliqua comment la preuve l’avait convaincu que la résurrection de Jésus était un fait historique réel.

          “C’était comme si un homme avait entrepris de traverser une forêt en empruntant un sentier bien battu et en était ressorti là où il ne s’attendait pas à en ressortir. ”

          MORISSON n’est pas seul. D’innombrables autres sceptiques ont examiné les preuves de la résurrection de Jésus, et l’ont acceptée comme le fait le plus stupéfiant de toute l’histoire humaine.

          Mais la résurrection de Jésus Christ soulève la question suivante : en quoi le fait que Jésus a vaincu la mort affecte-t-il ma propre vie ? La réponse à cette question fait l’objet du christianisme du Nouveau Testament.

Dimanche

Jesus est-il pertinent à notre époque ?

          Beaucoup de gens s’imaginent que Jésus Christ s’attend à ce que nous devenions religieux. Ils pensent que Jésus est venu pour supprimer tout plaisir de la vie, et pour nous imposer des règles impossibles à suivre.

          Ils veulent bien l’appeler ” grand homme ” du passé, mais ils prétendent qu’il n’est pas pertinent à leur vie d’aujourd’hui.

          Christ a répondu à toutes les questions fondamentales sur notre existence. A un moment ou à un autre, nous questionnons tous la signification de la vie. 

          Ne vous est-il pas arrivé de contempler les étoiles lors d’une nuit particulièrement sombre, et de vous demander qui les avait placées là-haut ? Ou bien, avez-vous déjà regardé un coucher de soleil en vous posant les plus grandes questions de la vie :

•  Qui suis-je ?

•  Pourquoi suis-je ici ?

•  Que va-t-il m’arriver quand je mourrai ?

          Et, bien que d’autres philosophes et chefs religieux aient proposé leurs propres réponses sur la signification de la vie, seul Jésus Christ a prouvé ses revendications en se relevant d’entre les morts.

          Les sceptiques qui ont d’abord ri de la résurrection de Jésus, ont découvert qu’il existe des preuves convaincantes qu’elle a véritablement eu lieu.

          Jésus donne un véritable sens à la vie. Il dit que la vie, c’est bien davantage que de gagner de l’argent, s’amuser, avoir du succès, puis finir au cimetière. Et malgré tout, beaucoup de gens essaient quand même de découvrir un sens à leur vie dans la célébrité et le succès, même parmi les plus grandes superstars…

Madonna s’efforça d’apporter une réponse à la question : ” Pourquoi est-ce que j’existe? ” en devenant une diva et elle confie :

“Pendant bien des années, j’ai pensé que la célébrité, la fortune et l’adulation du public m’apporteraient le bonheur. Mais un jour, vous vous réveillez et vous réalisez que ce n’est pas cela… Je sens qu’il y a toujours quelque chose qui manque… Je voulais savoir ce que c’est que le vrai bonheur qui dure, et comment je pouvais l’atteindre.”

D’autres ont abandonné la recherche du bonheur. Kurt COBAIN, le chanteur principal de Nirvana, le groupe grunge de Seattle, a désespéré de la vie à l’âge de 27 ans et a commis le suicide.

          Pascal, le grand philosophe français, était convaincu que ce vide intérieur que nous ressentons ne pouvait être comblé que par Dieu. Il écrivit :

“Il y a, dans le cœur de l’homme, un vide à la grandeur de Dieu que rien ni personne à part Dieu ne saurait combler.”

          Si Pascal avait raison, alors nous nous attendrions à ce que, non seulement, Jésus réponde à la question sur notre identité et le but de cette vie, mais aussi qu’il nous donne l’espoir de la vie après la mort.

          Mais si Jésus a réellement vaincu la mort, comme ses témoins oculaires le prétendent, alors lui-seul serait à même de nous dire quelle est le sens de la vie, et de répondre à la question ” Où est-ce que je vais ? ”

          Pour comprendre comment les paroles, la vie et la mort de Jésus peuvent déterminer notre identité, donner du sens à notre vie, et procurer de l’espoir pour l’avenir, nous devons comprendre ce qu’il a dit à propos de Dieu, de nous, et de lui-même.

          Beaucoup de gens voient Dieu comme une force plutôt qu’une personne que nous pouvons connaître et apprécier.

          Le Dieu dont Jésus parle n’est pas comme la force impersonnelle de La Guerre des Étoiles, dont la bonté peut se mesurer en tension électrique. Il n’est pas non plus une espèce de croque-mitaine dans le ciel prenant plaisir à rendre notre vie misérable.

          Au contraire, Dieu est relationnel, tout comme nous et même bien plus. Il pense, Il entend. Il communique dans une langue que nous pouvons comprendre.

          Jésus nous a dit et nous a montré à quoi Dieu ressemble. D’après Jésus, Dieu connaît chacun d’entre nous d’une manière intime et personnelle, et Il pense à nous continuellement.

Dieu est amour.

          Et Jésus nous a dit que Dieu est amour. Jésus a démontré l’amour de Dieu partout où il est allé, en guérissant les malades et en aidant les malheureux et les pauvres.

          L’amour de Dieu est radicalement différent du nôtre dans le fait qu’il ne varie pas selon l’attrait ou la performance. Il est totalement sacrificiel et dénué d’égoïsme.

          Jésus a comparé l’amour de Dieu à l’amour d’un père parfait. Un bon père veut ce qu’il y a de mieux pour ses enfants ; il se sacrifie pour eux et il pourvoit pour eux. Mais aussi, pour leur bien, il les discipline.

          Jésus illustre l’amour de Dieu avec l’histoire d’un fils rebelle qui avait rejeté les conseils de son père sur la vie et sur ce qui comptait.

          Arrogant et rempli de sa propre volonté, le fils voulait cesser de travailler et vivre ” la grande vie “. Plutôt que d’attendre jusqu’à ce que son père soit disposé à lui remettre sa part d’héritage, il commença à insister que son père la lui donne prématurément.

          Dans l’histoire de Jésus, le père accède au désir de son fils. Mais les choses tournent mal pour le fils. Après avoir gaspillé son argent sur des plaisirs personnels, le fils rebelle doit se mettre au travail dans un élevage de porcs.

          Bientôt, il devient si affamé que même la nourriture des cochons lui paraît bonne. Découragé et incertain que son père le reçoive, il fait son baluchon et prend quand même le chemin du retour chez son père.

          Jésus nous dit que non seulement son père l’accueille chez lui, mais en fait, il court à son devant pour l’embrasser. Puis le père devient complètement radical dans son amour et il prépare un banquet extravagant pour fêter le retour de son fils.

          Il est intéressant de noter que, bien que le père aime tellement son fils, il ne court pas après lui. Il laisse le fils qu’il aime faire l’expérience de la peine et souffrir les conséquences de son choix rebelle.

Raqppelez-vous de ce fils qui, dans un train était assis à côté d’un homme – pasteur de son état, qui, le voyant affreusement anxieux, lui en demanda la cause.

          “Après m’être enfui de chez moi pendant de longues années, je reviens au pays, j’ai écrit à mes parents leur disant que s’ils acceptaient de me pardonner, le train passant au fonds de leur jardin, ils mettent un mouchoir blanc accroché aux fils de l’étendoir à linge et nous sommes presque arrivés à cet endroit et je n’ose regarder tant mon anxiété est grande”

          “Je vais regarder pour vous” lui répondit le pasteur. Arrivé sur les lieux, ce dernier s’écria “ il n’y a pas demouchoir blanc mais…votre jardin est rempli de draps blanc qui flottent au vent”

          De la même manière, l’Écriture nous enseigne que l’amour de Dieu ne fait jamais de compromis sur ce qui est bon pour nous. Son amour permet que nous fassions l’expérience de la souffrance, en conséquence de nos propres mauvais choix.

          Jésus a aussi enseigné que Dieu ne fait jamais de compromis sur l’intégrité de son caractère.

          Le caractère, c’est qui nous sommes tout au fond de nous-même. C’est notre essence et la source dont procède toutes nos pensées et actions. Alors, à quoi Dieu ressemble-t-il—au plus profond de lui-même ?

          A travers l’Écriture (environ 600 fois), Dieu est qualifié de ” saint “. Saint signifie que le caractère de Dieu est moralement pur et absolument parfait. Sans aucun défaut.

Cela signifie qu’Il n’a jamais eu une pensée impure ou incohérente par rapport à son excellence morale.

          Par ailleurs, la sainteté de Dieu signifie qu’Il ne peut pas se trouver en présence du mal. Puisque le mal est l’opposé de sa nature, Il le hait. C’est pour lui comme de la pollution.

          Mais si Dieu est saint et qu’Il déteste le mal, alors pourquoi ne nous a-t-Il pas créés avec le même caractère ? Pourquoi y a-t-il des pédophiles, des meurtriers, des violeurs et des pervers ?

          Et pourquoi sommes-nous sans cesse en conflit avec nos propres choix moraux ? Ceci nous amène à la section suivante de notre quête.

Le Nouveau Testament nous affirme que Jésus parle sans cesse de notre immense valeur aux yeux de Dieu et nous dit que Dieu nous a créés pour être ses enfants.

          Avant la création de l’univers, Dieu avait déjà planifié de nous adopter dans sa famille.

          Non seulement cela, mais Il a prévu pour nous un héritage extraordinaire qui nous appartient si nous le souhaitons.

          Comme le père l’avait à cœur, dans le récit raconté par Jésus, Dieu veut nous faire cadeau d’un héritage de bénédictions inimaginables et de privilèges royaux. A ses yeux, nous avons une valeur très particulière.

La liberté du choix.

          Dans le film Et l’homme créa la femme, des hommes faibles, menteurs, avides de gain et meurtriers ont inventé des robots soumis et obéissants pour remplacer leurs femmes libérées qu’ils considéraient comme des menaces.  

          Bien que ces hommes aiment supposément leurs femmes, ils les remplacent par des jouets afin de les forcer à obéir.

          Dieu pourrait nous avoir faits selon ce modèle, des personnes robotiques – des iPersonnes – câblées pour l’aimer et lui obéir, avec une adoration programmée comme un écran de veille.

          Mais alors, notre amour forcé n’aurait pas de sens. Dieu voulait que nous l’aimions par choix. Dans une vraie relation, nous voulons que quelqu’un nous aime pour qui nous sommes, non pas par obligation – nous préférons une âme sœur plutôt qu’une mariée commandée sur catalogue.

          Mais pour rendre l’amour partagé possible, Dieu créa les êtres humains avec une capacité spéciale : la libre volonté.

          LEWIS fit la déduction que, bien que nous soyons programmés intérieurement avec le désir de connaître Dieu, nous nous révoltons contre cela dès notre naissance.

          LEWIS chercha aussi à comprendre ses propres raisons, ce qui l’amena à découvrir qu’il connaissait instinctivement la différence entre le bien et le mal.

          Il se demanda d’où venait ce sens du bien et du mal. Nous faisons tous l’expérience de ce sens du bien et du mal quand nous lisons qu’Hitler a tué six millions de Juifs, ou qu’un héros a sacrifié sa vie pour quelqu’un d’autre.

          Nous savons instinctivement que c’est mal de mentir et de tricher. Cette compréhension que nous sommes programmés avec une loi morale à l’intérieur de nous a amené l’ancien athée à en déduire qu’il devait exister un  “Législateur”  moral.

          En fait, selon Jésus et l’Écriture, Dieu nous a donné une loi morale à suivre. Et non seulement nous nous sommes détournés de la relation avec lui, mais nous avons également violé les lois morales établies par Dieu. La plupart d’entre nous connaissent certains des Dix Commandements :

Tu ne mentiras pas, tu ne voleras pas, tu ne tueras pas, tu ne commettras pas l’adultère,  etc.

Jésus les a résumés en disant que nous devrions aimer Dieu de tout notre cœur et notre voisin comme nous-même. Par conséquent, le péché n’est pas la seule faute que nous commettons lorsque nous violons la loi, nous omettons aussi de faire ce qui est bien.

          Dieu a créé l’univers avec des lois gouvernant tout ce qu’il contient. Elles sont inviolables et inchangeables. Quand Einstein dériva la formule E=MC2, il découvrit le mystère de l’énergie nucléaire.

          Réunissez les bons ingrédients dans des conditions précises et une puissance immense s’en dégage. L’Écriture nous dit que la loi morale de Dieu n’est pas moins applicable puisqu’elle émane de son caractère même.

          Depuis le tout premier homme et la toute première femme, nous avons désobéi aux lois de Dieu, bien qu’elles soient pour notre bien. Et nous avons omis de faire le bien.

          Nous avons hérité cet état du premier homme, Adam. La Bible appelle cela la désobéissance, le péché, ce qui signifie “rater la cible”, comme un archer qui manquerait la cible visée.

          Ainsi, nos péchés ont brisé la relation avec nous que Dieu avait prévue. Pour continuer avec l’exemple de l’archer, nous avons raté la cible de l’objet pour lequel nous avons été créés.

Le péché provoque la séparation dans toutes les relations : la race humaine s’est séparée de son environnement (aliénation), les gens se sont séparés d’eux-mêmes (culpabilité et honte), les gens se sont séparés des autres (guerre, meurtre), et les gens se sont séparés de Dieu (mort spirituelle).

          Comme les maillons d’une chaîne, lorsque le premier maillon a cassé entre Dieu et l’humanité, tous les autres maillons se sont désassemblés.

          Et selon la Bible cette séparation a des conséquences fatales.

Notre péché nous a séparés de l’amour de Dieu.

          Notre rébellion (péché) a érigé un mur de séparation entre Dieu et nous.

          Dans l’Écriture,  la séparation  signifie la mort. Et la mort spirituelle signifie que nous sommes totalement séparés de la lumière et de la vie de Dieu.

          Mais Dieu ne savait-il pas tout cela avant de nous créer ?

          Comment n’a-t-il pas vu que son plan était voué à l’échec ?  Bien sûr, un Dieu omniscient aurait réalisé que nous allions nous révolter et pécher. En fait, c’est notre échec qui rend son plan si extraordinaire et ahurissant !

          Ceci nous amène à la raison pour laquelle Dieu est venu sur terre sous forme humaine. Et, encore plus incroyable—la raison extraordinaire de sa mort.

Qu’est-ce que Jésus a dit sur lui-même ?

          Pendant ses trois ans de ministère public, Jésus nous a enseigné comment vivre et a accompli de nombreux miracles, y compris ressusciter des morts. Mais il a déclaré que sa première mission était de nous sauver de nos péchés.

          Jésus a proclamé être le Messie promis qui se chargerait de toute notre iniquité. Le prophète Ésaïe écrivit 700 ans plus tôt sur le Messie, nous donnant plusieurs indications de son identité. Mais l’élément le plus difficile à saisir, c’est que le Messie devait être à la fois homme et Dieu !

          “Car un enfant nous est né, un fils nous est donné. On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.” (Ésaïe 9 – 6)

          Les prophètes anciens ont prédit que le Messie deviendrait l’offrande parfaite de Dieu pour le péché, afin de satisfaire sa justice. Cet homme parfait serait qualifié pour mourir à notre place. (Ésaïe. 53 – 6)

          Selon les auteurs du Nouveau Testament, la qualification de Jésus pour mourir à notre place, c’était qu’il avait vécu une vie moralement parfaite et qu’il n’était donc pas exposé au jugement du péché.

          C’est une chose difficile que de comprendre comment la mort de Jésus a payé la dette de nos péchés. Peut-être une analogie judiciaire pourrait-elle clarifier comment Jésus a résolu le dilemme de la justice et de l’amour parfaits de Dieu.

          Supposez que vous entriez dans une salle de tribunal, coupable de meurtre (vous avez des problèmes graves). En vous approchant du juge, vous réalisez qu’il s’agit de votre père. Sachant qu’il vous aime, vous commencez immédiatement à l’implorer: “Papa, libère-moi ! ”

          Ce à quoi il répond :  “Je t’aime, mon fils, mais je suis juge. Je ne peux pas simplement te libérer.”

          Il est déchiré. À la fin, il frappe du marteau et vous déclare coupable. La justice ne doit pas être corrompue, au moins pas par un juge. Mais, parce qu’il vous aime, il se lève de son siège, ôte sa toge et offre de subir la peine à votre place. Et, en fait, il prend votre place.

          C’est l’image peinte par le Nouveau Testament. Dieu est descendu pour s’insérer dans l’histoire de l’humanité, en la personne de Jésus Christ, et il est allé à la croix à notre place, pour nous.

          Jésus n’est pas un tiers bouc émissaire qui se charge de nos péchés, mais en fait, il est Dieu-même. En quelques mots, Dieu avait deux choix : juger le péché en nous ou en subir lui-même la punition. En Christ, Il fit ce dernier choix.

          Jésus a dit très clairement qu’il était lui seul capable de nous amener à Dieu : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. (Jean 14 – 6)

          Cependant beaucoup de gens prétendent que la revendication de Jésus, comme étant le seul chemin vers Dieu, est trop étroite et qu’il y a beaucoup d’autres chemins menant à Dieu.

          Ceux qui croient que toutes les religions sont la même chose nient le problème du péché. Ils refusent de prendre au sérieux les paroles de Christ. Ils disent que l’amour de Dieu nous recevra tous, peu importe ce que nous avons fait.

          Ils raisonnent que, tandis qu’Hitler mérite peut-être un jugement, ils vivent, ainsi que d’autres, une  vie décente. Cela revient à dire que Dieu note selon une courbe, et tous ceux qui obtiennent un D ou mieux entreront. Mais ceci pose un dilemme.

          Comme nous l’avons vu, le péché est l’opposé absolu du caractère saint de Dieu. Ainsi, nous avons offensé celui qui nous a créés, et qui nous a tant aimés qu’il a sacrifié son propre Fils pour nous.

          Dans un sens, notre rébellion en revient à lui cracher au visage. Ni les bonnes œuvres, ni la relation, ni la méditation, ni le carma ne peuvent payer la dette accumulée par nos péchés.

D’après le théologien C. SPROUL, seul Jésus peut satisfaire cette dette. Il écrit :

          “Moïse pouvait être le médiateur de la loi ; Mohammed pouvait brandir l’épée ; Bouddha pouvait donnait un conseil personnel ; Confucius pouvait offrir des proverbes de sagesse ; mais aucun de ces hommes n’était qualifié pour offrir l’expiation des péchés du monde. Seul Christ est digne de notre dévouement et de notre service sans fin. “

          Le terme biblique décrivant le pardon gratuit de Dieu à travers la mort sacrificielle de Jésus est la grâce. Tandis que la miséricorde nous sauve de ce que nous méritons, la grâce de Dieu nous donne ce que nous n’avons pas mérité.

          Voyons comment Christ a accompli pour nous ce que nous ne pouvions pas accomplir pour nous-mêmes :

•       Dieu nous aime et nous a créés pour avoir une relation avec Lui.

•       La liberté nous a été donnée d’accepter ou de rejeter cette relation.

•       Notre péché et notre rébellion contre Dieu et ses lois ont érigé un mur

          de séparation entre Lui et nous.

•       Bien que nous méritions le jugement éternel, Dieu a payé la totalité de

          notre dette par la mort de Jésus à notre place, rendant possible la vie

          éternelle avec Lui.

          Maintenant, nous avons une image du plan de Dieu s’accomplissant à travers les siècles.

          Mais il manque encore un ingrédient. Selon Jésus et les auteurs du Nouveau Testament, chacun d’entre nous doit répondre individuellement au don gratuit que Jésus nous offre. Il ne nous force pas à le prendre.

          Nous faisons continuellement des choix—ce que nous portons, ce que nous mangeons, notre carrière, mariage, partenaire, etc. C’est la même chose dans notre relation avec Dieu.

          Le message de Jésus révèle que chaque personne vient à connaître Dieu, non pas en vertu de sa naissance, mais par un choix conscient de l’autoriser à régner dans sa vie personnelle.

          Nos choix sont souvent influencés par les autres. Mais dans certains cas, nous recevons de mauvais conseils.

Le 11 septembre 2001, 600 personnes innocentes ont fait confiance à un mauvais conseil, et en ont souffert innocemment les conséquences. Voici la vraie histoire :

          Un homme, qui se trouvait au 92ème étage de la tour Sud du World Trade Center, venait juste d’entendre un avion s’écraser dans la tour Nord. Stupéfait de l’explosion, il appela la police pour savoir ce qu’il devait faire.  “Nous avons besoin de savoir si nous devons évacuer parce que nous savons qu’il y a eu une explosion “, dit-il avec urgence au téléphone.

          La voix à l’autre bout de la communication lui conseilla de ne pas évacuer.   J’attendrais jusqu’à ce que d’autres informations soient disponibles. 

          Bon, dit l’interlocuteur. Nous n’évacuons pas.  Puis il raccrocha.

          Peu après 9 heures du matin, un autre avion s’écrasa dans le 80ème étage de la tour Sud. Près de 600 personnes, situées dans les étages supérieurs de la tour Sud, périrent. L’erreur de ne pas avoir fait évacuer le bâtiment fut l’une des grandes tragédies de ce jour-là.

          Ces 600 personnes périrent parce qu’elles placèrent leur confiance dans des informations erronées, bien qu’elles fussent communiquées par une personne qui s’efforçait de les aider. La tragédie n’aurait pas eu lieu si les 600 victimes avaient reçu des informations correctes.

          Notre choix conscient vis-à-vis de Jésus est infiniment plus grave que celui des victimes mal informées du 11 septembre. L’éternité est en jeu. Nous pouvons choisir l’une de trois différentes réponses. Nous pouvons l’ignorer. Nous pouvons le rejeter. Ou, nous pouvons l’accepter.

          La raison pour laquelle beaucoup de gens vivent leur vie en ignorant Dieu, c’est qu’ils sont trop préoccupés par leurs propres affaires.

          C’est facile de se laisser emporter par le courant rapide de la vie et de n’avoir que peu ou pas de temps pour Dieu. Toutefois, choisir d’ignorer l’offre gracieuse du pardon de Dieu est équivalent à un rejet volontaire, pour ce qui est des terribles conséquences. Notre dette de péché resterait toujours insatisfaite.

          En ce qui concerne le rejet du pardon complet de Christ, les gens donnent toutes sortes d’excuses. Beaucoup disent qu’il n’y a pas assez de preuves, mais, comme Bertrand Russell et un nombre d’autres sceptiques, ils ne s’y intéressent pas suffisamment pour vraiment examiner la question.

          D’autres refusent de regarder au-delà des quelques Chrétiens hypocrites qu’ils connaissent, indiquant comme excuse leur comportement sans amour et sans cohérence. Et encore d’autres rejettent Christ parce qu’ils blâment Dieu pour quelque expérience triste ou tragique dont ils ont souffert.

          En fait beaucoup de personnes rejettent Dieu, non pas sur la base d’exigences intellectuelles, ni en raison de la rareté de la preuve. Un homme rejette Dieu en raison de sa résistance morale qui refuse d’admettre son besoin de Dieu.

          L’homme déchu n’est pas simplement une créature imparfaite qui a besoin de s’améliorer :  c’est un rebelle qui doit rendre ses armes. Laisser tomber ses armes, se rendre, demander pardon, réaliser que vous avez fait fausse route et s’apprêter à recommencer la vie depuis le début

C’est ce que nous appelons la repentance.

          Quand nous entretenons une relation personnelle avec Jésus Christ, il comble notre vide intérieur, nous remplit de sa paix, et satisfait notre besoin d’avoir une raison de vivre et un espoir.

          Et nous n’avons plus besoin de recourir à des engouements temporaires pour notre épanouissement. Quand Il vient à l’intérieur de nous, il satisfait aussi nos désirs et nos besoins les plus profonds d’un amour et d’une sécurité vrais et durables.

          Et la chose la plus incroyable, c’est que Dieu lui-même est venu sous la forme d’un homme pour payer toute notre dette. Par conséquent, nous ne sommes plus exposés à la rétribution de nos péchés. Paul expose clairement cela aux Colossiens à qui il écrit :

          “Vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche.” (Colossiens 1 -21 et 22 ).

          Ainsi, Dieu a fait pour nous ce que nous étions incapables d’accomplir pour nous-mêmes. Nous sommes délivrés de nos péchés par la mort sacrificielle de Jésus.

          C’est comme un criminel responsable de meurtres en masse, qui apparaîtrait devant le juge et recevrait un pardon absolu. Il ne mérite pas le pardon, et nous ne le méritons pas non plus.

          La vie éternelle nous est offerte comme un cadeau de Dieu, absolument gratuit—et pour tous ceux qui veulent bien l’accepter. Car bien que le pardon nous soit offert, c’est à notre choix de l’accepter ou non. Ce choix nous appartient.

          Dieu peut remplir le vide qui est en vous et vous changer en un instant. Il vous a créé pour que votre vie soit remplie de signification et de motivation. Jésus dit: “Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.” (Jean 10 – 10)

          Ou peut-être que tout va bien dans votre vie, mais vous vous sentez agité et n’arrivez pas à trouver la paix. Vous réalisez que vous avez violé les lois de Dieu et que vous êtes séparé de son amour et de son pardon. Vous redoutez le jugement de Dieu.

          Jésus dit : “Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne.”  (Jean 14, 27 )

          Donc, que vous soyez simplement lassé d’une vie de vaines poursuites, ou que vous soyez inquiets à cause de l’absence de paix avec votre Créateur, la réponse se trouve en Jésus Christ.

          Quand vous placez votre confiance en Jésus Christ, Dieu vous pardonne tous vos péchés passés, présents et futurs, et il fait de vous son enfant. Et lorsque vous êtes son enfant bien-aimé, il vous donne une raison de vivre et un sens sur terre, ainsi que la promesse de la vie éternelle avec lui.

La parole de Dieu déclare :  à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient son nom, [il] a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu.  (Jean 1 – 12)

          Le pardon des péchés, une raison de vivre, et la vie éternelle vous appartiennent sur simple demande. Vous pouvez inviter Christ dans votre vie dès à présent, dans la foi et par la prière.

           La prière, c’est parler avec Dieu. Dieu connaît votre cœur et il ne se préoccupe pas autant de la qualité de vos mots que de l’attitude de votre cœur.

          Quand vous vous engagez avec Jésus Christ, il vient dans votre vie ; il devient votre guide, votre conseiller, votre consolateur, et votre meilleur ami. Par ailleurs, il vous donne la force de surmonter les épreuves et la tentation ; il vous délivre afin que vous puissiez vivre une vie nouvelle, remplie de sens, de motivation, et de puissance.

La semaine prochaine, nous verrons ce que Jésus peut faire pour nous.

Dimanche

          Une fois que nous comprenons le prix incroyable que Jésus a payé pour faire de nous ses enfants, notre vie ne devrait jamais plus être la même.

          En tant que nouveau croyant, vous connaîtrez encore la tentation, et il pourrait y avoir des moments de doute et d’échec. Mais il ne vous abandonnera jamais, et à mesure que vous lui permettrez de s’impliquer dans votre vie, vous connaîtrez sa fidélité et la puissance de vivre pour lui.

La nouvelle vie en Christ.

          Si vous avez pris la décision de recevoir Jésus Christ comme votre Sauveur et Seigneur personnel, vous êtes son enfant pour toute l’éternité. Comme son enfant, vous recevez un héritage qui comprend ces promesses merveilleuses :

  • Jésus vient dans votre vie et ne vous quitte plus jamais.
  • Jésus pardonne tous vos péchés.
  • Jésus vous donne la vie éternelle avec lui.
  • Jésus entend vos prières et vous répond.
  • Jésus vous donne le pouvoir de lui obéir.

Recevoir l’amour inconditionnel de Jésus.

          Jésus promet d’ habiter en vous et d’être votre ami et votre Seigneur pour toujours.

          Son amour ne se base pas sur votre bonté ni vos sentiments. Les fortes émotions que vous pourriez ressentir maintenant ne seront pas toujours là, mais Jésus, lui, sera toujours là.

          Dieu nous aime tels que nous sommes. Une meilleure vie ou des pensées plus profondes ne le feront jamais nous aimer plus qu’il ne nous aime déjà.

Faites compter votre vie pour lui.

          A mesure que vous réfléchirez à ce que Jésus a fait pour vous, vous voudrez que votre vie compte pour lui. L’apôtre Paul l’exprima de cette façon :  ” L’amour de Christ nous pousse parce que nous sommes convaincus qu’un seul est mort pour tous, et donc que tous sont morts. Et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour lui qui est mort pour eux et qui est ressuscité. ”

          Une fois que vous commencez votre aventure avec Christ, il commence à vous transformer en la personne qu’il a planifié que vous deveniez. Mais ne vous attendez pas à des résultats instantanés ; la vie chrétienne est plus comparable à un marathon qu’à un sprint. Les meilleurs coureurs passent toujours des heures à s’entraîner.

          L’entraînement à la vie chrétienne comprend cinq domaines fondamentaux :

  • Passer du temps dans la parole de Dieu.
  • Passer du temps avec lui en prière.
  • Apprendre à lui obéir par la foi.
  • L’adorer avec les autres.
  • Parler à autrui de son amour et de sa grâce.

          Jésus pourrait-il avoir été un faux Messie, trompant jusqu’aux plus remarquables érudits religieux ? Est-il possible qu’il ait été préparé par ses parents ou des mentors non divulgués à devenir le roi promis depuis longtemps et attendu par Israël ?

          En réalité, si Jésus était un imposteur, il ne serait pas la première personne dans l’histoire d’Israël qui aurait menti en prétendant être le Messie. A travers les siècles précédant la naissance de Christ, de même qu’après, de nombreux soi-disant messies sont apparus, seulement pour être révélés comme des escrocs ou des lunatiques.

          Les anciennes prophéties hébraïques avaient clairement prédit le règne d’un roi à venir qui apporterait la paix à Israël et serait son Sauveur.

          Un sentiment d’attente remplissait la terre et résumait l’espoir et les aspirations des Juifs. Dans une atmosphère telle que celle d’Israël, est-ce que quelqu’un de moins qualifié aurait pu être moulé par force, ou aurait pu se conformer afin de correspondre au Messie ?

          La réponse à cette question relève des prophéties de l’Ancien Testament annonçant le Messie.

          Selon l’Écriture, le Dieu des Hébreux s’adressa à son peuple à travers les prophètes, des hommes et des femmes qui étaient particulièrement sensibles à Dieu et qui faisaient ou non partie de l’établissement religieux. Certains des messages des prophètes étaient pour le présent ; d’autres, pour l’avenir. En tous cas, leur rôle était de proclamer au peuple les déclarations et les révélations de Dieu.

          Généralement, la fonction du prophète était considérée comme l’une des professions les plus dangereuses du monde. Même lorsqu’ils disaient la vérité, les prophètes risquaient de se faire exécuter ou jeter en prison par les gens qui n’aimaient pas ce qu’ils avaient à dire.

          Certains rois détestaient entendre de mauvaises nouvelles. D’après les témoignages historiques, le prophète Ésaïe aurait été scié en deux.

          Alors considérez le dilemme d’un prophète :  la mort s’il était démontré qu’il avait menti, et la possibilité de la mort s’il disait la vérité.

          Aucun vrai prophète ne voulait offenser Dieu, et aucun ne souhaitait être scié en deux.

           La plupart des prophètes attendaient donc jusqu’à ce qu’ils soient absolument certains que Dieu avait parlé, ou bien ils gardaient bouche cousue. Les rois commencèrent à trembler à leurs paroles. Les messages d’un vrai prophète n’étaient jamais faux.

          Maintenant, voici une question : Comment l’exactitude de ces prophètes bibliques se compare-t-elle à celle des médiums d’aujourd’hui ?

                    Pour évaluer si l’exactitude des médiums modernes se rapproche de celle des prophètes bibliques prenons en compte les tests des plus grands mediums du monde, leur taux d’exactitude s’est situé autour de 11 pourcent, ce qui ne serait pas une mauvaise moyenne, sauf que les gens faisant des devinettes au hasard sur l’avenir obtenaient le même pourcentage.

          Cela ne réfute pas toute prédiction d’avenir, mais cela explique sans doute pourquoi les médiums ne gagnent pas la loterie.

          La différence entre les mediums et les prophètes semble plutôt concerner leur nature que leur qualification.

          Les prophètes firent des déclarations spécifiques concernant les événements futurs, relativement au plan divin qui se déroule et le firent avec une exactitude invariable.

          Tandis que les mediums sont plutôt mercenaires, fournissant de vagues esquisses de l’avenir à un marché disposé à les payer pour leurs services. Ils offrent des informations de type sensationnel, mais ils possèdent des antécédents d’imperfection.

Dans la Guerre des Étoiles, il y a la prédiction d’un certain personnage qui doit apporter l’équilibre à la Force. Les films du Seigneur des Anneaux tissent leurs thèmes imaginaires autour de scènes de paroles prophétiques. Mais tel est le monde de l’imagination.

          En ce qui concerne le monde réel, on dit que si quelqu’un pouvait connaître l’avenir seulement une minute à l’avance, il pourrait régner sur le monde.

          Mais dans le monde de la religion, la prophétie possède une fonction importante. Elle devient un moyen sûr de savoir si quelqu’un parle par l’Esprit de Dieu ou non, car seul un Dieu omniscient peut connaître l’avenir à fond.

          Et sur ce point, la prophétie de l’Ancien Testament demeure unique, car la plupart des livres saints réputés des autres religions sont dépourvus de prophétie prédictive.

          Par exemple, tandis que le Livre des Mormons et le Veda hindou prétendent être d’inspiration divine, il n’existe vraiment aucun moyen de prouver leurs revendications .

          Les chances que Jésus puisse avoir accompli les prophéties hébraïques de l’Ancien Testament concernant la venue du Messie sont tout simplement incroyables.

          Contenues dans l’Ancien Testament, écrites des centaines d’années avant la naissance de Jésus, figurent 61 prophéties spécifiques et près de 300 références concernant le Messie.

          Selon l’exigence hébraïque qu’une prophétie doit avoir un taux d’exactitude de 100 pour cent, le vrai Messie d’Israël devait les accomplir toutes, ou bien il ne pouvait pas être le Messie.

          Alors la question qui qualifie Jésus, ou bien le rend coupable de la plus grande escroquerie de l’histoire, c’est de savoir s’il correspond aux prophéties de l’Ancien Testament et s’il les accomplit.

          Examinons notamment deux des prophéties de l’Ancien Testament concernant le Messie.

          ” Et toi, Bethléhem, terre de Juda, Tu n’es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, Car de toi sortira un chef Qui paîtra Israël, mon peuple. ” (Matthieu 2 -6 ).

          ” Le Seigneur Lui-même vous donnera un signe, Voici,  la jeune fille deviendra enceinte,  elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel. ” (Ésaïe 7 – 14)

          A présent, avant de regarder les 59 autres prophéties, demandons-nous combien de personnes au cours de l’histoire, tombant dans la catégorie du Messie possible, furent nés d’une vierge dans la ville de Bethléhem.  ”

          Dans le cas des 61 prophéties détaillées s’étant réalisées en une seule personne, nous parlons de chances pratiquement inexistantes.

          Quand la police scientifique découvre un profil d’ADN correspondant, les chances d’avoir la mauvaise personne sont fréquemment moins d’une sur plusieurs milliards.

          Il semblerait que nous nous rapprochons des mêmes chances en nombre de zéros, si l’on considère une seule personne qui puisse accomplir ces prophéties.

          Un professeur de mathématique, donna à 600 élèves un problème de probabilité qui déterminerait les chances qu’une personne pourrait accomplir huit prophéties spécifiques.

          D’abord, les élèves ont calculé les chances qu’une personne remplisse toutes les conditions d’une prophétie particulière, comme d’avoir trahi un ami pour 30 pièces d’argent.

           Ensuite, les élèves ont fait de leur mieux pour estimer les chances des huit prophéties combinées.

          Les élèves calculèrent que les chances contre une personne qui accomplirait les huit prophéties s’élèvent de manière astronomique à une sur dix à la puissance 21 (1021).

          Ajoutons six autres prédictions aux deux que nous avons déjà considérées, nous amenant à un total de huit prophéties analysées par les élèves.

Prophétie : le Messie appartiendrait à la descendance du roi David.Jérémie 23 / 5 600 av. J.-C. Accomplissement :” Jésus…le fils de David…  “Luc 3 – 23 et 314 av. J.-C.
Prophétie :le Messie serait trahi pour 30 pièces d’argent.Zacharie 11 / 13 487 av. J.-C. Accomplissement : ” Ils lui donnèrent trente pièces d’argent.”Matthieu 26 / 1 530 av. J.-C.
Prophétie : le Messie aurait les mains et les pieds percés.Psaume 22 / 16 100  av. J.-C. Accomplissement : ” Lorsqu’ils furent arrives au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là,  ainsi que les deux malfaiteurs, l’un à droite, l’autre à gauche. “Luc 23 / 3 330 av. J.-C.
Prophétie : des gens se partageraient les vêtements du Messie en tirant au sort.Psaume 22 / 18 100  av. J-C. Accomplissement :” Les soldats…prirent ses vêtements, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi sa tunique, qui était sans couture, d’un seul tissu depuis le haut jusqu’en bas. Et ils dirent entre eux : ‘Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera.    Jean 19 -23 et 2 430 av. J.-C.
Prophétie :le Messie apparaîtrait monté sur un âne.Zacharie 9 / 9500 av. J.-C. Accomplissement : ” Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent sur eux leurs vêtements, et le firent asseoir dessus. “Matthieu 21 / 730 av. J.-C.
Prophétie : un messager serait envoyé pour annoncer le Messie.Malachie 3 / 1500 av. J.-C. Accomplissement : “ Jean leur répondit : ” Moi, je baptise d’eau, mais au milieu de vous il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas. “Jean 1 / 2 627 av. J.-C.

          Les huit prophéties que nous avons étudiées sur le Messie furent écrites par des hommes d’époques et de lieux différents, entre environ 500 et 1000 ans avant la naissance de Jésus.

          Ainsi, il n’y avait aucune chance de collaboration entre eux.

          Les sceptiques ont admis que Jésus avait accompli les prophéties messianiques, mais ils l’ont accusé d’avoir vécu sa vie de manière à les remplir intentionnellement.

          Une objection raisonnable, mais pas aussi plausible qu’elle pourrait le paraître.

Considérez la nature de seulement quatre des prophéties messianiques :

•       Il serait un descendant de David (Jérémie 23 -5).

•       Sa naissance aurait lieu à Bethléhem (Michée 5 -2).

•       Il émigrerait en Égypte (Osée 11- 1).

•       Il vivrait à Nazareth (Ésaïe 11 -1).

          Maintenant, qu’est-ce que Jésus aurait pu faire pour accomplir ces prophéties ?

          Ni lui, ni ses parents n’avaient aucun contrôle sur ses ancêtres.

          Sa naissance à Bethléhem fut le résultat d’un recensement ordonné par César Auguste. Ses parents fuirent en Égypte à cause de la persécution organisée par le roi Hérode.

          Et, une fois qu’Hérode fut mort, les parents de Jésus décidèrent naturellement de retourner vivre à Nazareth.

          Même si, à un jeune âge, un Jésus imposteur avait regardé les prophéties qu’il avait involontairement accomplies, et qu’il ait décidé de continuer pour voir s’il pouvait réaliser le reste, les chances auraient quand même été totalement contre lui.

          Considérez certains des facteurs des prophéties que nous avons déjà regardées : le Messie serait trahi pour 30 pièces d’argent ; il serait tué par crucifixion ; et des gens tireraient ses vêtements au sort.

          Ces prophéties se sont toutes réalisées pour Jésus, pourtant quel contrôle avait-il sur la réalisation d’une seule d’entre elles ?

          Les érudits de la Bible nous disent qu’environ 300 renvois à 61 prophéties concernant le Messie furent réalisés par Jésus Christ.

          Les chances contre une personne, pour qu’elle réalise ces prophéties, dépassent toute possibilité mathématique. Cela ne pourrait jamais se produire, peu importe combien de temps serait accordé.

          Un mathématicien a évalué ces chances impossibles à ” une chance sur un trillion, trillion, trillion, trillion, trillion, trillion, trillion, trillion, trillion, trillion, trillion, trillion, trillion.  ”

Les manuscrits de la mer morte.

          Nous avons examiné les preuves de l’accomplissement par Jésus des prophéties messianiques sous tous les angles sauf un. Et si les scribes chrétiens qui copièrent les rouleaux d’Ésaïe et des autres livres prophétiques de l’Ancien Testament les avaient modifiés pour les faire correspondre à la vie de Jésus ?

          C’est une question que beaucoup d’intellectuels et de sceptiques ont posée. Et elle semble possible, même plausible au premier coup d’œil. Cela nous éviterait de faire de Jésus un imposteur qui mentait, ce qui semble extrêmement improbable, et cela expliquerait l’exactitude étonnante de son accomplissement des prophéties.

          Donc, comment savons-nous que les livres prophétiques de l’Ancien Testament, tels qu’Ésaïe, Daniel et Michée, ont été écrits des centaines d’années avant Christ, comme il est prétendu ? Et si c’était le cas, comment savons-nous que les Chrétiens n’ont pas plus tard modifié les textes ?

          Pendant 1900 ans, beaucoup de sceptiques se sont accrochés à cette théorie basée sur l’impossibilité humaine de prédire les événements de l’avenir avec exactitude. Mais alors, quelque chose s’est produit qui a éteint tout l’enthousiasme pour un tel complot clandestin. Quelque chose qu’on appelle les rouleaux de la Mer Morte.

          Il y a un demi-siècle, la découverte des rouleaux de la Mer Morte a fourni aux analystes de la Bible des copies des livres de l’Ancien Testament datant de bien avant tout autre manuscrit existant.

          De nombreux tests ont prouvé que beaucoup de ces copies avaient été réalisées avant même que Jésus Christ ait vécu. Et elles sont pratiquement identiques aux textes de la Bible que nous utilisons déjà.

          Par conséquent, même les érudits qui refusaient Jésus comme le Messie reconnurent que ces manuscrits de l’Ancien Testament avaient précédé sa naissance et, par conséquent, concédèrent que les prophéties concernant le Messie contenues dans ces manuscrits n’avaient pas été modifiées pour correspondre à Jésus.

          Si ces prédictions s’étaient réalisées aussi exactement durant la vie de Jésus, il semble logique de se demander pourquoi personne en Israël n’était pas capable de le voir.

          Mais, comme sa crucifixion en témoigne, tout le monde ne l’a pas reconnu. Ainsi que l’apôtre Jean a dit sur Jésus : ” Même dans son propre pays et parmi son propre peuple, il ne fut pas reçu. ” (Jean 1 – 11).

          Etant donné l’histoire de l’occupation d’Israël, il n’est pas difficile de lire dans la définition du Messie l’idée d’un combattant qui devait apporter la liberté politique.

Il est compréhensible qu’un Juif du premier siècle ait pu penser : comment le Messie a-t-il pu venir et Israël est toujours opprimé sous l’occupation romaine ?

          Bien que Jésus ait réalisé les prophéties messianiques, il l’a toutefois fait d’une manière à laquelle personne ne s’attendait.

          Il a cherché une révolution morale et spirituelle, et non pas une révolution politique, accomplissant ses objectifs au moyen du sacrifice de soi et d’un humble service, guérissant et enseignant.

          Pendant ce temps, Israël attendait un autre Moïse ou Josué qui les mèneraient dans une conquête visant à recouvrer leur royaume perdu.

          Bien entendu, de nombreux Juifs du temps de Jésus l’ont reconnu comme le Messie puisque l’entière fondation de l’église chrétienne est juive.

          La majorité, néanmoins, ne l’a pas reconnu. Et il n’est pas bien difficile de comprendre pourquoi.

          Pour mieux comprendre le malentendu des Juifs du premier siècle, considérez cette prophétie messianique écrite 700 ans avant la naissance de Jésus par le prophète Ésaïe. Faisait-elle référence à Jésus ?

 Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. “

          ” Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu’il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple ? On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu’il n’eût point commis de violence Et qu’il n’y eût point de fraude dans sa bouche. ”

          ” Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours ; Et l’œuvre de l’Éternel prospérera entre ses mains. A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, Et il se charger de leurs iniquités. ”

(Ésaïe 53 / 6 à 11)

          Alors que Jésus était cloué sur la croix, certains ont pu vraisemblablement penser : ” Comment pourrait-il être le Messie ? ” En même temps, d’autres ont pu se demander : ” De qui d’autre que Jésus Esaïe pouvait avoir parlé ? ”

          Alors, que devons-nous penser du fait que Jésus ait réalisé tant de prophéties écrites des centaines d’années avant sa naissance ?

          Aucun imposteur ne pourrait jamais se mesurer aux chances impossibles présentées par la prophétie hébraïque.

Et qu’est-ce que cela signifie ? Deux conclusions peuvent en être tirées :

  • d’abord, seul un Être transcendant pourrait avoir orchestré de tels

          événements.

  • En second lieu, cela rend toutes les autres revendications de Jésus

          crédibles et dignes de sérieuse considération.

          Dans l’Évangile de Jean, Jésus déclare : ” Je suis le chemin, la vérité et la vie. 

          Jésus est-il vraiment ressuscité des morts ?

          La plus grande question de notre temps est ” Qui est le véritable Jésus Christ ? ” Était-il simplement un homme d’exception, ou était-il Dieu dans la chair, ainsi que Paul, Jean et ses autres disciples l’ont cru ?

          Les témoins de Jésus Christ ont, en fait, parlé et agi comme s’ils étaient convaincus de sa résurrection après sa crucifixion.

          S’ils ont eu tort, alors le christianisme est basé sur un mensonge. Mais s’ils ont eu raison, un tel miracle soutiendrait tout ce que Jésus a dit sur Dieu, sur lui-même, et sur nous.

          Nous avons vu au cours des dimanches précédents qu’il y a-t-il de solides preuves historiques en sa faveur et que des érudits athées ou sceptiques – et non des moindres – en sont arrivés à cette conclusion:

          La résurrection du Christ est un fait tout à fait plausible et ne souffre pas de contestation objective.

DIMANCHE

          La plupart des gens dans le monde réalisent que Jésus est venu sur terre, il y a environ 2.000 ans. Bien que certains essaient de nous convaincre qu’Il n’est pas venu, la majorité des gens raisonnables, en faisant les recherches les plus élémentaires trouveront que l’histoire prouve qu’Il est vraiment venu une première fois.

          La question qui se pose ces temps-ci n’est pas, toutefois, est-Il venu une première fois, mais va-t-Il revenir ? A-t-il même dit cela ?

          Tant de temps s’est écoulé depuis sa première venue, est-il vraiment possible de penser qu’Il va revenir ? Le monde a tellement changé… Même s’Il revenait, quand et où reviendrait-Il ? A quoi ressemblerait-Il ?  Est-il possible de le savoir ?

          En fait, Jésus a dit qu’Il reviendrait.  Voici ce qu’Il déclara à ses fidèles les plus proches : ” Que votre cœur ne se trouble point…Lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. ”(Jean 14 – 1 à 9)

          Jésus dit aussi à ses fidèles (disciples) qu’Il était celui au sujet duquel il était écrit qu’Il accomplirait les anciennes prophéties parlant de quelqu’un qui viendrait pour restaurer toutes choses.

          Quand Jésus arriva en Israël, il y plus de 2.000 ans, la communauté juive, qui avait en sa possession les écritures anciennes que nous appelons maintenant l’Ancien Testament, était sous l’occupation de l’Empire romain.

          Certains pensaient que, puisque les écritures de l’Ancien Testament parlaient d’un sauveur à venir, le but essentiel de la venue de Jésus devait être de les délivrer de leur oppression actuelle. Toutefois, Jésus semblait avoir en tête un but plus élevé, plus vaste et plus complet.

          Avant sa mort sur la croix, Jésus fut battu et raillé. Jésus semblait complètement impuissant tandis qu’il était debout devant Caïphe, le grand prêtre à l’époque, qui lui demanda s’Il était vraiment le Fils de Dieu.

          Jésus lui répondit ainsi : ” Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.

          Imaginez la réaction du grand prêtre ! Caïphe et les autres Juifs attendaient un Messie qui viendrait avec grande puissance et avec gloire.

          Dans sa condition sanglante, Jésus n’avait certainement pas l’air d’un roi puissant. En remarquant le rejet des Juifs, Jean, qui avait marché avec Jésus, écrit : ” [Il] est venu chez les siens, et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, [Il] a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu “.

          Après sa résurrection, Jésus a emmené ses disciples sur le Mont des Oliviers (juste à l’Est de Jérusalem) où il fut enlevé dans les nuages sous leurs yeux.

          Tandis que les disciples regardaient en l’air avec perplexité, deux hommes vêtus de blanc (des anges) leur dirent : ” Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder le ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. “

          Ces anges ne disaient rien de neuf. Ils se contentaient de confirmer la promesse claire de Jésus qu’Il reviendrait un jour en puissance, en gloire et pour juger.

          Cela fait environ 2.000 ans que Jésus a quitté la terre, et beaucoup se demandent pourquoi Il prend si longtemps à revenir. Beaucoup, y compris l’athée Bertrand Russell, ont accusé Jésus d’avoir rompu sa promesse de revenir.

          Alors, est-il possible que les sceptiques aient raison, et que Jésus ait rompu sa promesse ?

          Pierre, qui a aussi marché avec Jésus, prédit que des moqueurs comme Russell pointeraient du doigt le retard de Jésus et l’accuserait d’avoir rompu sa promesse.

          Il écrit : ” sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries,…et disant : ‘Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création.’ “

          Peut-être que les sceptiques et autres moqueurs devraient avoir regardé de plus près les paroles de Pierre, ainsi que celles que Jésus prononça sur le temps de son retour, et les événements qui le précèderaient.

En effet, Jésus dit que, bien qu’aucun homme de sache l’heure exacte de son retour, certains indices nous montreront qu’elle se rapproche.

          Par ailleurs, les prophètes de l’Ancien Testament et les fidèles de Jésus fournissent également des indications sur ce que le monde sera juste avant le retour de Jésus Christ.

          Examinons quelques-uns de ces indices concernant le temps approximatif du retour de Jésus :

  • Une augmentation de la quantité et de l’intensité des tremblements de terre
  • Une augmentation de la famine
  • Une augmentation des guerres
  • Une augmentation des épidémies
  • Une augmentation de la persécution de ceux qui portent le nom de Jésus
  • Jésus proclamé aux nations

          Les tremblements de terre, les famines, les épidémies et les guerres se sont produits à travers toute l’histoire humaine, mais Jésus dit qu’il y en aurait une remarquable augmentation avant son retour.

          La persécution des vrais croyants en Jésus a commencé par ceux qui choisirent de le suivre dès le départ et furent envoyés en son nom, Pierre, Jean et les autres. 

          La persécution, il n’y a aucun doute, augmente aujourd’hui. Plus de disciples de Jésus sont persécutés à présent pour leur foi qu’en tout temps de l’histoire.

          Jésus nous dit qu’une telle persécution continuera jusqu’à son retour, de même que la proclamation de son nom aux nations.

          Selon Jésus, quand tous ces événements augmenteront en fréquence et en intensité, nous devrons lever les yeux, car son retour sera proche.

          Bien que les experts de la Bible ne soient pas d’accord sur tous les détails concernant le retour de Jésus, beaucoup d’entre eux croient que le temps dont Jésus parlait approche rapidement.

          Paul dit aux croyants de se tenir prêts ” en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ. 

          Donc, que devons-nous savoir si la promesse du retour de Jésus est toujours vraie ? Et si c’est le cas, pourquoi attend-Il si longtemps pour accomplir sa promesse ?

          Pierre expliqua la raison du retard de Jésus : ”

           Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c’est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de sa promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. ”

          Pierre s’adressait aux croyants qui vivaient des temps d’épreuve et de persécution. Ils désiraient que Jésus revienne au plus tôt.

          Toutefois, Pierre leur dit que la priorité de Dieu est de répandre le message de Jésus dans le monde entier, touchant autant de monde que possible. Jésus avait déjà dit à ses disciples que l’histoire de sa vie serait proclamée dans le monde entier en témoignage aux différentes cultures du monde, avant que la fin des fins n’arrive.

          Que répond-on à des moqueurs qui accusent Jésus d’avoir rompu sa promesse de retour ?

          D’abord, nous pourrions nous demander comment Jésus savait, il y a 2.000 ans, que l’Évangile (la bonne nouvelle le concernant) serait effectivement proclamé dans le monde entier. Comment aurait-Il pu savoir cela à moins de connaître l’avenir ?

Deuxièmement, nous devons considérer les autres promesses de Jésus pour voir si elles ont été tenues. Regardons trois autres choses importantes promises par Jésus :

  • Il est l’accomplissement des anciennes prophéties concernant un Messie.
  • Jérusalem devait être détruite.
  • Il mourrait et se relèverait des morts après trois jours.
  •  

          Voyons si Jésus a accompli ou non les prophéties messianiques concernant celui qui serait envoyé pour nous délivrer.

          La Bible est le seul livre saint contenant une grande portion de prophéties spécifiques relatives aux nations, à Israël et au Messie à venir.

          Près de 300 références sont faites dans l’Ancien Testament sur le Messie à venir. Elles parlent de sa lignée, son lieu de naissance, sa trahison, sa mort et sa résurrection.

          Les 300 références furent écrites 500 à 1.000 ans avant la naissance de Jésus et Il a accompli chacune d’elles.

          La preuve des rouleaux de la Mer morte démontre que les prophéties furent écrites au moins 100 ans avant Christ, rendant impossible qu’elles fussent mises en scène.

          Les chances qu’une même personne puisse accomplir chacune de ces prophéties sans erreur sont statistiquement impossibles.

          L’accomplissement par Jésus de tant de prophéties spécifiques est une preuve convaincante qu’Il était vraiment le Messie promis.

          En second lieu, examinons la prophétie de Jésus concernant la destruction imminente de Jérusalem, une prédiction qui semblait impossible à l’époque, et qui choqua ceux qui l’entendirent.

          Jésus avertit les Juifs qu’une terrible destruction de Jérusalem venait, accompagnée de la destruction de son temple magnifique.

          Les paroles de Jésus s’avérèrent vraies.

          Près d’un million de Juifs furent tués quarante ans plus tard quand Titus et l’armée romaine détruisirent Jérusalem. L’historien juif, Josèphe, a consigné par écrit ces signes extraordinaires pendant la chute de Jérusalem en 70 après J.C.

  •  ” Un météore, ressemblant à une épée, demeura au-dessus de Jérusalem pendant une année entière. ”
  •  ” Une lumière brillante comme le jour continua pendant une demi-heure. 
  •  ” Des chariots et des hommes armés furent aperçus dans les airs. 

          Josèphe écrit concernant d’autres choses étranges qui se produisirent aussi durant le siège romain. Que signifiaient ces signes ? Certains experts ont pensé que le retour de Jésus fut accompli figurativement par ces signes en 70 après J.C.

          Toutefois, l’accomplissement effectif du retour littéral de Jésus à Jérusalem n’a pas encore eu lieu.

          La troisième prédiction importante faite par Jésus est qu’Il se relèverait des morts après sa crucifixion.

          La prédiction de Jésus met en jeu tout ce qu’Il a dit d’autre. S’Il ne se relevait pas des morts comme promis, pourquoi quiconque continuerait à croire en lui ?

          Alors, que s’est-il produit qui a renversé le monde du premier siècle ? Y a-t-il une preuve que Jésus s’est effectivement relevé d’entre les morts ?

          Frank Morrison, un sceptique, a d’abord commencé par écrire un livre visant à réfuter la résurrection. Après avoir étudié la preuve, il changea d’opinion et finit par écrire un livre très différent sur pourquoi il croyait que la résurrection était réelle.

          Un autre sceptique, Simon Greenleaf, le fondateur de l’école de droit d’Harvard, railla la résurrection de Jésus devant quelques étudiants de droit.

          Quand il fut mis au défi d’enquêter, Greenleaf commença par appliquer à cette affaire ses fameuses règles de preuve. Après une évaluation détaillée de la preuve, il acquis la conviction que la résurrection s’était bel et bien produite, essentiellement à cause du changement radical chez les disciples.

          Donc, si Jésus a accompli de nombreuses prophéties messianiques écrites des centaines d’années avant sa naissance ; s’Il a correctement prédit la chute de Jérusalem, et tenu son incroyable promesse qu’Il se relèverait des morts comme la preuve le suggère, est-ce qu’une personne raisonnable saurait douter de sa promesse de retour ?

          La Bible parle du retour de Jésus sur le Mont des Oliviers à Jérusalem.

          Certains pourraient demander : ” Pourquoi pas Paris, New York, Londres, Pékin ou Tokyo ? ” Dieu a choisi Jérusalem comme le lieu de son retour. Bien que Jérusalem soit minuscule au milieu de ces autres métropoles, elle est de la plus grande importance aux yeux de Dieu.

          Jérusalem (originellement appelé Morija) était le lieu  où Dieu dit à Abraham de sacrifier son fils Isaac.

Mais Dieu arrêta Abraham avant qu’il ne sacrifie Isaac, lui procurant à la place un bélier à offrir.

          Dieu n’avait jamais eu l’intention de laisser Abraham sacrifier Isaac ; Il mettait à l’épreuve la foi d’Abraham, en nous donnant une image symbolique de son Fils unique sacrifié 2.000 ans plus tard à Jérusalem, près de ce lieu-même.

          Salomon construit le premier temple sur le lieu-même où Abraham sacrifia le bélier à la place d’Isaac. Ce fut à cet endroit précis que le Saint des Saints se situa, la chambre sacrée où Dieu disait que sa présence demeurait.

          Cinq cent ans avant Christ, il fut prophétisé que les Juifs occuperaient Jérusalem quand le Messie arriverait à la fin des temps.

          Toutefois, quand Jérusalem fut détruite en 70 après J.C. Près d’ un million de ses habitants furent tués et le reste s’enfuirent pour sauver leur vie.

          La longue histoire de Jérusalem comme lieu principal d’adoration cessa d’exister. Les Juifs et les visiteurs pouvaient seulement rêver de sa restauration future.

          Pendant près de 1.900 ans suivant sa destruction par les armées romaines, il n’y eut pas de nation d’Israël et Jérusalem devint une zone franche sous occupation étrangère.

          Puis, dans la dernière partie du 19ème siècle, les Juifs commencèrent à repeupler la terre d’Israël. Après l’holocauste imposé par les Nazis d’Hitler, les Juifs émigrèrent en masse vers Israël.

          Le 14 mai 1948, le rêve vieux de 2.000 ans de la renaissance d’Israël se fit réalité grâce à une charte des Nations Unies leur accordant un contrôle partiel de Jérusalem.

          Toutefois, dans les heures qui suivirent, cinq armées arabes jurèrent de la détruire. Les tensions entre Israël et les nations voisines devinrent explosives.

          En 1967, les armées égyptienne, jordanienne et syrienne encerclèrent Israël. Les titres des journaux disaient : ” L’Égypte jure de détruire Israël. ”

          L’armée d’Israël semblait désespérément dépassée en nombres.  Mais une attaque surprise par Israël dévasta ses ennemis en l’espace de seulement six jours.

          Beaucoup parlèrent de la victoire extraordinaire des Juifs comme d’un miracle. Après la victoire éclair d’Israël lors de la guerre de 1967, Jérusalem appartint finalement à Israël, et la paix espérée semblait enfin en vue.

          Pourtant, la prophétie que Jérusalem deviendrait une ” pierre d’achoppement ” pour le monde est en train de s’accomplir.

          La renaissance miraculeuse d’Israël a préparé la scène pour le retour du Messie qui demande que les Juifs habitent Jérusalem. Près de six millions de Juifs vivent à présent sur la terre que Dieu avait promise à Abraham.

          En un siècle, Israël a explosé d’une presque non-existence en une nation qui domine les grands titres des quotidiens internationaux.

          La Bible parle du Seigneur revenant à la vue de tous, avec grande puissance et gloire.

          Cinq cents ans avant la première venue de Jésus, le prophète Zacharie écrivit que le Seigneur viendrait à Jérusalem durant une période de guerre intensive. Jérusalem sera entourée par les armées de ” toutes les nations “.

                    La bataille sera sanglante et féroce, et les armées d’Israël seront débordées par leurs ennemis. Puis quelque chose changera tout de manière très soudaine.

          Tout d’un coup, quand tout espoir semblera perdu, dans le ciel, le Seigneur Jésus lui-même, viendra en puissance dans les nuées.

          Cette fois-ci, Il viendra non pas comme un serviteur humble, mais comme le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, avec puissance et majesté, pour apporter la restauration et la justice à sa création.

          Il nous est dit : ” tout œil le verra, même ceux qui l’ont percé. ”

          Le Seigneur parle à travers le prophète, nous disant comment il sera reconnu quand Il reviendra : ” Ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né.

          En un instant, les Juifs défendant leur ville réaliseront que le Seigneur qui les sauve est le même Jésus que beaucoup de leurs ancêtres ont rejeté.

          Comment le reconnaîtront-ils? D’une certaine manière, ce sera comme les disciples reconnurent Jésus après sa résurrection : par les marques de clous dans ses mains.

          C’est alors qu’ils pleureront amèrement, et ” pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique “. C’est alors qu’ils réaliseront son grand amour pour eux.

          Quand Jésus reviendra, l’apparition de sa venue et de sa puissance écrasera ceux qui s’opposent à lui. Il prendra sa place sur son trône glorieux à Jérusalem et il règnera sur les nations avec justice et droiture.

          La promesse du retour de Jésus s’accomplira aussi littéralement que les prophéties de sa première venue. Tous les événements prédits qui doivent avoir lieu à la fin se produiront au temps décidé par Dieu.

          Son retour sera un temps de joie et de récompense pour les croyants, mais un temps de terrible jugement pour les incroyants.

Trois principes bibliques à se rappeler sur le retour de Jésus :

  • Il va revenir
  • Personne ne sait quand
  • Nous devons nous préparer pour son retour

Nous avons déjà déterminé que Jésus a promis de revenir, et que ses paroles sont sûres. Nous avons vu, d’autre part, que Jésus lui-même a dit qu’Il ne sait pas exactement quand Il va revenir, mais que nous pouvons en reconnaître la saison. Mais comment se préparer pour son retour ?

          Jésus exhorta ses fidèles à se préparer pour son retour comme si c’était la chose la plus importante de toute leur vie.

          Il illustra cela en racontant l’histoire d’un serviteur sage qui préparait les affaires pour le retour de son maître. A une autre occasion, Il indiqua que nous devrions attendre son retour comme une mariée devrait se préparer pour la venue de son époux.

          Jésus revient pour les siens.  Ce ne sont pas tous ceux qui disent qu’ils le connaissent qui seront appelés les siens.  Jésus dit : ” Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

          Dans ce passage, Jésus nous dit que nos bonnes actions pour Dieu sont sans valeur à moins que nous n’ayons une relation avec lui. Nous devons le connaître, devenir ses enfants. 

          La seule chose qui comptera quand nous mourrons ou quand nous verrons son retour, c’est de le connaître.

          Puisque Jésus est une personne, nous lui parlons tout simplement, nous le remercions d’être mort pour nous et nous lui disons que nous le voulons comme notre Seigneur.

          D’après Jésus, ceux qui mettent leur foi en lui personnellement et le reçoivent dans leur vie, lui appartiennent pour l’éternité.

          Quand Jésus reviendra en puissance, Il séparera ceux qui lui appartiennent de ceux qui l’ont rejeté de leur vie. Son retour sera suivi d’un jugement à l’occasion duquel les pensées et les actions de chacun seront ouvertes devant lui.

          Si vous  connaissez déjà Jésus, il n’y aura pas de jugement futur pour vos péchés, puisque  Jésus a déjà payé leur rançon sur la croix.

          Comme son enfant, il vous sera donné la vie éternelle avec lui. Vous recevrez aussi des récompenses basées sur votre service pour Christ.

          Dans le livre de l’Apocalypse, Jésus déclare : ” Celui qui atteste ces choses dit : ‘Oui, je viens bientôt. Amen !’

L’apôtre Jean répond alors avec enthousiasme : ” Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! 

          Que chacun de nous puisse avoir cette même attitude d’attente heureuse et être prêt pour son retour !

Dimanche

Le Da Vinci Code et les évangiles gnostiques.

Nous allons survoler ce que nous disent les évangiles “gnostiques” puis nous nous attacherons à comprendre la finalité du Da Vinci Code et son sens caché.

          Y a-t-il vraiment eu un complot de Vinci ?

 Jésus et Marie-Madeleine étaient mariés ? Est-ce que Constantin a ordonné la destruction des vraies archives sur Jésus Christ, en le réinventant comme le Dieu que les Chrétiens adorent aujourd’hui ?

Y a-t-il vraiment eu un complot de Vinci ?

          Le Code de Vinci ne doit pas être ignoré simplement parce qu’il s’agit d’une fiction.

          Sa proposition, que Jésus Christ a été réinventé à des fins politiques, s’attaque aux fondements-mêmes du christianisme.

          Son auteur, Dan Brown, a déclaré devant la télévision que, bien que l’histoire soit fictive, il croit que son récit concernant l’identité de Jésus est véridique. Alors où est la vérité ? Examinons cette question.

  • Jésus était-il secrètement marié avec Marie Magdeleine ?
  • La divinité de Jésus fut-elle inventée par Constantin et par

           l’église ?

  • Les documents originaux concernant Jésus ont-ils été détruits ?
  • Est-ce que des manuscrits récemment découverts remettent en

           question la vérité sur Jésus ?

Est-ce qu’un complot de géantes proportions a abouti à la réinvention de Jésus?

          D’après le livre et le film Le Code de Vinci, c’est exactement ce qui s’est produit.

          Plusieurs des déclarations du livre à l’égard de Jésus ont une odeur de complot. Par exemple, le livre déclare :

          Personne ne prétend dire que Christ était faux, ou nier qu’Il ait marché sur la terre et inspiré des millions à vivre des vies meilleures.

          Tout ce que nous disons, c’est que Constantin a tiré profit de l’influence et de l’importance substantielles de Christ. Et dans la même foulée, il a donné au christianisme sa forme telle que nous la connaissons aujourd’hui.

          Cette affirmation choquante du bestseller de Dan Brown pourrait-elle être vraie?

Ou est-ce que la proposition derrière cette affirmation est simplement tissée du même fil qu’un bon roman d’intrigue.

           Il n’est pas surprenant que le livre de Brown soit devenu l’une des histoires les mieux vendues de cette décennie.

          Le Code de Vinci commence par le meurtre d’un conservateur de musée nommé Jacques Saunière. Un professeur d’université d’Harvard et une belle cryptologue française sont envoyés pour déchiffrer un message laissé par le conservateur avant sa mort.

          Ce message finit par révéler le complot le plus profond de toute l’histoire de l’humanité : une couverture du vrai message de Jésus Christ par une branche secrète de l’Église catholique romaine, appelée Opus Dei.

          Avant de mourir, le conservateur était en possession d’une preuve capable de réfuter la divinité de Christ.

          Bien que (selon le livre) l’église ait tenté pendant des siècles de faire disparaître la preuve, de grands penseurs et artistes ont placé des indices un peu partout : dans des peintures telles que Mona Lisa et La Sainte Cène de Léonard de Vinci, au sein de l’architecture des cathédrales, et même dans les dessins animés de Disney. Les revendications fondamentales du livre sont les suivantes :

  • L’empereur romain, Constantin, complota pour déifier Jésus

           Christ.

  • Constantin sélectionna personnellement les livres du Nouveau

 Testament.

  • Les évangiles gnostiques furent rejetés par des hommes dans le

           but de mettre les femmes au silence.

  • Jésus et Marie-Madeleine furent secrètement mariés et eurent

           un enfant.

  • Des milliers de documents secrets réfutent les éléments clefs du

           christianisme.

          Brown révèle son complot par l’intermédiaire de l’expert imaginaire du livre, un historien royal britannique nommé Sir Leigh Teabing.

          Décrit comme un vieux chercheur empreint de sagesse, Teabing révèle à la cryptologue Sophie Neveu que lors du Concile de Nicée en 325 après J.C. de nombreux aspects du christianisme furent discutés et firent l’objet d’un vote, notamment la divinité de Jésus.

          Jusqu’à ce moment dans l’histoire , dit-il,  Jésus était considéré par ses fidèles comme un prophète mortel… un grand homme puissant, mais un homme néanmoins.

          Neveu est sidérée.   Il n’est pas le Fils de Dieu?  Demande-t-elle.

          Teabing explique:   L’établissement de Jésus en tant que ‘Fils de Dieu’ fut officiellement proposé et voté par le Concile de Nicée.

          Attendez. Etes-vous en train de dire que la divinité de Jésus fut le résultat d’un vote ?

Et un vote serré, en plus », dit Teabing à la cryptologue stupéfaite.

          Donc, d’après Teabing, Jésus n’était pas considéré comme Dieu jusqu’au Concile de Nicée de 325 après J.C. quand les informations véritables sur Jésus auraient supposément été rejetées et détruites.

          Ainsi, selon la théorie, les fondements-mêmes du christianisme, dans leur totalité, reposent sur un mensonge.

          Le Code de Vinci a très bien vendu son histoire, récoltant des commentaires de la part de lecteurs, tels que:  Si ce n’était pas vrai, cela n’aurait pas pu être publié!

          Quelqu’un d’autre a déclaré qu’il  ne mettrait jamais plus les pieds dans une église. Un critique du livre en a chanté la louange pour sa « recherche impeccable.

          Plutôt convaincant pour un ouvrage de fiction.

          Supposons, pour un instant, que la proposition de Teabing soit vraie. Pourquoi, dans ce cas-là, le Concile de Nicée décida-t-il d’élever Jésus à l’état de Dieu ?

          C’était une question de pouvoir, poursuit Teabing.   Christ, en tant que Messie,  était essentiel au fonctionnement de l’église et de l’état.

          Bon nombre d’érudits prétendent que l’église primitive aurait littéralement dérobé Jésus de ses fidèles d’origine, kidnappant son message humain, le recouvrant d’un voile impénétrable de divinité, et se servant de lui pour affermir et étendre son propre pouvoir.

          De bien des manières, le Code de Vinci est la plus grande des théories de conspiration.

          Si les affirmations de Brown sont justes, alors on a été trompés—par l’église, par l’histoire et par la Bible. Peut-être même par ceux en qui nous avons eu la plus grande confiance, c’est-à-dire nos parents ou nos enseignants. Et tout cela au nom d’une prise de pouvoir.

          Bien que le Code de Vinci soit un ouvrage de fiction, l’ensemble de sa proposition se fonde sur des événements réels (le Concile de Nicée), des personnes réelles (Constantin et Arius), et des documents réels (les évangiles gnostiques).

          Si nous voulons démêler cette intrigue, notre objet doit être de répondre aux accusations de Brown et de séparer les faits de la fiction.

          Durant les siècles ayant précédé le règne de Constantin sur l’empire romain, les Chrétiens avaient été cruellement persécutés.

          Mais subitement, alors qu’il était profondément engagé dans la guerre, Constantin déclara qu’il avait eu une vision éclatante d’une croix dans le ciel, dotée de l’inscription : Conquiers par ceci.

          Il entra dans la bataille sous le signe de la croix et s’empara de la sorte du contrôle de l’empire.

          L’apparente conversion de Constantin au christianisme fut un point déterminant dans l’histoire de l’église. Rome devint un empire chrétien.

          Pour la première fois depuis 300 ans, on pouvait être chrétien en relative sécurité, et avec même une certaine popularité.

          Les Chrétiens n’étaient plus persécutés pour leur foi. Constantin chercha alors à unifier ses empires orientaux et occidentaux, alors très divisés par des schismes, sectes et cultes, généralement motivés par la question de l’identité de Jésus Christ.

          Voilà donc quelques éléments de vérité du Code de Vinci, et des éléments de vérité doivent nécessairement précéder toute théorie de conspiration destinée à réussir.

          Mais le scénario du livre transforme Constantin en un conspirateur. Alors, répondons à une question fondamentale soulevée par la théorie de Brown : Constantin a-t-il inventé la doctrine chrétienne de la divinité de Jésus ?

          Pour répondre à l’accusation de Brown, nous devons d’abord déterminer ce que l’ensemble des Chrétiens croyaient avant même que Constantin ne réunisse le Concile de Nicée.

          Les Chrétiens adoraient Jésus comme Dieu depuis le premier siècle. Mais au quatrième siècle, un chef de l’église orientale, Arius, se lança dans une campagne pour défendre le caractère unique de Dieu.

          Il enseigna que Jésus était un être spécialement créé, plus élevé que les anges, mais non Dieu.

          Athanase et la plupart des chefs de l’église, par contre, étaient convaincus que Jésus était Dieu manifesté dans la chair.

          Constantin souhaitait calmer la dispute, espérant installer la paix dans l’empire, en remplaçant par l’union les divisions de l’Est et de l’Ouest.  

          Ainsi, en 325 après J.C. il réunit plus de 300 évêques à Nicée (faisant maintenant partie de la Turquie) de toutes les parties du monde chrétien.

La question fondamentale à se poser, c’est de savoir si l’église primitive voyait Jésus comme le créateur ou simplement une création—le Fils de Dieu ou le fils d’un charpentier ?

          Alors, qu’enseignaient les apôtres au sujet de Jésus ?

          Dès leurs premières déclarations attestées, ils l’ont considéré comme Dieu. Environ 30 ans après la mort et la résurrection de Jésus, Paul écrit aux Philippiens que Jésus est Dieu sous forme humaine (Philippiens 2 – 6 à 7).

          Et Jean, un témoin oculaire, confirme la divinité de Jésus dans le passage suivant :

          “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle,  et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie. Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous”

          Ce passage de Jean 1, a été découvert au sein d’un manuscrit ancien, et il a été daté au carbone entre 175 et 225 après J.C.

          Donc Jésus était clairement mentionné comme Dieu depuis plus de cent ans avant que Constantin ne réunisse le Concile de Nicée.

          Nous constatons maintenant que la preuve de l’expertise technique et scientifique du manuscrit contredit la revendication du Code de Vinci selon laquelle la divinité de Jésus était une invention datant du quatrième siècle.

          Mais que nous dit l’histoire au sujet du Concile de Nicée ? Brown affirme dans son livre, à travers Teabing, que la majorité des évêques de Nicée rejetèrent la conviction d’Arius que Jésus était un “prophète mortel” et adoptèrent la doctrine de la divinité de Jésus lors d’un « vote relativement serré ». Vrai ou faux ?

          En réalité, le vote était massivement favorable : seulement deux des 318 évêques s’y opposèrent.

          Tandis qu’Arius croyait que le Père seul était Dieu, et que Jésus était sa suprême création, le concile conclut que Jésus et le Père possédaient la même et unique essence divine.

          Le Père, le Fils et le Saint Esprit furent estimés être des personnes distinctes, coexistantes et coéternelles, mais un seul Dieu.

          Cette doctrine d’un seul Dieu en trois personnes fut connue par la suite comme le symbole de Nicée.

          Il est vrai qu’Arius était convaincant et exerçait une influence considérable. Le vote massif intervint après de grands débats.

          Mais à la fin, le Concile déclara à l’unanimité qu’Arius était un hérétique, puisque son enseignement contredisait ce que les apôtres avaient enseigné sur la divinité de Jésus.

          L’histoire confirme également que Jésus avait publiquement reçu l’adoration de ses disciples. Et, comme nous l’avons vu, Paul et les autres apôtres ont clairement enseigné que Jésus est Dieu et qu’il est digne d’adoration.

          Depuis les premiers temps de l’église chrétienne, Jésus a été considéré comme bien plus qu’un simple homme, et la plupart de ses fidèles l’ont adoré comme le Seigneur-le Créateur de l’univers.

          Alors, comment Constantin pourrait-il avoir inventé la doctrine de la divinité de Jésus si l’église considérait déjà Jésus comme Dieu depuis plus de 200 ans ? 

          Le Code de Vinci ne répond pas à cette question.

          Le Code de Vinci prétend aussi que Constantin aurait éliminé tous les documents sur Jésus autres que ceux figurant dans le canon de notre Nouveau Testament actuel (reconnus par l’église comme des rapports de témoignages authentiques émanant des apôtres).    

          Le Code déclare par ailleurs que les récits du Nouveau Testament auraient été modifiés par Constantin et les évêques dans le but de réinventer Jésus.

          L’autre élément clef du complot du Code de Vinci, c’est que les quatre évangiles du Nouveau Testament auraient été spécialement choisis parmi un total de « plus de 80 évangiles » dont la plupart auraient été supposément éliminés par Constantin.

          Deux questions importantes se posent ici, et nous devons répondre aux deux.

          La première est de savoir si Constantin aurait modifié ou arrangé selon son goût le choix des livres du Nouveau Testament. La seconde est de savoir s’il aurait rejeté des documents qui auraient dû être intégrés à la Bible.

          Pour ce qui est de la première question, les lettres et documents écrits par les chefs de l’église du second siècle, de même que par les hérétiques, confirment l’usage répandu des livres du Nouveau Testament.

          Près de 200 ans avant que Constantin ne réunisse le Concile de Nicée, l’hérétique Marcion énumérait 11 des 27 livres du Nouveau Testament comme des écrits authentiques des apôtres.

          Et, pratiquement en même temps, un autre hérétique nommé Valentin faisait allusion à un grand nombre de thèmes et passages du Nouveau Testament.

          Puisque ces deux hérétiques s’opposaient à la tête de l’église primitive, ils n’écrivaient pas nécessairement ce que les évêques auraient souhaité.

          Cependant, comme l’église primitive, ils continuaient à citer les mêmes livres du Nouveau Testament que nous lisons aujourd’hui.

          Donc, si le Nouveau Testament était déjà largement utilisé 200 ans avant Constantin et le Concile de Nicée, comment l’empereur pourrait-il l’avoir inventé ou modifié ?

          A cette époque déjà, l’église était répandue et comptait des centaines de milliers, sinon des millions, de croyants, lesquels étaient tous familiarisés avec les récits du Nouveau Testament.

          Dans son livre, The Da Vinci Deception [La supercherie de Vinci], une analyse du Code de Vinci, Erwin Lutzer fait la remarque suivante :

          Constantin n’a pas décidé quels livres seraient inclus dans le canon ; en fait, le sujet du canon ne fut pas même mentionné lors du Concile de Nicée. A cette époque déjà, l’église primitive lisait un canon de livres qui avaient été déterminés deux cents ans auparavant comme étant la Parole de Dieu.

          Bien que le canon officiel fût encore à des années de sa finalisation, le Nouveau Testament d’aujourd’hui était estimé authentique plus de deux siècles avant Nicée.

          Ceci nous amène à la seconde question ; pourquoi ces mystérieux évangiles gnostiques ont-ils été détruits et exclus du Nouveau Testament ?

          Dans le livre, Teabing affirme que les écrits gnostiques furent éliminés de 50 Bibles autorisées, commissionnées par Constantin au Concile.

          Il déclare avec enthousiasme à Neveu :

          Du fait que Constantin promut Jésus presque quatre siècles après la mort de celui-ci, il existait déjà des milliers de documents racontant sa vie comme simple mortel.

          Pour réécrire les livres d’histoire, Constantin se rendit compte qu’il aurait besoin d’un coup audacieux. C’est de là que naquit le moment le plus profond de toute l’histoire chrétienne. …

          Constantin commissionna et finança une nouvelle Bible qui omettait ces évangiles décrivant Christ avec des traits humains et embellissait ceux qui renforçait son apparence divine. Les évangiles d’origine furent bannis, rassemblés et brûlés.

          Est-ce que ces écrits gnostiques racontaient la véritable histoire de Jésus Christ ?

Examinons-les de plus près pour voir si nous pouvons distinguer la vérité de la fiction.

Les évangiles gnostiques:

Racontent-ils la vraie histoire de Jésus ?

Existe-t-il des écrits secrets sur Jésus ?

          En 1945, une découverte eut lieu en Haute Égypte, près de la ville de Nag Hammadi.

          Cinquante-deux copies des anciens écrits appelés ” évangiles gnostiques ” furent découvertes sous la forme de 13 codex (livres manuscrits) de papyrus reliés en cuir.

          Elles étaient rédigées en copte et appartenaient à la bibliothèque d’un monastère.

           Quelques érudits gnostiques sont allés jusqu’à affirmer que ces écrits récemment découverts sont l’histoire authentique de Jésus, plutôt que le Nouveau Testament.

          Mais est-ce que leur foi en ces documents correspond à la preuve historique ?

           Examinons-les de plus près pour voir si nous pouvons distinguer la vérité de la fiction.

          Les évangiles gnostiques sont attribués à un groupe connu sous le nom de Gnostiques.

          Leur nom provient du mot grec gnosis, signifiant ” connaissance “.

          Ces gens pensaient qu’ils possédaient un savoir secret et particulier, dissimulé aux gens ordinaires.

          A mesure que le christianisme s’est  répandu, les Gnostiques ont mélangé certaines doctrines et divers éléments du christianisme avec leurs propres croyances, transformant ainsi le gnosticisme en un christianisme déguisé.

          Peut-être ont-ils fait cela dans le but de recruter de plus grands nombres et de faire de Jésus la figure de proue de leur cause.

          Cependant, pour que leur système de pensée puisse se fusionner avec le christianisme, il leur fallait réinventer Jésus en le dépeçant à la fois de son humanité et de sa divinité absolue.

          Le gnosticisme est en fait une théosophie composée de nombreux ingrédients.

           L’occultisme et le mysticisme oriental ont été fusionnés à l’astrologie et la magie.

          Ils ont recueilli des phrases de Jésus, recomposées pour coïncider à leur propre interprétation (comme dans l’évangile de Thomas), et ont offert à leurs adhérents une forme de christianisme alternative ou rivale.

Les premiers critiques

          Une petite infection de cette philosophie se répandait déjà au premier siècle, seulement quelques décennies après la mort de Jésus.

          Les apôtres, dans leur enseignement et leurs écrits, se sont donné beaucoup de peine pour condamner ces croyances comme opposées à la vérité de Jésus dont ils étaient les témoins oculaires. Voyez, par exemple, ce que l’apôtre Jean écrivit vers la fin du premier siècle :

 Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils. ” (1 Jean 2 – 22)

          Conformément à l’enseignement des apôtres, les chefs de l’église primitive condamnèrent à l’unanimité les gnostiques comme un culte.

          Irénée, l’un des pères de l’église, écrivant 140 ans avant le Concile de Nicée, confirma que les gnostiques étaient condamnés par l’église comme hérétiques.

          Il rejeta également leurs ” évangiles “. Toutefois, faisant référence aux quatre évangiles du Nouveau Testament, il dit : ” Il n’est pas possible que les évangiles soit plus nombreux ou moins nombreux qu’ils ne le sont en fait.”

          Origène, le théologien chrétien, écrit ceci au début du troisième siècle, plus de cent ans avant Nicée :

Je connais un certain évangile intitulé ” L’évangile selon Thomas ” et un ” Évangile selon Matthias “, ainsi que beaucoup d’autres que nous avons lus—sans quoi nous risquions d’être considérés ignorants à cause de ceux qui s’imaginent posséder certaines connaissances parce qu’ils les ont lus. Néanmoins, parmi tous ceux-là, nous avons seulement approuvé ce que l’église a reconnu, c’est-à-dire que seuls quatre évangiles devraient être acceptés.

          Quand il s’agit des évangiles gnostiques, pratiquement chaque livre porte le nom d’un personnage du Nouveau Testament : L’évangile selon Philippe, L’évangile selon Pierre, L’évangile selon Marie, L’évangile selon Judas, et ainsi de suite.

          Mais ont-ils même été écrits par leurs auteurs prétendus ? Examinons cette question.

          Les évangiles gnostiques datent d’environ 110 à 300 ans après Christ, et aucun érudit de bonne réputation ne croit que quelconque d’entre eux n’ait été rédigé par la personne dont il porte le nom.

          Dans la collection Nag Hammadi très fournie de James M. Robinson, nous apprenons que les évangiles gnostiques furent écrits par ” des auteurs essentiellement anonymes et sans relation les uns avec les autres “.

          Norman Geisler, un analyste du Nouveau Testament, écrit : 

” Les écrits gnostiques n’ont pas été écrits par les apôtres, mais par des hommes du second siècle (et plus tard) qui se réclamaient de l’autorité apostolique afin de promouvoir leurs propres enseignements. De nos jours, cela s’appelle fraude et contrefaçon. “

Mystère ou histoire

          Les écrits gnostiques ne sont pas des récits historiques de la vie de Jésus, mais plutôt des paroles essentiellement ésotériques, voilées de mystère et omettant les détails historiques tels que les noms, lieux et événements.

          Ces écrits font fortement contraste aux évangiles du Nouveau Testament qui sont remplis d’innombrables faits historiques sur la vie, le ministère et les paroles de Jésus.

          A titre d’exemple, comparons les deux déclarations suivantes, la première extraite de l’évangile gnostique de Thomas (env. 110 à 150 après J.C.) et la seconde de l’Évangile de Luc du Nouveau Testament (env. 55 à 70 après J.C.)

  • Voici les paroles secrètes que le Jésus vivant à dites et que Judas Thomas ” Le Jumeau ” a consignées par écrit.
  • Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement et sont devenus des ministres de la parole, il m’a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d’une manière suivie […] afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus. (Luc 1 – 1 à 4)

          La plupart des érudits s’accordent avec l’opinion de la première église, que le Nouveau Testament est l’histoire authentique de Jésus.

          Nous n’apprenons pas un seul nouveau fait vérifiable sur le ministère du Jésus historique, mais seulement quelques nouvelles paroles qui pourraient lui être attribuées.

          De la sorte, bien que les écrits gnostiques aient impressionné certains intellectuels, leur époque tardive et leurs auteurs douteux ne peuvent se comparer au Nouveau Testament.

          Brown suggère que Constantin avait, parmi ses motifs de bannir les écrits gnostiques, celui de mettre au silence les femmes dans l’église.

          Ironiquement, c’est l’évangile gnostique de Thomas qui avilit les femmes. Il conclut (supposément en citant Pierre) avec cette déclaration stupéfiante :  Que Marie s’éloigne de nous, car les femmes ne sont pas dignes de la vie  (114).

          Et puis Jésus dit supposément à Pierre qu’il doit faire un homme de Marie afin qu’elle puisse entrer dans le royaume des cieux. Lire : les femmes sont inférieures.

          Avec de tels sentiments exposés, il est difficile de concevoir que les écrits gnostiques se réclament d’être un cri de guerre en faveur de la libération de la femme.

          Par opposition, le Jésus des évangiles bibliques traita toujours les femmes avec dignité et respect.

          Des versets révolutionnaires comme celui qui suit, extrait du Nouveau Testament, ont établi la fondation même des efforts visant à élever la condition de la femme :

“Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus d’esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ;  car tous vous êtes un en Jésus Christ.”  (Galates 3 – 28).

Marie Madeleine, épouse de Jésus.

          La partie la plus croustillante de la conspiration de Vinci est l’affirmation que Jésus et Marie Madeleine partageaient un mariage secret dont serait issu un enfant qui perpétuerait la lignée.

          Par ailleurs, le ventre de Marie Madeleine, alors porteuse de l’enfant de Jésus, est représenté dans le livre comme le Saint Graal légendaire, un secret gardé de près par une organisation catholique sous le nom de Prieuré de Sion.

          Sir Isaac Newton, Botticelli, Victor Hugo, et Léonard de Vinci en sont tous cités comme membres.

          Romance. Scandale. Intrigue. Une base fantastique pour une théorie de conspiration.

 Mais est-ce vrai? Voyons ce que les experts en disent.

Un article du magazine Newsweek, résumant les opinions des principaux experts, a conclu que la théorie selon laquelle Jésus et Marie Madeleine auraient été secrètement mariés n’avait aucun fondement historique.

          La proposition du Code de Vinci est essentiellement bâtie sur un verset isolé de l’évangile gnostique de Philippe, qui indique que Jésus et Marie étaient compagnons.

          Dans le livre, Teabing tente de construire une défense autour du fait que le terme compagnon (koinonos) pourrait signifier époux. Mais la théorie de Teabing n’est pas reçue par les experts.

          Il y a, par ailleurs, un verset unique dans l’évangile de Philippe qui dit que Jésus embrassa Marie.

          Il était commun, au premier siècle, d’accueillir des amis en leur donnant un baiser, sans aucune implication sexuelle.

          Mais même si l’interprétation du Code de Vinci était juste, il n’existe aucun autre document historique confirmant cette théorie.

          Et puisque l’évangile de Philippe est un document contrefait, écrit 150 à 220 ans après Christ par un auteur inconnu, sa déclaration concernant Jésus n’est pas fiable d’un point de vue historique.

          Peut-être les Gnostiques pensent-ils que le Nouveau Testament manque un peu de romance et ont-ils décidé, par conséquent, de rendre les choses un peu plus épicées.

          Quelle qu’en soit la raison, ce verset obscur et isolé, écrit deux siècles après Christ, ne constitue pas de base sérieuse sur laquelle élaborer une théorie de conspiration.

          Lecture intéressante, peut-être ; mais, de l’histoire, absolument pas.

          Quant au Saint Graal et au Prieuré de Sion, le récit fictif de Brown écorche encore l’histoire.

          Le Saint Graal légendaire était supposément la coupe dont Jésus aurait bu durant la sainte cène, et est sans rapport avec Marie Madeleine.

          Et Léonard de Vinci ne pourrait jamais avoir connu le Prieuré de Sion, étant donné que celui-ci n’aurait pas été fondé avant 1956, autrement dit, 437 ans après sa mort. Encore une fois, une fiction intéressante, mais dénuée de véracité historique.

Des documents secrets.

          Mais qu’en est-il de la révélation de Teabing concernant des  milliers de documents secrets qui prouvent que le christianisme est un canular ? Cela pourrait-il être vrai ?

          S’il existait de tels documents, les experts qui se posent comme ennemis du christianisme auraient bon temps.

          Les écrits frauduleux qui furent rejetés par l’église primitive en raison de leurs points de vue hérétiques ne sont pas secrets puisque leur existence est connue depuis des siècles. Il n’y a là aucune surprise. Ils n’ont jamais été considérés comme faisant partie des écrits authentiques des apôtres.

          Et si Brown (Teabing) fait référence aux écrits apocryphes, ou aux évangiles de l’enfance, ce diable est aussi déjà sorti de la boîte. Ils ne sont pas secrets, et ne discréditent pas non plus le christianisme.

          L’expert du Nouveau Testament, Raymond Brown, a dit concernant les évangiles gnostiques :

“Nous n’apprenons pas un seul nouveau fait vérifiable sur le ministère du Jésus historique, et seulement quelques nouvelles paroles qui pourraient potentiellement avoir été prononcées par lui”.

          Contrairement aux évangiles gnostiques, dont les auteurs sont inconnus et n’ont pas été témoins oculaires, le Nouveau Testament que nous possédons aujourd’hui a été soumis à de nombreux tests d’authenticité.

          Bruce Metzger, un érudit du Nouveau Testament, a révélé pourquoi l’évangile de Thomas n’a pas été accepté par l’église primitive :

“Il n’est pas juste de dire que l’évangile de Thomas a été exclu sur la décision arbitraire d’un Concile : la vérité, c’est que l’évangile de Thomas s’est exclu lui-même ! Il ne concordait pas avec les autres témoignages sur Jésus, que les premiers Chrétiens ont acceptés comme fiables.”

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